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    Marius
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    3,8
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    305 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 209 abonnés 4 193 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2013
    Tous ceux qui suivent d’assez près le parcours de Daniel Auteuil connaissent l’admiration de l’acteur pour Marcel Pagnol et surtout ce que sa filmographie doit à son œuvre. C’est en 1986 alors que sa carrière pourtant déjà bien fournie (24 films au compteur) n’arrive pas décoller qu’il peut enfin sortir des rôles de post-adolescents têtes à claques dans des comédies certes amusantes mais un peu faciles qui ne l’aident pas à envisager les rôles de l’âge mûr. Brutalement avec la complicité de Claude Berri et en deux films tirés de l’œuvre de l’auteur provençal (« Jean de Florette », « Manon des sources »), Auteuil va changer de statut et montrer l’étendue de son talent que peu sans doute supposaient aussi grand et surtout aussi protéiforme. Il paraît donc presque naturel que l’acteur aujourd’hui au sommet du cinéma français rende hommage à Pagnol qui il faut bien le dire est un peu tombé aux oubliettes. La soixantaine venue, Auteuil ne peut plus endosser les rôles emblématiques que Fernandel en ses meilleures années avait très haut porté comme le bossu de « Naïs », le rémouleur de « Regain », le naïf prétentieux du « Schpountz » ou encore le commis fermier transis d’amour d’ « Angèle ». C’est plutôt du côté de Raimu que désormais son nouveau statut le guide. Quand on parle de Raimu et de Pagnol, la fameuse trilogie « Marius », « Fanny », « César » s’impose. Pour se rôder et peut-être aussi pour prendre la température du public et de la critique, Auteuil prudent s’était testé sur « La fille du puisatier ». On ne prend pas la suite si facilement du grand Raimu et Auteuil le sait bien. Né à Alger puis élevé à Avignon, l’acteur a déjà dans ses veines le tropisme méridional ce qui est à la base la condition première pour parler correctement « avé l’assent ». S’étant chargé lui-même du scénario, Auteuil sait bien que plus que l’histoire somme toute très simple, ce sont les personnages qui font tout le sel de la trilogie qui se déroule essentiellement en intérieur. Tout le soleil de Marseille doit donc passer à travers les dialogues échangés entre les personnages. L’acteur, metteur en scène en patriarche doit donc donner le là à tous ses partenaires et c’est un César plus en nuances qu’il nous offre dont les colères sont moins homériques que celles dont nous gratifiait Raimu mais dont les doutes intérieurs sont plus transparents. Le César d’Auteuil est sans doute moins hâbleur mais certainement plus torturé que celui de Raimu. Jean-Pierre Darroussin est certes parisien mais fidèle acteur de Robert Guédiguian, réalisateur exclusivement marseillais il a depuis longtemps compris l’esprit des gens du midi. Il a la lourde tâche de succéder à l’immense Charpin dans le rôle de Panisse mais son métier lui permet de compenser en humanité ce qui lui manque en gouaille et en malice. Pour le couple d’amoureux il fallait suppléer à Pierre Fresnay et à Orane Demazis qui n’étaient pas l’atout majeur du film en raison de leur âge un peu avancé (34 et 37 ans) au moment du tournage qui ne pouvait leur donner l’innocence et la fougue que la situation exigeait. C’est donc une vraie trouvaille que le couple formé par Raphaël Personnaz et Victoire Belezy tout à fait crédibles tous les deux même si on peut reprocher à Auteuil d’avoir plus qu’exagérément mis en valeur la ressemblance frappante de Personnaz avec le Delon des débuts. Daniel Russo et Marie-Anne Chazel complètent fort bien la distribution. Si l’ensemble est convaincant, il est surtout agréable de voir le plaisir évident qu'Auteuil prend à se frotter à la légende et à être parvenu à remettre au goût du jour une trilogie qui était arrivée immaculée jusqu’au XXIème siècle. Sur sa lancée, il va être difficile pour l’acteur de laisser échapper « La femme du boulanger », véritable fait d’arme d’un Raimu triomphant pour son avant-dernière collaboration avec Pagnol. Il ne reste peut-être plus dans l’esprit d’Auteuil qu’à trouver sa « Pomponnette ».
    Stephenballade
    Stephenballade

    404 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 septembre 2019
    Entre Daniel Auteuil et Marcel Pagnol, c’est une histoire d’amour qui commença dès 1986 avec le diptyque de Claude Berri. Il faut dire que "Jean de Florette" et "Manon des sources" eurent leur succès et offrirent à l’acteur un rôle dans lequel il excella. Puis beaucoup d’années passèrent avant qu’il n’ose enfin se lancer dans des remakes très périlleux. Encouragé par le bon accueil de "La fille du puisatier" en 2011, il s’attaqua dès l’année suivante à un monument : la trilogie "Marius", "Fanny" et "César". Malheureusement, il n’a pas su reconduire ici les recettes qui lui auraient permis de se sortir plus qu’honorablement d’un très possible fiasco. Eh oui le défi était de taille, tout simplement parce que Pagnol, ce sont de belles histoires de la Provence. Ce sont aussi des films en noir et blanc, retranscrivant le charme désuet d’une époque révolue. Ce sont ces films portés hauts en couleurs par une kyrielle d’acteurs aujourd’hui disparus, mais dont le talent semblait être fait pour les adaptations cinématographiques des romans et pièces de théâtre écrits par le fils d’Aubagne. Dans "Marius" nouvelle version, le cinéaste prend la place de Raimu. Et il est évident que Daniel Auteuil est loin d’avoir le charisme du regretté Raimu. Même chose pour Jean-Pierre Darroussin (à la place de Fernand Charpin) visiblement encombré par le rôle de Panisse, ou encore Marie-Anne Chazel qui n’a pas l’air d’y croire vraiment et qui du coup a bien du mal à convaincre en Honorine. En somme, aucun personnage n’est pour ainsi dire attachant. Pour preuve, je me suis surpris à mettre la silhouette des acteurs d’antan sur les différents personnages, mais le souci est que les voix n’étaient pas raccord. Même l’accent marseillais a eu tendance à sonner faux tant il paraît forcé par moments. Et c’est d’autant plus flagrant que ce "Marius" version 2012 possède un scénario quasi conforme au film originel, surtout quand celui-ci est resté en mémoire ! Bon certes il y a bien quelques variantes, comme la scène d’ouverture, ou comme la partie de belote qui se déroule non plus sur la terrasse mais à l’intérieur du café. Il y en a d’autres bien sûr mais l’impression de copié collé est bien là pour tous ceux qui ont la chance de connaître l’œuvre originelle. Encore que si plus de libertés par rapport à l’œuvre de base avaient été prises, elles auraient été sûrement mal vues à la fois par la critique officielle et les spectateurs. Alors on peut se poser la question quant à l’utilité d’un remake, en particulier quand le film d’origine est pour ainsi dire parfait. D’accord il y en a qui n’apprécient guère les films en noir et blanc. Mais à ce compte-là, autant intégrer un peu d’originalité dans le traitement. Mais pour cela, il faut être un minimum inspiré. Eh bien même pas ! Alors ce remake perd toute sa pertinence. D’autant que les décors sentent les studios à plein nez par leur aspect carton-pâte très visible sur certains plans, ce qui a pour inconvénient de faire perdre le grain de l’époque. Aussi j’ai l’impression que cette nouvelle version a été faite avec les moyens du bord, autrement dit à prix discount, bien que je ne suis pas très sûr que tourner en studios revienne forcément moins cher car il faut tout reconstituer. Ce qui est en revanche certain, c’est que Fanny est toujours propre sur elle alors qu’elle est censée être une vendeuse de poissons. Bon c’est vrai, elle passe plus de temps à convoler qu’à s’adonner à l’activité artisanale. Bref, ce remake est passé totalement à côté : aucune authenticité ne ressort, alors comment le spectateur peut-il être charmé ? Chers allocinéens, préférez "Marius" millésime 1931.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    60 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2014
    Touchant, revigorant, frais, les acteurs sont excellents et respirent le soleil très belle adaptation.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 mai 2018
    Le roman de Marcel Pagnol est très bien comme adaptation cinématographique, l'époque de l'auteur nous apprend sur la France d'hier, les gens du sud ouest mènent leurs vies quotidiennes avec humeur et semé d'intrigue de mœurs de société.
    Peter Venkman
    Peter Venkman

    35 abonnés 837 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2013
    Une bonne surprise.
    C'est très académique mais plaisant.
    Le jeu des acteurs est plutôt bon, malgré certains accents marseillais agaçants, et on se laisse très vite prendre par ce drame à la réalisation soignée.
    Hugma33
    Hugma33

    22 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juillet 2014
    Une très belle réécriture du classique de Pagnol par Daniel Auteuil.
    Excellent casting.
    flushroyal
    flushroyal

    34 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2014
    Après l'adaptation plaisante de la fille du puisatier et un début à la mise en scène intéressante, Daniel Auteuil récidive avec son auteur fétiche en s'attaquant cette fois à la trilogie marseillaise. On peut toutefois se poser la question : quel est l'intérêt d'une énième adaptation de cette histoire ? Sans doute faudra-t-il voir la trilogie entière pour donner une réponse. Ce premier volet ne paraît pas indispensable. Il n'en demeure pas moins plutôt agréable. Malgré un rythme un peu lent, l'adaptation est soignée. La mise en scène est appliquée mais peut être un peu moins percutante que celle de la fille du puisatier. La qualité principale de cette nouvelle relecture repose sur les interprètes. Raphael Personnaz et Victoire Bélézy sont en effet parfaitement à la hauteur. Quant à Daniel Auteuil, l'ombre de Raimu ne pèse pas trop sur son épaule et il parvient à s'en tirer toute en pudeur et subtilité ce qui n'était pas gagné et ce qui est donc tout en son honneur. L'utilisation de l'accent du midi est un peu moins « forcée » et systématique que dans la fille du puisatier ou certains dialogues étaient un peu trop exagérés dans le ton. Ici, l'ensemble paraît plus naturel et on savoure ainsi bien les dialogues de Pagnol. Certes, les scènes de sont pas aussi mémorables que l'original mais le plaisir que prennent les comédiens dans certaines séquences cultes permet de le pardonner aisément. L'histoire paraît subtilement modifiée sur certains points ce qui renforce quelque peu la crédibilité de l'intrigue ou du moins modernise le propos. Ceux qui sont totalement indifférents aux œuvres de Pagnol ne trouveront rien de nouveau dans cette histoire de romance ensoleillée somme toute banale mais dont Daniel Auteuil restitue bien la particularité. La relation paternelle au cœur de ce premier film est notamment plutôt subtile et authentique. A juger sur l'ensemble.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 juillet 2014
    On replonge avec plaisir dans l'univers de Pagnol, de la Provence de l'après-guerre, des disputes gentillettes des marseillais. Daniel Auteuil est parfait en César, Raphaël Personnaz est touchant dans le rôle titre comme Victoire Bélézy et Jean-Pierre Darroussin pour aboutir un film qui sent bon le soleil et les amours de jeunesse...
    svtlben
    svtlben

    27 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2013
    J ai adoré. Tout est parfait dans ce film :scénario, acteurs, l humour, sauf une chose, je ne comprends pas, pourquoi il a fallu séparer les épisodes et faire deux films. Marius se termine brusquement et on est oblige de voir la suite '' Fanny''. Sinon les films sont des chefs d oeuvre.
    Pierre Andre E
    Pierre Andre E

    14 abonnés 108 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2013
    Je trouve que Daniel Auteuil a su bien s'inspirer et réinventer Pagnol, en lui donnant une touche plus dark et nostalgique à la fois. Les acteurx sont tous au diapason y compris Personnaz dont je trouve, c'est une de ses meilleures compositions.
    Fredegra
    Fredegra

    6 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2013
    Moyennasse.... pas de quoi me transcender. Cet accent contre nature des acteurs a le don de m'exaspérer... Auteuil et Personnaz sont moyens et parfois non crédibles, ça sent le texte débité par coeur sans grande émotion. La petite Fanny s'en sort finalement pas trop mal et c'est ce qui m'inciter à regarder le volet 2.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 juillet 2013
    Quel plaisir de trouver un film d'une telle qualité!!!!
    Merci Daniel AUTEUIL pour votre chef d'oeuvre!
    A très bientôt pour Fanny, et 1000 mercis!!!!
    littleplayer77
    littleplayer77

    75 abonnés 948 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2013
    "Marius" - "Fanny" : je mets les deux dans le même panier. Choix peu risqué de la part de Daniel Auteuil avec un film qui oscille entre hommage à Marcel Pagnol et mercantilisme ...
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2013
    Fan inconditionnel de la "trilogie de Raimu", j'ai passé un vrai bon moment avec ce Marius actualisé. A trop connaitre les scènes et les répliques on est bien un peu perturbé quand certaines manquent mais on se laisse aussi prendre par cette nouvelle atmosphère et les acteurs dont certains sont superbes. Une mention spéciale pour Victoire/Fanny qui est éblouissante. Juste un petit bémol sur les scènes avec figurants qui font un peu toc.
    The Rotisseur
    The Rotisseur

    49 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2013
    Lors du visionnage de ce film, je me suis par la suite rendue compte que ce dernier était en fait le premier épisode avant celui de "Fanny". Ceci ne m'a pas empêché d’apprécier l'ensemble du long-métrage. Je dois dire que je préfère quand même cet épisode "Marius" où toute l'histoire amoureuse se développe. Bien que ceci n'en sera jamais mon style de film, je dois avouer qu'il arrive à bien faire passer le temps sans s'ennuyer. En ce qui concerne le reste de la qualité technique, j'en retiens les mêmes propos que dans ma critique de Fanny.
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