Derniers Avis : Fanny - Page 4

Une adaptation réussie même si MARIUS restera mon coup de cœur. La prestation de Daniel Auteuil est une fois de plus réussie, et j'ai découvert un autre Panisse interprété par ce talentueux Jean-Pierre Daroussin, bien plus attachant. Une montagne russe d'émotions vers la fin, entre rires et pincements au cœur; on retiendra la réplique culte de César, incontournable réalité, "le père c'est celui qui aime", et le sacrifice de Panisse, touchant et généreux comme ça n'est plus permis.
Ce volet m'a émue jusqu'aux larmes, et c'est la gorge nouée et les étoiles dans les yeux, que j'attends avec impatience CÉSAR.

Ayant vu « Fanny » juste après « Marius », je dois dire que j’ai préféré ce deuxième volet. Les acteurs, tous excellents, sont davantage dans le ton; Marie-Anne Chazel et Ariane Ascaride forment un très beau duo et Victoire Belezy, que j’ai découvert dans « Marius », éclate vraiment dans « Fanny » avec un rôle plus développé que dans le premier volet de la trilogie marseillaise, elle est tout simplement parfaite dans le rôle.
Les thèmes abordés sont toujours d’actualité près de 80 ans après et les dialogues sont vraiment un bonheur sans nom tant, en quelques paroles, ils sont lourds de sens, tout en maniant l’humour.
Le faible succès commercial des deux premiers volets fait craindre que le 3ème volet de la trilogie, César, ne voit jamais le jour. Et pourtant, et c’est le meilleur compliment que je pourrai adresser à Daniel Auteuil, à la fin de Fanny, on est frustré de ne pouvoir enchaîner par le visionnage de « César » !

Deuxième volet de la trilogie de l'oeuvre de Marcel Pagnol sorti avec une semaine d'intervalle avec "Marius" qui n'a pas aidé les réalisations de Daniel Auteuil au box-office. Suite directe de "Marius", "Fanny" se penche sur César et bien-sûr Fanny après le départ de Marius. Plus occupé par la tristesse, ce volet est dans la même veine que son prédécesseur. Victoire Bélézy est bouleversante de fragilité et de beauté fébrile dans la peau de la pauvre Fanny, orpheline de l'amour de sa vie. Obligé de faire un choix pratique, cela met en scène des disputes hautes en couleurs entre un César meurtri et triste et un Panisse en pleine reconquête d'espoir. "Marius" et "Fanny" nous évade, nous emmène loin grâce aussi à une bande-son ensoleillé et légère.
A conseiller !!

Suite directe de "Marius", cette seconde partie permet de s'attarder sur les atermoiements du personnage-titre, partagé entre son amour pour Marius, parti loin, et un hypothétique mariage de raison avec le riche Panisse. Autant le premier film posait bien les personnages et les enjeux, autant cette partie là paraît bien longue. On se rend compte qu'on tourne bien vite en rond, l'histoire se concentrant autour d'une poignée de personnages. Daniel Auteuil aurait pu tout aussi bien concentrer l'ensemble en un seul et unique film.

Magnifique! Superbes dialogues dont celui de la fin à 4 bandes :-)

Excellente adaptation, certes moins charmante et burlesque dans les jeux d'acteurs que la version de Pagnol, mais tout aussi authentique. Daniel Auteuil respecte l'oeuvre originale et ce film déborde de passion pour Marcel Pagnol, Marseille et ces attachants personnages.

Ni meilleur ni moins bon que le premier volet. On retrouve avec le même plaisir un Daniel Auteuil plus lumineux que jamais. Une plus grande place est donnée au cadre marseillais qui est, à bien des égards, la véritable héroïne de l'histoire.

Magnifique ! Je me suis régalé. Cette réadaptation de Pagnol faite avec brio par Daniel Auteuil est une pure merveille. Tout y est, l'humour, la passion, la tristesse, la joie et... les cigales bien entendu !

c/c de ce que j'avais mis pour "Marius" : "Bonne réalisation bien que je trouve tout le temps que, dans ce type de film, il y a quelque chose qui sonne faux. Au delà de cela, c'est un bon film, à voir !"
J'ajoute quand même qu'au delà de la belle adaptation, ces deux films ne sont vraiment pas passionnant. On a connu mieux dans ce domaine. Mais... à voir quand même.

J'ai préféré ce second volet car le 1er, Marius, me paraissait mou et lent.
Ici, les émotions sont très vives, une très belle histoire d'amour avec en jeu l'honneur d'une femme.
Les acteurs sont aussi excellent, juste qu'avec leur attitude, on s'y croirait un peu comme dans un théâtre mais on ne peut pas leur en vouloir car c'est justement une adaptation cinématographique d'une pièce de théâtre.
Le décor marseillais m'a beaucoup plus avec les bâtiments, le soleil et la belle mer turquoise.
Malheureusement, une fin dramatique mais j'attends le 3ème volet "César" qui est prévu pour bientôt et qui, je l'espère, aura une fin heureuse.

Tous ceux qui suivent d’assez près le parcours de Daniel Auteuil connaissent l’admiration de l’acteur pour Marcel Pagnol et surtout ce que sa filmographie doit à son œuvre. C’est en 1986 alors que sa carrière pourtant déjà bien fournie (24 films au compteur) n’arrive pas décoller qu’il peut enfin sortir des rôles de post-adolescents têtes à claques dans des comédies certes amusantes mais un peu faciles qui ne l’aident pas à envisager les rôles de l’âge mûr. Brutalement avec la complicité de Claude Berri et en deux films tirés de l’œuvre de l’auteur provençal (« Jean de Florette », « Manon des sources »), Auteuil va changer de statut et montrer l’étendue de son talent que peu sans doute supposaient aussi grand et surtout aussi protéiforme. Il paraît donc presque naturel que l’acteur aujourd’hui au sommet du cinéma français rende hommage à Pagnol qui il faut bien le dire est un peu tombé aux oubliettes. La soixantaine venue, Auteuil ne peut plus endosser les rôles emblématiques que Fernandel en ses meilleures années avait très haut porté comme le bossu de « Naïs », le rémouleur de « Regain », le naïf prétentieux du « Schpountz » ou encore le commis fermier transis d’amour d’ « Angèle ». C’est plutôt du côté de Raimu que désormais son nouveau statut le guide. Quand on parle de Raimu et de Pagnol, la fameuse trilogie « Marius », « Fanny », « César » s’impose. Pour se rôder et peut-être aussi pour prendre la température du public et de la critique, Auteuil prudent s’était testé sur « La fille du puisatier ». On ne prend pas la suite si facilement du grand Raimu et Auteuil le sait bien. Né à Alger puis élevé à Avignon, l’acteur a déjà dans ses veines le tropisme méridional ce qui est à la base la condition première pour parler correctement « avé l’assent ». S’étant chargé lui-même du scénario, Auteuil sait bien que plus que l’histoire somme toute très simple, ce sont les personnages qui font tout le sel de la trilogie qui se déroule essentiellement en intérieur. Tout le soleil de Marseille doit donc passer à travers les dialogues échangés entre les personnages. L’acteur, metteur en scène en patriarche doit donc donner le là à tous ses partenaires et c’est un César plus en nuances qu’il nous offre dont les colères sont moins homériques que celles dont nous gratifiait Raimu mais dont les doutes intérieurs sont plus transparents. Le César d’Auteuil est sans doute moins hâbleur mais certainement plus torturé que celui de Raimu. Jean-Pierre Darroussin est certes parisien mais fidèle acteur de Robert Guédiguian, réalisateur exclusivement marseillais il a depuis longtemps compris l’esprit des gens du midi. Il a la lourde tâche de succéder à l’immense Charpin dans le rôle de Panisse mais son métier lui permet de compenser en humanité ce qui lui manque en gouaille et en malice. Pour le couple d’amoureux il fallait suppléer à Pierre Fresnay et à Orane Demazis qui n’étaient pas l’atout majeur du film en raison de leur âge un peu avancé (34 et 37 ans) au moment du tournage qui ne pouvait leur donner l’innocence et la fougue que la situation exigeait. C’est donc une vraie trouvaille que le couple formé par Raphaël Personnaz et Victoire Belezy tout à fait crédibles tous les deux même si on peut reprocher à Auteuil d’avoir plus qu’exagérément mis en valeur la ressemblance frappante de Personnaz avec le Delon des débuts. Daniel Russo et Marie-Anne Chazel complètent fort bien la distribution. Si l’ensemble est convaincant, il est surtout agréable de voir le plaisir évident qu'Auteuil prend à se frotter à la légende et à être parvenu à remettre au goût du jour une trilogie qui était arrivée immaculée jusqu’au XXIème siècle. Sur sa lancée, il va être difficile pour l’acteur de laisser échapper « La femme du boulanger », véritable fait d’arme d’un Raimu triomphant pour son avant-dernière collaboration avec Pagnol. Il ne reste peut-être plus dans l’esprit d’Auteuil qu’à trouver sa « Pomponnette ».

Moins gai que Marius mais toujours aussi plein de charme et intéressant. Rien à jeter dans ce film.

Un immense classique du cinéma populaire français réadapté par Daniel Auteuil qui a su rester fidèle au matériau d'origine.
Les dialogues savoureux transpirent la Provence bien servie par un excellent casting.
80 ans d’écart séparent les les films originaux et ceux là, et cela se ressent quelque peu dans le propos.
Mais c'est dans "Fanny" deuxième volet du diptyque que toute la beauté du texte de Marcel Pagnol prend on envol grâce à l'authenticité des personnages et à la simplicité des sentiments.

Daniel Auteuil a réussi à cultiver l'authentique! J'ai gardé quelque chose de fort après ce visionnage.

Typé très téléfilm. N'est pas Claude Berri qui veut. 1 étoile.