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Gonnard
248 abonnés
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2,5
Publiée le 19 février 2014
Comme beaucoup, l'annonce de la sortie de la nouvelle trilogie m'a laissé dubitatif. Non pas que j'étais fan de la version première, mais parce que cela sentait le commercial à plein nez. Alors que je préparais déjà un stock de fléchettes à lancer sur l'écran à chaque apparition de Daniel Auteuil, j'ai bien dû rendre les armes. C'est un très bel hommage porté à bout de bras par un Auteuil plus marseillais que nul autre. Un accent impeccable, un jeu tout en subtilité, une humanité admirable. Mais si Auteuil est très bien secondé par Victoire Belezy et Jean-Pierre Darrousssin,Raphaël Personnaz et surtout Marie-Anne Chazel m'ont semblé vraiment un ton en dessous. En somme, l'inégale qualité du casting m'a laissé une impression mitigée. Après, "Marius" reste assez proche de la première version, c'est-à-dire admirable quant aux dialogues mais ennuyeux à suivre car sans rythme et trop linéaire.
Marius et Fanny. Le risque était bien présent de vouloir comparer cette œuvre à l'originale. Très bonne surprise, beaucoup de tendresse et d'émotion. Fanny est ici à croquer, Marius touchant dans sa naïveté d'homme. Un grand bravo à Daniel Auteuil pour ces deux excellents moments de cinéma.
Marius de Pagnol. Tout le monde connait. Justement, on connait trop. Pas de surprise et finalement, le thème est un peu vieillot. Les acteurs font ce qu'ils peuvent....
Tous ceux qui suivent d’assez près le parcours de Daniel Auteuil connaissent l’admiration de l’acteur pour Marcel Pagnol et surtout ce que sa filmographie doit à son œuvre. C’est en 1986 alors que sa carrière pourtant déjà bien fournie (24 films au compteur) n’arrive pas décoller qu’il peut enfin sortir des rôles de post-adolescents têtes à claques dans des comédies certes amusantes mais un peu faciles qui ne l’aident pas à envisager les rôles de l’âge mûr. Brutalement avec la complicité de Claude Berri et en deux films tirés de l’œuvre de l’auteur provençal (« Jean de Florette », « Manon des sources »), Auteuil va changer de statut et montrer l’étendue de son talent que peu sans doute supposaient aussi grand et surtout aussi protéiforme. Il paraît donc presque naturel que l’acteur aujourd’hui au sommet du cinéma français rende hommage à Pagnol qui il faut bien le dire est un peu tombé aux oubliettes. La soixantaine venue, Auteuil ne peut plus endosser les rôles emblématiques que Fernandel en ses meilleures années avait très haut porté comme le bossu de « Naïs », le rémouleur de « Regain », le naïf prétentieux du « Schpountz » ou encore le commis fermier transis d’amour d’ « Angèle ». C’est plutôt du côté de Raimu que désormais son nouveau statut le guide. Quand on parle de Raimu et de Pagnol, la fameuse trilogie « Marius », « Fanny », « César » s’impose. Pour se rôder et peut-être aussi pour prendre la température du public et de la critique, Auteuil prudent s’était testé sur « La fille du puisatier ». On ne prend pas la suite si facilement du grand Raimu et Auteuil le sait bien. Né à Alger puis élevé à Avignon, l’acteur a déjà dans ses veines le tropisme méridional ce qui est à la base la condition première pour parler correctement « avé l’assent ». S’étant chargé lui-même du scénario, Auteuil sait bien que plus que l’histoire somme toute très simple, ce sont les personnages qui font tout le sel de la trilogie qui se déroule essentiellement en intérieur. Tout le soleil de Marseille doit donc passer à travers les dialogues échangés entre les personnages. L’acteur, metteur en scène en patriarche doit donc donner le là à tous ses partenaires et c’est un César plus en nuances qu’il nous offre dont les colères sont moins homériques que celles dont nous gratifiait Raimu mais dont les doutes intérieurs sont plus transparents. Le César d’Auteuil est sans doute moins hâbleur mais certainement plus torturé que celui de Raimu. Jean-Pierre Darroussin est certes parisien mais fidèle acteur de Robert Guédiguian, réalisateur exclusivement marseillais il a depuis longtemps compris l’esprit des gens du midi. Il a la lourde tâche de succéder à l’immense Charpin dans le rôle de Panisse mais son métier lui permet de compenser en humanité ce qui lui manque en gouaille et en malice. Pour le couple d’amoureux il fallait suppléer à Pierre Fresnay et à Orane Demazis qui n’étaient pas l’atout majeur du film en raison de leur âge un peu avancé (34 et 37 ans) au moment du tournage qui ne pouvait leur donner l’innocence et la fougue que la situation exigeait. C’est donc une vraie trouvaille que le couple formé par Raphaël Personnaz et Victoire Belezy tout à fait crédibles tous les deux même si on peut reprocher à Auteuil d’avoir plus qu’exagérément mis en valeur la ressemblance frappante de Personnaz avec le Delon des débuts. Daniel Russo et Marie-Anne Chazel complètent fort bien la distribution. Si l’ensemble est convaincant, il est surtout agréable de voir le plaisir évident qu'Auteuil prend à se frotter à la légende et à être parvenu à remettre au goût du jour une trilogie qui était arrivée immaculée jusqu’au XXIème siècle. Sur sa lancée, il va être difficile pour l’acteur de laisser échapper « La femme du boulanger », véritable fait d’arme d’un Raimu triomphant pour son avant-dernière collaboration avec Pagnol. Il ne reste peut-être plus dans l’esprit d’Auteuil qu’à trouver sa « Pomponnette ».
Je n'avais que très peu d'informations sur ce film, simplement que Daniel Auteuil réalisait. N'ayant pas vu son premier long métrage dans ce rôle je n'avais pas appréhensions particulière. A la première demi-heure j'étais plus que dubitatif. On dirait du théâtre de boulevard avec l'accent marseillais et les cigales en bande son.
Ce que j'ai trouvé dramatique c'est que tout était surjoué comme dans les mauvaises pièces. Les acteurs en faisaient des tonnes et des tonnes. Je veux bien comprendre que c'est du Pagnole, que ce sont des marseillais. Mais tout de même il y a des limites.
Bien que le souvenir de Raimu soit lointain dans ma mémoire il ne me semble pas que c'était à ce point. Là s'en est carrément à la virgule. J'ai véritablement trouvé l'interprétation consternante (hormis celle d'Auteuil qui me parus en moyenne juste). Marius ne véhiculait que des émotions bi-dimentionelles. Fanny, une catastrophe, tout dans l'outrance. Honorine tenait plus de Marie-Anne Chazel que de son personnage de la pièce. Darroussin mouais, ça passe encore.
Après le film est beaucoup trop court. Ce qui rend le déroulement de l'histoire et des scènes pathétique. C'est du Pagnole à la sauce Plus Belle la Vie (les résumés des épisodes précédent en moins
Et durant les scènes, plus le ton monte, plus l'accent phocéen s’estompe. Il disparait même à plusieurs reprise ce qui est le constat d'un sérieux manque de professionnalisme de la production.
En somme. Une production probablement trop ambitieuse pour les moyens disponibles. Deux films assemblé à la va vite pour un résultat très décevant.
Imaginez le sud de la France. Ses terrasses, ses cigales, ses jeux de cartes, son alcool, son soleil et son fameux accent! Tout est réuni dans l'adaptation réussi du livre de Pagnol! On se retrouve le siècle dernier, avec Marius et Fanny qui se connaissent depuis longtemps, et ne se disent pas encore qu'ils s'aiment. La suite est tantôt comique, tantôt tragique (j'ai trouvé le comportement de Marius psychologiquement envers son père assez cruel, à la vue de ce qu'il veut faire du futur. Malheureusement c'est un choix cornélien.). J'ai adoré les images qui ont des couleurs chaudes (ça fait du bien en décembre), les acteurs qui touchent, la caméra dirigée par Daniel Auteuil qui joue aussi le rôle du père. Tout est à tomber, une histoire romantique à laquelle on s'attache facilement et des valeurs qui vont à l'encontre des autres. Il faudra faire des choix qui feront souffrir certains pendant que d'autres profiteront de ceux-ci. Enfin, on voit de très beaux plans sur la mer. La seule chose qui manque, ce sont peut-être des plans de la campagne du sud de la France, que j'adore! Très bon film, j'ai adoré! Plus qu'à voir sa suite.
Daniel Auteuil réussit là un coup de maître. Un hommage particulier à Raphaël Personnaz et Victoire Belezy qui font passer une émotion beaucoup plus intense que Orane Demazis et Pierre Fresnay.
Un immense classique du cinéma populaire français réadapté par Daniel Auteuil qui a su rester fidèle au matériau d'origine. Les dialogues savoureux transpirent la Provence bien servie par un excellent casting. 80 ans d’écart séparent les les films originaux et ceux là, et cela se ressent quelque peu dans le propos. Mais c'est dans "Fanny" deuxième volet du diptyque que toute la beauté du texte de Marcel Pagnol prend on envol grâce à l'authenticité des personnages et à la simplicité des sentiments.
Deux ans après "La fille du puisatier", Daniel Auteuil réussi une fois de plus, et avec émotions, à notre transmettre sa passion pour les contes de Pagnol. Chez lui, rien de très compliqué, seulement l'amour, conté avec le plus bel accent qui soit. Passé une phase d'adaptation à un jeu très théâtrale fidèle aux années 30, le duo Auteuil/Chazel nous fait passer un moment touchant et dépaysant.
Voici un film qui rend honneur à Marcel Pagnol. L'histoire simple est embellie par les dialogues, l'image et le jeu d'acteur. Rien à redire, un très bon moment, digne des vieux classiques français.
J ai adoré. Tout est parfait dans ce film :scénario, acteurs, l humour, sauf une chose, je ne comprends pas, pourquoi il a fallu séparer les épisodes et faire deux films. Marius se termine brusquement et on est oblige de voir la suite '' Fanny''. Sinon les films sont des chefs d oeuvre.
Jolie comédie française. C'est rare d'en voir d'aussi bonnes ! L'interprétation est très juste, musique élégante, costumes et lieux d'époque, histoire basée sur une nouvelle de Marcel Pagnol.