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floramon
86 abonnés
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5,0
Publiée le 17 juillet 2013
Il est beaucoup plus émouvant que le premier épisode " Marius " j'ai également beaucoup aimé , je trouve l'actrice qui joue Fanny beaucoup plus convaincante dans cette partie , il me tarde de voir la dernière partie " césar"
Le deuxième volet de la trilogie gagne en intensité dramatique. Bien sur grâce à l'histoire, mais aussi il faut le reconnaître, grâce aux acteurs qui commencent à rentrer dans leurs personnages. Cette fois ci, Auteuil a mieux maîtrisé la fluidité et malgré le papier collé d'avec le précédent Fanny, le film vit sa propre vie sans trop souffrir de la comparaison. C'est très impressionnant de voir en 2013 un film réalisé dans un tel académisme et avec autant d'authenticité. Quels soins aussi, à faire les décors et à reproduire le port de Marseille de l'époque, à rendre cette transparence de l'air si caractéristique de la Provence. Il y a dans cet exercice quelque chose de très rafraîchissant, artisanal et naturel qui me fait retrouver toute l'émotion et la joie d'aller au cinéma et d'en ressortir heureux. Vivement César...
Fan inconditionnel de la "trilogie de Raimu", et ayant bien aimé le Marius nouveau, j'ai adoré cette version de FANNY. Il faut dire que ce volet repose sur les personnages de Fanny et Panisse qui sont les rôles les mieux tenus de cette version. Victoire/Fanny est vraiment magnifique.
Un remake qui a les mêmes qualités et défauts que le précédent, une mise en scène vraiment fade manquant de tension, la musique pas très inspirée d'A Desplat, mais des acteurs superbes et très investit. Pour l'histoire qu'on ne se lasse pas de voir!!
Merci Mr Auteuil. Que d'émotions dans ce second volet ! un "remake" de toute beauté, plein de tact, de sincérité et d'humanité ! un moment fort vraiment ...on attend la suite avec impatience !
Après Marius, Fanny représente un volet plus dramatique de la saga marseillaise, les couleurs vives et chaudes sont remplacées par une tonalité plus sombre, plus intime. Daniel Auteuil, en suivant les jalons de Pagnol, concentre ici son propos sur le parcours de Fanny, et en fait le personnage le plus tragique, tiraillé par des sentiments contraires et incompatibles. La performance des acteurs est vraiment exceptionnelle du début à la fin, la tension est en permanence palpable alors que les instants de rire demeurent tout aussi savoureux. Victoire Bélezy livre une prestation impressionnante qui laisse entrevoir toute l'étendue d'un talent très prometteur. L'ensemble se laisse voir avec un très grand plaisir.
Sorti le même jour que "Marius", "Fanny" ne déçoit pas les attentes laissées par la fin du premier volet et au contraire, en rajoute quant à celui qui devrait venir. Plus dramatique, plus intense et plus fouillé, ce film reste dans la lignée du précédent, plein de charme et porté par la sincérité de l'adaptation que fait Daniel Auteuil, aussi investi dans son personnage (il campe un fabuleux César) que dans son rôle de réalisateur, restant simple mais cadrant avant tout les émotions des personnages et les magnifiques dialogues qu'ils prononcent. Ici, le charme de Victoire Belezy n'est que plus éclatant et Jean-Pierre Darroussin se montre plus convaincant que dans "Marius", le tout au service d'une intrigue qui, contre toute attente, se révèle passionnante malgré son manque d'originalité (Fanny, enceinte de Marius doit se marier pour sauver l'honneur de sa famille) grâce à des personnages attachants aux sentiments que l'on comprend.
L'image, magnifique, fait vite oublier ce que l'on connaît déjà... et on entre avec ravissement dans l'univers d'Auteuil. Les acteurs sont bourrés de talent et très justes. Fanny est remarquable. Encore énormément d'émotion, les larmes des acteurs sont aussi, à chaque fois, au bord de nos yeux, ça fonctionne ! Il faut absolument aller voir ces deux films, Marius et Fanny, ils font déjà partie de la légende Pagnol. Maintenant César, vite !
Meme si on connait déjà l 'histoire , on se laisse quand meme embarquer dans cette somptueuse adaptation. Le casting est vraiment bien trouvé. Vivement Cesar
Encore une adaptation de Pagnol ! C’est la première réaction que l’on peut entendre un peu partout lorsque l’on s’attaque à un classique du genre. Cette méfiance est vite balayée dans Fanny. Daniel Auteuil réussit à respecter l’univers de l’écrivain sans en faire trop et avec cette partie de la trilogie marseillaise, le réalisateur réussit à faire un peu oublier la précédente adaptation. Pastis, pétanque et bouillabaisse : voici les atouts de ce premier volet...
Fanny est enceinte de Marius parti naviguer autour du monde et probablement absent pour cinq ans. Considérée par sa propre mère comme une fille perdue, elle n'a guère d'autre choix que d'accepter la nouvelle demande en mariage de Monsieur Panisse, qui de son coté à 50 ans passés voit d'un très bon oeil le fait d'avoir enfin un fils ! César de son coté, pas dupe du fait que la future progéniture soit en fait son petit fils, voit au départ d'un mauvais oeil ce futur mariage, mais finit par l'accepter quand il se rend compte que Panisse est riche, très riche, et apportera tout ce dont aura besoin le jeune garçon dans sa future vie. Fanny se marie, accouche et quelques mois après réapparait Marius, en escale à Marseille. Les deux jeunes gens s'aiment toujours, et Marius se rend compte de ses erreurs passées, mais il est déjà bien trop tard... Que du bonheur, une fois de plus, c'est frais, on se laisse emporter et on regrette preque que le troisième opus de la trilogie ne soit pas sorti en meme temps que les deux autres ! On a hate ! Les acteurs sont très convaincants, Dniel Auteuil avait déjà fait ses preuves dans les Pagnol... Fanny alias Victoire Belezy est tout bonnement magnifique et Raphael Personnaz de faux airs d'Alain Delon à ses débuts ! 15/20 amplement mérités une fois de plus !
Une suite de "Marius" encore plus intense, plus dramatique, plus émouvante. Un grand hommage à Daniel Auteuil et à son équipe de comédiens qu'il est important de nommer : Victoire Belezy, Jean-Pierre Darroussin, Raphaël Personnaz, Marie-Anne Chazel, Nicolas Vaude, Daniel Russo, Ariane Ascaride, sans oublier Marcel Pagnol, sans qui, soulignons-le, ce beau projet n'aurait pu exister...