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Guiciné
167 abonnés
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2,5
Publiée le 17 juillet 2013
Sans conteste, Daniel Auteuil a une véritable passion pour l'œuvre de Pagnol, mais n'a pas su y mettre une patte personnelle, pour que nous puissions y voir un intérêt supplémentaire à la version originale. Dommage car les acteurs sont magnifiques et l'histoire est superbe.
Marius c'est l'apéritif, la mise en bouche...à savourer sans modération. Après c'est le plat de résistance avec "Fanny" j'en suis sortie toute "émotionnée" peuchère. Courez-y !
Il n'y a malheureusement pas que l'accent qui sonne faux. Les décors, le cadrage, les enchaînements ainsi que la bande son sont aussi mauvais que les acteurs qui peinent à être crédibles en essayant de reproduire une façon de parler qui leur échappe. Il n'y a dans ce ramassi de maladresse aucune idée du sud et encore moins de Pagnol. Claude Berry avait su choisir des acteurs crédibles. Daniel Auteuil en Ugolin c'était parfait, en César c'est peu concluant et en réalisateur c'est une erreur...pour ne pas dire une horreur .
Pas mal, les comédiens et le casting est plutôt réussi, les paysages marseillais sont toujours sympathiques à contempler mais le rythme méditerranéen du film ne m'a pas fait décoller au plafond malheureusement
Ici, Daniel Auteuil signe une belle adaptation d'un texte vu, revu, avalé, digéré - recraché même - des milliers de fois. On reproche souvent aux acteurs (Raphaël Personnaz et Victoire Belezy en tête) de forcer l'accent. Que dire si ce n'est qu'on nous livre ici une carte postale, un petit cliché, alors bien évidemment ce risque d'être folklorique et peu naturel en un sens. Quoiqu'il en soit, il ressort de ce film un côté très théâtral, dans ses prises de vues statiques. Une scénographie haute en couleurs, et ultra kitsch. Daniel Auteuil formidable en César, père avare de sentiments néanmoins fou de sa progéniture. Un géant, face a Marie Anne Chazel pleine de vie. Une tension entre Raphaël Personnaz et Victoire Belezy qui ne nous laisse pas insensibles. Un film populaire, fidèle a Pagnol, fidèle a l'esprit du sud. N'en déplaise aux bobos-hipsters-élitistes.
Tout de suite, balayons la comparaison d'avec la version originale. Personne ne jouera plus jamais comme les Charpin, Raimu, Fresnay, Rouffe, Demazis, Vattier et les autres. Le film originel était une chorégraphie d'une harmonie envoûtante et si fragile dans l'émotion. A force d'épurer les dialogues et simplifier les scènes, Auteuil déstabilise cette harmonie et fluidité si bien que parfois certains dialogues deviennent incohérents et brutaux. Les scènes deviennent hachées et perdent en émotions. Le recentrage de l'histoire sur les deux amoureux nuit aussi à la fluidité. Enfin malgré tout, c'est pas mal, et si cela peut faire redécouvrir le légendaire Pagnol chez les ados c'est super.
En quelques mots : une très bon film ! On est littéralement plongés dans l'univers du livre, Daniel Auteuil respecte à la perfection les écrits de Marcel Pagnol. Tous les acteurs sont excellents. Bien sûr, petit coup de cœur pour Raphaël Personnaz qui campe à merveille le rôle du beau Marius. Victoire Belezy est elle aussi très convaincante dans le rôle de Fanny. En bref, ça fait du bien de voir de nouvelles têtes, au premier plan, dans le cinéma français. Quant à Marie-Anne Chazel et Jean-Pierre Darroussin, ils sont toujours aussi bons. Que l'on connaisse l'histoire ou pas, que l'on est vu les précédentes adaptations ou non, ce film est à voir ! Une jolie interprétation plongée dans des prises de vues absolument magnifiques.
CATASTROPHIQUE JE SUIS DE MARSEILLE ET LES PAGNOL SONT SACRE DÉJÀ AVEC " LA FILLE DU PUISATIER " GROSSE DÉCEPTION MAUVAIS ALORS LA, MARIUS .FANNY. NUL L’ACCENT EST TROP FORCER C'EST DU N'IMPORTE QUOI ILS RÉCITE TOUS QUEL DOMMAGE D'AVOIR MASSACRE CES 2 FILMS MIEUX TOUT STOPPER MONSIEUR AUTEUIL çà NE VOUS VA PAS DU TOUT DE TOUCHER AU PAGNOL EN TOUT CAS VOUS AVEZ TUER LES 2 FILMS QUE VOUS VENEZ DE TOURNER ET VOUS NOUS TUER NOUS CAR CEUX SONT NOS RÉFÉRENCES DU CIMEMA MARSEILLAIS LAISSER NOUS NOS PAGNOL ALLER PLUTÔT FAIRE LA SUITE DU PLACARD OU AUTRE PAS LES PAGNOL
Premier opus de la « trilogie marseillaise » adaptée de l’œuvre de Marcel Pagnol, Marius a pour argument principal une tragédie romantique servant de prétexte à une image très romancée du Vieux-Port marseillais du début du vingtième siècle. Le travail d’adaptation de Daniel Auteuil a, comme pour La fille du puisatier, pour motivation première de rester parfaitement fidèle aux textes initiaux, donnant aux dialogues la patte méditerranéenne et si rafraîchissante de l’écriture de Pagnol. Le gros souci est justement le même que dans son précédent film, c'est à dire le recours à des acteurs parisiens dont l’accent forcé rend le jeu terriblement hermétique. Ce ne sont donc que les échanges entre Daniel Auteuil et Marie-Anne Chazel qui garde une certaine crédibilité. De la même manière, les décors manquent terriblement de ce charme phocéen qui devait faire l’identité du film mais les belles musiques que signe Alexandre Desplat parviendraient presque à nous faire oublier la superficialité de cette reconstitution. En tout cas, tout cela n'est pas assez motivant pour donner envie d'aller voir Fanny.
Avec Marius, Daniel Auteuil crie à nouveau son amour pour l'oeuvre de Marcel Pagnol et ce premier film de la trilogie marseillaise ne manque pas de charme. Décor planté dans la cité phocéenne, Auteuil plonge son spectateur dans l'entre deux guerres provençal au son des accents anisés et des cigales, la tragédie prend alors place, les personnages sont extrêmement attachants et globalement bien joués, à ce titre les confrontations Auteuil-Chazel sont savoureuses alors que Raphaël Personnaz semble parfois un peu trop appuyer l'accent mais parvient aussi régulièrement à se mettre en valeur. De façon plus générale, la prestation de l'ensemble des comédiens est sans réelle fausse note. De nombreuses scènes allient en quelques plans rires et frissons, et c'est bien là un grand pari de remporté ! De façon générale, l'intensité des situations et des sentiments contrebalance les quelques longueurs. L'ensemble est très frais, bercé par de superbes couleurs et même si la réalisation est assez académique, le dépaysement est garanti !
Daniel Auteuil revient encore une fois à son amour pour Marcel Pagnol en adaptant ce que l'on appelle "La Trilogie Marseillaise". Dans ce premier volet, il nous met tout de suite dans le bain : le film fleure bon la Provence, les décors de studio à l'ancienne et la nostalgie d'une certaine époque où l'on faisait les films autrement. Cette sincérité permet à Auteuil de ne pas se calquer sur les précédentes adaptations et de livrer sa propre version, confiant avec intelligence le rôle principal à Raphaël Personnaz, acteur formidable qui s'avère d'une incroyable justesse dans le rôle de Marius face à la jeune Victoire Belezy, pleine de charme dans le rôle de Fanny. Si l'histoire est toujours aussi simple, elle nous touche par la façon dont elle se complique seulement par la volonté des personnages et non pas par leurs sentiments (c'est quand même frustrants de voir Marius et Fanny s'aimer un moment sans qu'ils ne se décident à se déclarer). La mise en scène est simple, faisant parfois ressortir le côté théâtral mais charme beaucoup par ses superbes décors et à la composition de Daniel Auteuil, investi aussi bien dans son rôle que dans l'écriture et la réalisation. Finalement, ce sont Jean-Pierre Darroussin et Marie-Anne Chazel qui sont les moins convaincants mais tant pis puisqu'ils ne sont que secondaires.
J'y suis allé à reculons et j'ai été agréablement surpris ! d'ailleurs je confirme que le jeu d'acteur est haute tenue ! Daniel Auteuil joue un poignant Cesar, à la perfection. L'histoire n'est pas nouvelle mais on respire la vraie Provence dans cette succulente adaptation...