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Un visiteur
4,0
Publiée le 24 mai 2018
Cette partie est beaucoup plus intéressante, un scénario mieux porté vers l"évolutif, on en apprend qu'au début jusqu'à la moitié du 20ème siècle, une époque où jadis fut un pays conservateur, défini par les règles des sociétés traditionnelles ayant une influence enraciné sur la transmission de la pensé et l'éducation, un temps révolu du passé pour un changement profond de l'instant présent.
Dans les remakes, ceux de Marcel Pagnol, les films , bien entendu ! sont sûrement les moins facile à reprendre sur le compte cinématographique, Daniel Auteuil à sû , entouré de bons acteurs, remettre la version originale du non moins célèbre film Fanny des années 40 , Il est vrai que pour les puristes, les accents sont à crisser des dents ! mais les décors et les petits détails sont super bien mis en avant ! La bouillabaisse, la rouille, l'ail violet sur la table, znfin , pour ma part, ce fut un bon moment dans cette fable qui n'a pas perdu une ride !
Dans cette suite de la ' trilogie marseillaise '' et dans la continuité de '' Marius '' . On retrouve dans ce second volet encore plus de dramaturgie que dans le premier ".Le père, c'est celui qui aime ". Les émotions sont humaines , tragiques . Le contexte est celui du siècle dernier ( la virginité, le déshonneur de Fanny ,... ) mais pourtant on y retrouve une touche de modernité non négligeable. Les couleurs, la mise en scène , les paysages tout est magnifique . On retrouve une œuvre cinématographique d'une beauté qui se fait malheureusement trop rare à l'heure actuelle, c'est peut être mon âme un peu vieux jeu qui dit ça , pour moi ayant grandie grâce à mes parents dans des classiques du cinéma Français. Je pense qu'il ne faut pas comparer ce film à 'Jean de Florette ' ou encore ' Manon des sources ' qui sont deux univers bien différents également adapté de Marcel Pagnol. Il faut considérer ce film comme 'un renouveau ' et pour autant celui -ci est parfaitement réussi et remit au goût du jour . J'espère que le dernier volet ' César ' sortira car pour l'instant , je n'ai pas vu beaucoup d'informations concernant la date de sa sortie ,.... Je croise les doigts car se serait dommage de ne pas finir cette merveilleuse trilogie en beauté!
Un beau film, une belle photo, de bons acteurs, mais hélas rien ne peut remplacer l'oeuvre de Pagnol et l'original reste préférables aux copies. D'autant plus que chez Pagnol, les accents sont vrais. Pourquoi chercher à imiter les accents ? Ça sonne faux, c'est désagréable, il est difficile de se projeter et de trouver les personnages et le jeu des acteurs crédible. Pourquoi refaire du Pagnol sans l'adapter au monde d'aujourd'hui et à la variété de langue que les acteurs maîtrisent ? Si Daniel Auteuil a eu le temps de travailler l'accent jadis, Darroussin s'y perd parfois et les acteurs inexpérimentés ne parviennent pas le tenir de façon régulière et homogène, Quant aux acteurs plus faiblards, ils sont totalement ridicules et pourquoi diable faire en plus crier les femmes avec ces simagrées d'accent ! Est-ce que nous, les provinciaux faisons des films où on imite les Parisiens ? Non ? Alors faites pareil ! Pourquoi faut-il refaire les chefs-d'oeuvre en moins bien ? Contrairement au théâtre, le cinéma n'est pas éphémère, le produit ne périme pas, nous pouvons encore tout simplement voir l'original et si les jeunes veulent découvrir Pagnol, qu'ils regardent les originaux ! N'enterrons pas les bons vieux noirs et blancs sous des adaptations qui n'en n'ont ni la puissance ni le génie.
Quatre-vinqt cinq ans après, Fanny n'est toujours pas marri, et on s'en trouve fort aise ! Cependant, mariée. Mais pas avec celui qu'elle convoitait puisque celui-ci est parti, bien loin, bien égoïstement, c'était la fin de Marius. Il se trouve qu'il revient ! Dans cet opus, on ne joue plus aux cartes, mais le cœur est toujours présent. Je te suggère donc, Camille, de garder ton as de pique pour plus tard !
Très bon film où l'on continue d'être bercé après Marius dans l'époque de Marcel Pagnol et la ville de Marseille! Tout y est: les décors, les tenues, les dialogues, les expressions et bien sûr le bel accent qui sens le soleil et la provence! Daniel Auteuil est formidable ainsi que Victoire Belezy et Raphael Personnaz sans oublier JP Daroussin, Marie Anne Chazel qui ont adopté à merveille le style de l'époque!!! Dommage que nous n'entendons toujours pas parler du volet 3 "César" qui termine cette trilogie, j'aimerais beaucoup revoir les acteurs et la suite de cette histoire!!
Daniel Auteuil rend un bel hommage à l'oeuvre de Pagnol, sans toutefois la dénaturer. Le film est ensoleillé, les dialogues ne manquent pas de charme, c'est parfois tragique, souvent romanesque et émouvant, un bonheur de tous les instants.
Quelle émotion..... Cet épisode de la trilogie est vraiment le plus bouleversant avec sa dernière scène. Un jeu d'acteurs fabuleux. Une œuvre splendide qu'Auteuil a eu 1000 fois raison de faire revivre. Quelle splendeur.
Ce film qui est un grand clasique du cinema Francais est ici tres mal jouer par D Auteuil, le film n est pas credible, les acteur surjoue... par apport a la version original, et comme tout les remake le film ne vaut pas grand chose.
Daniel Auteuil adapte une nouvelle fois une œuvre de Marcel Pagnol. Pari risqué puisqu’il décide de sortir simultanément les deux premiers volets de la trilogie marseillaise Marius, Fanny et César. En commençant Marius, on se demande si c’est une blague. Caricature du Sud Français, les acteurs exagèrent des accents qui ne leur vont pas. On finit néanmoins par s’adapter à celui des hommes convaincants, Auteuil, Personnaz et Darroussin. La gente féminine est quand à elle est une belle galéjade. La jeune originaire de Nantes, Victoire Belezy, n’est pas à l’aise dans son rôle de pleurnicheuse inextirpable et Marie-Anne Chazel nous rappelle une éternelle Zezette, toujours le mot pour faire rire. Le scénario quant à lui est fidèle, crédible et prenant. Grâce à une mise en scène typiquement française, celui-ci arrive même à être haletant dans le deuxième volet. Les décors extérieurs ne sont malheureusement pas assez mis en avant. Quand on voit la magnifique Basilique Notre-Dame-de-la-Garde et le grand escalier de la gare Marseille-St-Charles, on a envie d’en découvrir plus sur la ville ensoleillée. Daniel Auteuil montre donc son attachement à cet homme qui a marqué le patrimoine français. En sortant, ces deux films en même temps, il peut se permettre de faire une véritable suite, à la seconde près. Sa bêtise impardonnable est peut-être d’avoir trop insisté sur le côté larmoyant de Fanny qui nous fait parfois penser à une Causette qui ne rebondie pas. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
C’est un peu mieux que le volet précédent, Marius. Moins caricatural avec une mise en scène un peu plus soignée. Mais on est très loin de la qualité des versions originales !
Je l'ai trouvé un peu surjoué au début. L'accent forcé des acteurs m'a surpris. J'ai eu besoin d'un peu de temps pour m'y habituer. C'est entre théâtre et cinéma. Un bon mélange. Je suis un peu gêné par le fait que les acteurs semblent souvent "réciter" leur texte. Mais ils y mettent l'intonation et une bonne gestuelle et l'histoire est très bien. Tous les acteurs ont un air sympathique qui m'a accroché, de plus en plus, car c'est de mieux en mieux jusqu'au bout. Et je valide le fait que Victoire Belezy (Fanny) est la révélation du film. Une réussite mais il aurait pu être bien mieux si les acteurs s'étaient impliqués à la manière de Victoire Velezy.
Fanny est un bon film, fleurant cet air provençal des romans de Pagnol, mais manquant de certains atours cinématographiques. Daniel Auteuil, excellent acteur, a encore quelques progrès à faire derrière la caméra. Dans Fanny on découvre quelques belles surprises niveau interprétation, notamment la jeune... qui malgré quelques tics agacants, promet de belles choses pour l'avenir. L'histoire, elle, tirée du roman de Pagnol, scotche. Et tout le mérite revient à Auteuil d'être parvenu à maintenir la tension de l'intrigue de Pagnol, ainsi que l'atmosphère du roman. Fanny, c'est l'amour passionnel contre l'amour responsable. Et ce dernier tend à l'emporter. C'est aussi le choix de vivre sa propre vie contre celui de cultiver le foyer familial. Et c'est, également, ce dernier qui l'emporte. On ne pourra pas reprocher à Auteuil le penchant clairement conservateur de son propos. Il faudrait d'abord s'adresser à Pagnol.