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Cine vu
142 abonnés
580 critiques
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4,0
Publiée le 26 janvier 2014
Adèle Exarchopoulos est lumineuse, elle traverse le film avec grâce, sa caméra nous permet de vivre sa vision des autres.
On regarde avec elle : sa mère maladroite, angoissée et malade. Zabou Breitman joue sans pathos et avec subtilité. Ses potes qui zonent sous le soleil de l'été, la baraque à frites du coin et au milieu de nulle part, son amour et son désamour des autres. Tous les comédiens sont justes et drôlement attachants.
On aime aussi Tchéky Karyo, plus humain, plus tendre et bourru. Une famille à trois pattes. Une adolescence qui s'achève avec des morceaux de l'enfance qui s'envolent.
Un premier film résolument moderne et différent, une nouvelle génération avec son regard vif et curieux sur la vie. Mais aussi une belle histoire sur la famille, la difficulté d'aimer et d'être aimé.
pas terrible ce film dans lequel j'ai eu beaucoup mal à entrer. La vision du monde et de sa famille à travers le caméscope d'une ado en mal d'amour . les acteurs sont convaincants mais le film peine à démarrer. ce monde rural ne donne pas très envie même jusqu'au décor de cette maison , triste à pleurer bof bof bof
Un film éclatant qui a littéralement fait exploser son actrice . Ce film est une bombe et a commis un attentat de bon goût dans le paysage audiovisuel français.
Une très belle découverte. Un talent prometteur de réalisatrice et des acteurs très bien dirigés. Belle surprise de re-découvrir Tcheky Karyo aussi bon.
Attention : comédie familiale avec Zabou Breitman = à fuir ! Des clichés et du déjà vu à volonté, des ados qui prennent les poses d'ados, des parents vieillis pour jouer le rôle des "parents", ça sonne faux dans sa tentative de faire "crédible", regardez on est une bonne petite famille franco-française avec ses petits tracas et on a même trouvé un titre mimi pour notre petit film !
Le titre a aiguisé ma curiosité et je dois dire que ce film sans prétention m'a touché zabou comme à son habitude y est toute en finesse son interprétation y est parfaite et à ses côtés la jeune Adele Exarchopoulos montre une nouvelle fois l'étendue de son talent Au final un drame familial qui se laisse regarder et qui sans en faire trop nous procure de belles emotions
Pour son premier long-métrage Nolwenn Lemesle nous sert quelque chose entre la chronique adolescente et la chronique familiale, l’ensemble se révélant assez peu original. L’intrigue n’emballe pas vraiment et on regarde les péripéties de cette famille avec mansuétude, mais sans grand entrain la faute à une histoire de non-dits déjà beaucoup trop vus au cinéma. Les personnages ne sont pour autant pas inintéressants à l’image d’Erell adolescente toujours en colère formidablement campée par Adèle Exarchopoulos et de Christine mère malade chronique partagée entre résignation et frustration jouée par une Zabou Breitman très convaincante. Le personnage du père est moins intéressant est peine à sortir de ce rôle effacé qui est le sien. Le film hésite toujours entre ce noyau familial, auquel s’ajoute la fille aînée et son mari, et le groupe d’amis d’Erell dont les scènes n’apportent pas grand-chose au film et dont les personnages d’adolescents sont à la fois trop peu creusé pour êtres intéressants et trop développés ce qui amène des séquences peu intéressantes pour l’intrigue globale. Bref un film distrayant et assez charmant, mais qui n’est pas non plus inédit et ni vraiment réussi. À voir néanmoins pour passer un moment pas désagréable.
Une adolescente, mi-révoltée, mi-philosophe, qui passe son temps à camescoper son environnement, une famille dysfonctionnelle, des copains de beuverie, le tout dans un bled paumé où il n'y a rien à faire. Un air de déjà vu, le premier film de Nolwenn Lemesle ? Pas mal de défauts, surtout, inhérents à un premier film qui part à vau l'eau, rattrapé de temps à autre par une certaine fraîcheur et une franchise cruelle qui tranche sur des dialogues globalement ultra plats. Certains passages laissent à penser que la réalisatrice de Des morceaux de moi a des choses à dire et qu'elle n'est pas plus manchote qu'un autre pour les montrer mais le récit est trop lâche et se contente d'enregistrer quelques sensations et sentiments faute d'une construction solide. Dans le rôle principal, la jeune Adèle Exarchopoulos montre un tempérament prometteur et Tchéky Karyo et Zabou Breitman parviennent à sauver quelques scènes de la banalité. Cela reste malgré tout notoirement insuffisant.
Un énième film d'apprentissage, énième "premier film" (d'une scénariste - voir "Par suite d'un arrêt de travail" de Frédéric Andréi en 2007) : histoire d'Erell (Adèle Exarchopoulos), ado en quête d'identité (enfant non désirée, coincée à la maison entre Christine/Zabou Breitman, sa mère tyrannique en début de sclérose en plaques et Edern/Tchéky Karyo, son père à la remorque - dont le seul loisir est la collection d'insectes, et coincée dans un univers amical étriqué et strictement masculin - un de ses 3 copains aimant à torturer les animaux, le 2ème monnayant ses charmes auprès des ménagères esseulées et le dernier accro aux bagarres). Le retour inopiné de Sarah, l'aînée prodigue (et adulée par sa mère), mariée et enceinte, va provoquer une prise de conscience salutaire de la jeune fille. Le seul effort dans ce cadre contraint est celui de l'écriture : au résultat, cette plongée dans le presque quart-monde, dans une province poussiéreuse, immobile et hors du temps, donne une sorte de doc façon "Strip-Tease" (impression renforcée par l'usage systématique d'une vision via la petite caméra d'Erell). Quelques idées cependant : ébauche seulement.
Pas palpitant pour un sou, cette chronique sociale n'accroche pas car tout sonne "faux" ... A commencer par la galerie de portraits d'ados. Il manque un vrai talent de réalisation pour nous raconter une telle histoire.
Un film un peu spécial où l'on suit une ado qui filme son quotidien, au bout de 30 minutes cela devient ennuyant il ne se passe rien mis à part les engueulades familiales .
Malgré ses belles intentions, le premier long-métrage de la réalisatrice Nolwenn Lemesle, sorti en 2013, se caractérise par un manque flagrant de qualité. Cette chronique sur l’adolescence, sur fond de malaise familial, s’appuie sur un scénario décousu, composé de multiples rencontres d’inégale valeur. Le choix de mettre en scène son récit à travers les yeux de son héroïne (Adèle Exarchopoulos), qui passe son temps à filmer son entourage, n’est pas une mauvaise idée. Malheureusement, il aurait été nécessaire de conférer plus de consistance et de liant à ces fragments de vie pour saisir pleinement le mal-être de cette jeune fille. Bref, un regard sans filtre sur les rapports humains qui frôle toutefois l’ennui.