AlloCiné
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Votre avis sur Marius ?
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Franchement Auteuil est aussi fort que Raimu bien que différent mais tout aussi charismatique. Et il fallait oser ! Certaines scènes avec lui m'ont émue aux larmes ou à l'inverse m'ont fait éclater de rire. Quel acteur! Personaz joue bien, Victoire Bellezy bof bof mais au moins elle est belle et ça change de la tronche d'Orane Demasis, Fanny dans la première version, et surtout la meuf de Pagnol ce qui sans doute explique sa présence car franchement en plus d'être laide comme un pou elle jouait comme un pied ! Pour en revenir au film Auteuil a respecté le parti-pris d'origine faire une mise en scène théâtre puisqu' au départ la trilogie était une pièce. Bref, c'est une réussite tout comme La fille du puisatier. Chapeau.
Difficile d'égaler l'original avec ses morceaux de bravoure indépassables, Auteuil arrive néanmoins à retransmettre la sensibilité des personnages de manière honnête.
Pareil que pour Fanny du même réalisateur, j'aime beaucoup Daniel Auteuil et Jean-Pierre Darroussin qui sont d’excellents acteurs mais la je me demande s'ils ne régressent pas car c'est surjoué et on dirait qu'il récite un texte qu'ils n'auraient travaillé que la veille des prises de vue, franchement même si l'histoire est superbe, la mise en scène est ici un peu bancale, ce film n'arrive pas a la cheville de l'original réalisé par Monsieur Pagnol (Marcel) en personne et Alexander Korda, interprété par Raimu et Pierre Fresnay.
Voila donc je ne lui met que 2 étoiles.
Voila donc je ne lui met que 2 étoiles.
tony-76
Daniel Auteuil renoue avec Pagnol, derrière la caméra ! Après La fille du Puisatier en 2010, qui connut un grand succès, il s'attaque cette fois, à la célèbre trilogie : Marius, Fanny, César ! Si les deux premiers sont sortis en salles au mois de juillet, César n'est pas encore réalisé. Tourner dans le midi de la France a été une très grande joie, pour Daniel Auteuil, lui qui a grandi à Avignon. On retrouve dans le casting, Jean-Pierre Daroussin qui campe un bon Panisse. Marie-Anne Chazel est Honorine, la maman de Fanny. Daniel Auteuil est César et le duo gagnant, c'est bien sûr Marius et Fanny ! J'ai adoré Victoire Belezy qui est une Fanny, sublime. Et Raphaël Personnaz est vraiment un très bon acteur qu'on a vu récemment dans La Stratégie de la poussette et dans son nouveau qui est sorti Quai d'Orsay. Evidemment, c'est une histoire romantique / dramatique, mais Daniel Auteuil réussit totalement son adaptation. Les acteurs sont parfaits et l'univers de Pagnol est la garantie de passer un moment inoubliable, dans la gaieté et l'émotion. Allez maintenant je vais regarder le second épisode qui est Fanny !!
Pourquoi essayé de prendre un accent quand on l'a pas , c'est pathétique !! cette mauvaise imitation m'a gâcher l'envie de regarder ce film ....j'ai coupé au moment ou il paye le café a fanny au début du film , ça m’étais insupportable !!!
un Niçois lambda
un Niçois lambda
C'est très réussi et le comédien Raphaël Personnaz est un vrai marius resscussité (incroyable prestation). La petite Fanny déjà vue dans PBLV montre qu'il y a une vie après la série marseillaise. Le tout est très bien fait. S'il fallait vraiment chercher la petite bête, je suis déçue par la prestation de Marie-Anne Chazel qui ne s'adapte pas du tout à son rôle.
Il y a des textes, des histoires et surtout des interprétations qui passe à travers le temps et dont on se dit surtout qu’elles seront irremplaçables. C’est évidemment le cas de la trilogie de Marcel Pagnol : « Marius, Fanny et César » dont la mélodie du texte et la sensibilité forte de l’histoire est intimement liée à la personnalité de Raimu, surtout, mais également de Pierre Fresnay et d’Orane Demazis. Si les deux derniers manquent parfois de nuance dans leur jeu, indéniablement, le rôle de César est charnellement associé au charisme de Raimu. Et c’est bien là toute la difficulté de Daniel Auteuil, parvenir à faire oublier le comédien qui avait littéralement personnifié son personnage en 1931.
Et le premier constat, est redoutablement décevant, car le réalisateur, si l’on sent la passion du texte, ne parvient pas à égaler, son prédécesseur, voir-même, si l’on accepte l’idée de ne pas faire de mimétisme, s’en éloigne radicalement, et ne trouve jamais la bonne tonalité pour donner un contrepoids au personnage, y compris dans les colères si célèbre de César ou dans ces immenses moments de mauvaise foi. Si Daniel Auteuil avait réussi à trouver l’émotion juste dans son interprétation du puisatier dans son précédent film. Ici on sent que le texte et le charisme de l’œuvre sont un frein à la réussite du film. Et puis alors, surtout pourquoi avoir pris des comédiens parisiens pour faire chanter l’accent de Marseille. N’y a-t-il donc aucun talent dans la cité Phocéenne pour (re)donner vie à l’œuvre de Pagnol. Le film de l’auteur en 1931, reposait justement sur la personnalité de comédiens imprégnés par le cœur de la ville, par cette chanson permanente d’une cité qui vit de ses colères, de ses rires également qui se mêlent aux chants des cigales (du moins à l’époque de Pagnol !!!).
Et le premier constat, est redoutablement décevant, car le réalisateur, si l’on sent la passion du texte, ne parvient pas à égaler, son prédécesseur, voir-même, si l’on accepte l’idée de ne pas faire de mimétisme, s’en éloigne radicalement, et ne trouve jamais la bonne tonalité pour donner un contrepoids au personnage, y compris dans les colères si célèbre de César ou dans ces immenses moments de mauvaise foi. Si Daniel Auteuil avait réussi à trouver l’émotion juste dans son interprétation du puisatier dans son précédent film. Ici on sent que le texte et le charisme de l’œuvre sont un frein à la réussite du film. Et puis alors, surtout pourquoi avoir pris des comédiens parisiens pour faire chanter l’accent de Marseille. N’y a-t-il donc aucun talent dans la cité Phocéenne pour (re)donner vie à l’œuvre de Pagnol. Le film de l’auteur en 1931, reposait justement sur la personnalité de comédiens imprégnés par le cœur de la ville, par cette chanson permanente d’une cité qui vit de ses colères, de ses rires également qui se mêlent aux chants des cigales (du moins à l’époque de Pagnol !!!).
Caine78
Ah ba voilà ! Le cinéma français est donc encore capable en 2013 de nous offrir une belle photographie et une magnifique musique signée par un Alexandre Desplat plus inspiré que jamais. J'ai à ce titre pris beaucoup de plaisir à voir Marseille éclairée d'aussi jolie manière, la chaleur de la ville et son ambiance si particulière s'avérant bien rendue. Et puis on en revient toujours au même point : lorsqu'on a une belle histoire à raconter, tout devient d'un coup plus simple. Celle de « Marius » ne fait pas exception et nous touche à plusieurs reprises, les motivations de chacun étant développés de façon convaincante, si bien que le récit reste souvent crédible. De plus, l'interprétation est assez bonne, notamment Raphaël Personnaz, confirmant son talent film après film, et la touchante Victoire Bélézy (comme quoi, on peut avoir tourner dans « Plus belle la vie » et avoir un minimum de talent!). Malheureusement, Pagnol a beau être un raconteur hors-pair, et Daniel Auteuil l'un de ses plus fidèles disciples, lorsqu'on est conservateur (voire un peu réac), difficile de ne pas le voir. Il est ainsi bien difficile de ne pas sourire devant certaines situations assez ridicules (quoi ??!! Un homme et une femme qui couchent avant le mariage ??? Oh mon Dieu!!!!!!!!) rendant parfois l'œuvre assez énervante, tout comme certaines réactions complètement démodées au point d'en être surréalistes. Je veux bien que ce soit un autre temps, mais personne n'a obligé Auteuil à se lancer dans le remake d'une trilogie datant des années 30 non plus ! Malgré tout, j'ai réussi à passer vaguement outre ces considérations moyenâgeuses pour apprécier l'essentiel : une émouvante histoire d'amour, narrée avec talent et sensibilité, me donnant (quand même) envie de connaître la suite.
Lors du visionnage de ce film, je me suis par la suite rendue compte que ce dernier était en fait le premier épisode avant celui de "Fanny". Ceci ne m'a pas empêché d’apprécier l'ensemble du long-métrage. Je dois dire que je préfère quand même cet épisode "Marius" où toute l'histoire amoureuse se développe. Bien que ceci n'en sera jamais mon style de film, je dois avouer qu'il arrive à bien faire passer le temps sans s'ennuyer. En ce qui concerne le reste de la qualité technique, j'en retiens les mêmes propos que dans ma critique de Fanny.
Ciné2909
Après La fille du puisatier, Daniel Auteuil continue de nous faire redécouvrir l’univers de Marcel Pagnol en adaptant La Trilogie Marseillaise avec ses 2 premiers volets Marius & Fanny. Les vedettes se nomment Victoire Belezy & Raphaël Personnaz et ça saute aux yeux, ils forment un magnifique couple à l’écran ce qui est déjà un bon point de départ. Pour le reste, on ne peut pas dire que le réalisateur français ait fait preuve d’audace puisque les 2 films sont d’un grand classicisme ce qui facilite en même temps le sentiment nostalgique qu’éprouveront certains spectateurs. Evidemment, ça n’enlève en rien à leurs qualités ; les seconds rôles sont savoureux (avec notamment un beau duo Chazel /Ascaride), les accents chantants et surtout les dialogues de Pagnol qui font toujours autant rire. Ne reste plus qu’à attendre la conclusion de tout ça avec César.
Monsieur AUTEUIL,
Mais où est passé l'esprit PAGNOL ?
Mais où est le soleil, la Provence, l'accent du midi et tout ce qu'il implique ?
C'est terne, pas plus de charme, pas d'accent et encore moins de soleil...
Des scènes mémorables (partie de cartes) plongée dans l'ombre d'un coin de café digne d'un film noir.
On ne sait si on se trouve dans le SUD ou les bas-fond new-yorkais.
Fanny, à éviter.
Mais où est passé l'esprit PAGNOL ?
Mais où est le soleil, la Provence, l'accent du midi et tout ce qu'il implique ?
C'est terne, pas plus de charme, pas d'accent et encore moins de soleil...
Des scènes mémorables (partie de cartes) plongée dans l'ombre d'un coin de café digne d'un film noir.
On ne sait si on se trouve dans le SUD ou les bas-fond new-yorkais.
Fanny, à éviter.
Marius n'est pas a la hauteur de sa précédente version, il y a serte une bonne qualité d’image mais les décors sont carton et fait en studio ce qui est dommage car dans cette nouvel version nous désirions voir un-peu plus de décors Marseillais ou tout simplement du Sud. Les acteurs sont bon mais pas assez mis en valeur, ont voit bien que c'est un film a petit budget (les acteurs garde les mêmes habits, il n'y a pas énormément de figurent) puis le film n'est pas asse ouvert au monde extérieur, tellement que cette nouvelle version parait être un huis clos, et l'autre gros autre problème est que Daniel Auteuil n'arrive pas a contrasté l'humour et les sentiments fort ce qui le gâche fortement. Asse décevant mais peut paraître intersectent si vous n'avez pas vue la version originale que je vous conseil avent de regarder ce remake de Daniel Auteuil. Donc a regarder si vous avez une heure 33 min a perdre pour comparer les deux versions.
Je ne suis vraiment pas fan du cinéma francais mais une fois encore je tire mon chapeau à Daniel Auteuil qui continue sur sa lancée...Après Manon des sources, Jean de florette ou encore la fille du puisatier, il fallait etre vraiment inspiré pour nous faire revivre ses instants de cinéma avec autant de souffle sans tomber dans le revu. La saga Pagnol continu donc avec Marius et Fanny. Bon.
Je ne suis allé voir que Marius pour l'instant mais je compte bien voir Fanny un peu plus tard. Mon verdict ?
J'ai toujours apprécié ce genre de cinéma simple et classique qui met en scène des intrigues délicates avec une fraîcheur et un jeu d'acteur comme celui ci. Daniel Auteuil dans son élément, toujours agréable a regarder et Victoire Bélézy joue bien. Quoiqu'un peu maladroite par moment car son jeu d'actrice est parfois disons... forcé ?
Quoi qu'il en soit le scénario est irréprochable et les tons, l'atmosphère et les couleurs, la lumière en font un film à la mise en scène originale.
En bref un film vrai, simple, qui tire les sentiments et nous fait passer par bien des états.
Je ne suis allé voir que Marius pour l'instant mais je compte bien voir Fanny un peu plus tard. Mon verdict ?
J'ai toujours apprécié ce genre de cinéma simple et classique qui met en scène des intrigues délicates avec une fraîcheur et un jeu d'acteur comme celui ci. Daniel Auteuil dans son élément, toujours agréable a regarder et Victoire Bélézy joue bien. Quoiqu'un peu maladroite par moment car son jeu d'actrice est parfois disons... forcé ?
Quoi qu'il en soit le scénario est irréprochable et les tons, l'atmosphère et les couleurs, la lumière en font un film à la mise en scène originale.
En bref un film vrai, simple, qui tire les sentiments et nous fait passer par bien des états.
Fan inconditionnelle de Pagnol, j'ai adoré ce film. Belles images, belle lumière et répliques cultes... tout y était, même l'accent non forcé (ceux qui pensent le contraire ne connaissent de Marseille que la banlieue nord dont on nous rebat les oreilles sans arrêt).
Et pour moi, nulle nostalgie du film en noir et blanc et des grands acteurs de leur temps ... d'avant !!
Et pour moi, nulle nostalgie du film en noir et blanc et des grands acteurs de leur temps ... d'avant !!
Yves G.
Il ne faut pas être marseillais pour être familier de la trilogie de Pagnol et quelques une de ses répliques d'anthologie. Qui ne connaît pas la partie de cartes ("Tu me fends le cœur"), la recette du Picon grenadine (quatrième tiers inclus) ou les rodomontades d'Escartefigue ("la marine nationale, elle t'emmerde !")
Créé en 1929, Marius connut un succès immédiat et fut rapidement porté à l'écran. Fanny suivit l'année suivante.
Le cinéma parlant en était à ses balbutiements et Pagnol, qui avait délégué la réalisation de Marius à Alexander Korda puis celle de Fanny à Marc Allégret, n'a jamais prétendu être un grand cinéaste.
Mais il réussit, à partir d'un scénario de roman-photo, à peindre l'esprit marseillais : des personnages hauts en couleurs dont les accès de colère ne durent jamais longtemps, une faconde irrésistible, le tout assaisonné à l'accent méridional.
80 ans ont passé et Daniel Auteuil - qui fut jadis un Ugolin d'anthologie dans les adaptations de Claude Berri de Jean de Florette et de Manon des sources - adapte la trilogie.
Il se montre d'une fidélité irréprochable à l'égard des originaux, reproduisant à l'identique l'intrigue, les dialogues, les cadrages (manquent toutefois les plans larges du Vieux Port et de son pont transbordeur détruit en 1944).
Tout sonne faux dans cette adaptation besogneuse : l'accent forcé des acteurs, les décors de carton pate, la musique envahissante d'Alexandre Desplat.
Et pourtant, malgré tout, l'humour d'abord, l'émotion ensuite parviennent à percer.
Preuve de la force de l'œuvre de Pagnol qui parvient, à travers le temps, à résister à la médiocrité des adaptations qui en sont faites.
Créé en 1929, Marius connut un succès immédiat et fut rapidement porté à l'écran. Fanny suivit l'année suivante.
Le cinéma parlant en était à ses balbutiements et Pagnol, qui avait délégué la réalisation de Marius à Alexander Korda puis celle de Fanny à Marc Allégret, n'a jamais prétendu être un grand cinéaste.
Mais il réussit, à partir d'un scénario de roman-photo, à peindre l'esprit marseillais : des personnages hauts en couleurs dont les accès de colère ne durent jamais longtemps, une faconde irrésistible, le tout assaisonné à l'accent méridional.
80 ans ont passé et Daniel Auteuil - qui fut jadis un Ugolin d'anthologie dans les adaptations de Claude Berri de Jean de Florette et de Manon des sources - adapte la trilogie.
Il se montre d'une fidélité irréprochable à l'égard des originaux, reproduisant à l'identique l'intrigue, les dialogues, les cadrages (manquent toutefois les plans larges du Vieux Port et de son pont transbordeur détruit en 1944).
Tout sonne faux dans cette adaptation besogneuse : l'accent forcé des acteurs, les décors de carton pate, la musique envahissante d'Alexandre Desplat.
Et pourtant, malgré tout, l'humour d'abord, l'émotion ensuite parviennent à percer.
Preuve de la force de l'œuvre de Pagnol qui parvient, à travers le temps, à résister à la médiocrité des adaptations qui en sont faites.
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