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    As If I Am Not There
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    3,6
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    9 critiques spectateurs

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    Viintage_dreams T.
    Viintage_dreams T.

    30 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2013
    L'histoire de cette jeune femme est super poignante, super touchante.. L'intrigue du film est inspirée de faits réels concernant la guerre en Bosnie, (1992-1995). Ces femmes, ces hommes, ces enfants sont traités comme des animaux qu'on exploitent. C'est juste aberrant.. La valeur de l'Homme, sa dignité où est-ce qu'elle est? En gros on compatis énormément pour ces personnes, surtout pour cette femme, cette héroïne. L'histoire est donc très touchante. Néanmoins, j'ai pas du tout apprécié la mis en scène de ce film, la manière dont c'est filmer, les images.. Tout. En effet, ce film est très très lent, fade et ennuyeux à vrai dire. J'ai eu beaucoup de mal à tenir jusqu'au bout. La seule cause qui a fait que j'ai regardé le film jusqu'au bout, c'est le fait que je voulais savoir comment la fille allait s'en sortir. L'héroïne, l'actrice principale est très belle et joue bien. Malheureusement, ce n'est pas le cas des autres acteurs. Pour conclure, ce film reste un très bon film niveau "intrigue" mais très mauvais niveau "mis en scène". Du coup, en faisant la moyenne, ça devient un bon film, ni plus, ni moins.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2013
    Les partis pris optés par la réalisatrice, tant dans sa mise en scène que dans son scénario, gomment toute empathie avec les faits monstrueux qui nous sont montrés. La direction d’acteur, approximative, renforce l’impression mitigée qui se dessine à la vision de ce film pas inintéressant mais qui aurait gagné à avoir un point de vue plus affirmé.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 080 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 janvier 2013
    (...) Loin d’être un grand film de genre, pas un cuisant échec, As If I Am Not There se retrouve le cul entre deux chaises. C’est sans doute sa plus grande tare, n’être ni bon, ni mauvais, juste dispensable.
    Critique complète sur : http://www.lacritiquerie.com/critique-as-if-i-am-not-there/
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 mars 2013
    Le problème de ce film, c’est que l’on a voulu tout montrer.
    Et trop montrer, signifie montrer des choses qui ne sont pas utiles.
    D’autant plus, que la majeure partie des sentiments sont extrêmement contenus, et à vouloir rester ” sain “, ça enlève toute profondeur au film.
    Montrer quelque chose peut se suggérer mais il doit y avoir une force. La musique ne nous renvoie pas à la tragédie. Elle est impressionniste mais ne dégage aucune puissance narrative puisqu’elle tente de mettre en relief un certain vide émotionnel, très étrange d’ailleurs.
    Tout cela finalisé par une photographie neutre et simple qui nous renvoie, quelque part, à une lumière un peu plus naturelle, un peu comme dans les vieux films.
    Du coup, tous ces composants ne mettent pas en lumière cette jolie Natasa Petrovic, qui est mal dirigée. On sent qu’elle a envie de nous toucher mais l’ensemble du jeu de tout le gratin d’acteurs reste très froid et méthodique. Les réactions sont prévisibles et parfois contradictoirement sans vie.
    Ce qui nous renvoi au titre de ce film, prit un peu trop au pied de la lettre.
    Ces gens sont déportés, meurtris, violés et voient des choses très difficiles.
    Et les visages qui se dessinent restent de tombe.
    Et si la direction les a voulu ainsi, et que je peux comprendre une volonté de créer des masques plutôt que des éponges, il en résulte un étrange sentiment où le mal et le bien se confondent et s’annulent. Comme si tout est normale. Seul justification de la survie ?
    Même la pseudo histoire d’affection qui se lie entre le capitaine et la malheureuse prisonnière rappelle de loin un certain syndrome de Stockholm où finalement le mal reste au delà de la capture.
    Et c’est là où je trouve le traitement un peu plus original :
    C’est que ce semblant sentiment de réconfort quelle pouvait avoir auprès de cet homme pour se protéger des autres, n’est pas un mal pour un bien.
    Et la matérialisation humaine de ce mal va rester un objet audacieux pour la réalisatrice.
    Une chute prévisible mais nuancée où la prisonnière d’un jour le reste pour toujours.
    Peut être que cet appui du scénario a une valeur morale qui nous ramène à la vérité d’une blessure qui visible ou non nous condamne toute une vie.
    Lucas65
    Lucas65

    111 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2013
    Sur une thématique assez proche du film d'Angelina Jolie (Au pays du sang et du miel) - les femmes bosniaques violées par les soldats serbes durant le conflit - As if I am not there m'apparait bien plus émouvant, sans concession et troublant. Il s'agit du portrait bouleversant d’une jeune professeur cherchant coûte que coûte à sauver sa peau, en faisant de sa beauté une arme de survie et en séduisant l'un de ses geôliers. Juanita Wilson est en empathie totale avec son personnage, elle parvient à faire passer avec une rare finesse et une grande force expressive tous les états et les sentiments de son héroïne : la peur, la colère, le désespoir, la rage de s'en sortir, la détermination, le courage... Tout sonne vrai, dérange, prend aux tripes.
    Ce grand film humaniste placé sous le signe de l'espoir et de la renaissance a récolté tous les suffrages partout où il a été présenté : des dizaines de récompenses dans les festivals, une nomination à l'Oscar du meilleur film étranger et une véritable razzia aux IFTA, les césars irlandais : meilleur film, meilleur scénario, meilleure réalisatrice. La comédienne principale Natasha Petrovic livre pour son premier rôle au cinéma une prestation ahurissante : belle, opaque, toujours digne, elle parvient, même dans les scènes les plus extrêmes, à rester toujours crédible. Ce film, inexplicablement boudé par la presse (avec le plus souvent des arguments aberrants), mérite vraiment d'être vu : c'est un choc comme en voit rarement sur les écrans !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 septembre 2013
    Waow, ça faisait longtemps qu'un film ne m'avais pas donné cet effet là.
    Souvent, les films inspirés de faits réels me plaisent beaucoup !
    On s'attache beaucoup à Samira, personnage principal du film, qui joue magnifiquement bien.
    Les décors sont très simplistes, mais fortement réalistes, on s’imprègne vite dans ce scénario relativement choquant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 mars 2013
    Je ne savais pas à quoi m'attendre, et bien je n'ai pas été déçu. C'est une divine surprise et je ne comprends absolument pas les critiques négatives des journalistes sur ce film (ont-ils eu peur du sujet ? Ont-ils des natures trop fragiles ?) De mon côté, j'ai assisté tétanisé, bouleversé à ce film en tous points magnifique et jamais complaisant sur la déportation des femmes en Bosnie pendant la guerre, livrées comme des bêtes humaines à la soldatesque serbe. L'héroïne, sublime, s'en sortira "comme si elle n'était pas là"... La grosse claque de ce début d'année. Inoubliable !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 octobre 2013
    la presse parisienne n'a rien compris au film

    Ce film As If I Am Not There (produit en 2010 et sorti qu'en 2013) réalisé par Juanita Wilson, est un hymne aux femmes violées. Si la critique parisienne n'a pas compris ça, c'est que la bêtise a envahi tous les niveaux de la presse parisienne et a rendu indistincte la presse à ragot de la presse à information (comme Le Monde). Il n'y a aucun syndrome de Stockholm dans ce film : l'héroïne ne tombe pas amoureuse de son geôlier. Ni aucune scène « pénible d'horreur de torture atroce » voyeuriste (c'est sans doute ce qui dérange pour écrire « infliger une expérience inutilement traumatisante » sic). L'héroïne essaye de sauver sa peau à prendre l'apparence de la prostituée au contraire des autres femmes qui se rendent moches volontairement. Pourtant le titre révèle le sens du film : As If I Am Not There (comme si je ne suis pas là) n'est pas Baise-moi*. A aucun moment l'héroïne ne s’attache à (ne tombe amoureuse de) son geôlier. La musique critiquée « larmoyante ou grandiloquente » n'est pas envahissante au point de se déconcentrer du film, mais c'est vrai : les Français surtout les Parisiens n'ont aucun sens musical. As If I Am Not There, la parole minime pour le silence de la violence du viol*. La douleur perpétuelle et la honte physique et morale de la torture du viol : agression qui favorise le patriarcat. Il faut savoir qu'en Irlande l'avortement est toujours prohibé même dans le cas du viol, ce film est un appel courageux. En fait, il semble plutôt que la guerre de la Yougoslavie (des années 90 du XXe siècle) est passée pour les Européens comme un spectacle télévisé auquel ils ne sont à aucun moment, à peine soucié : l'ancienne Yougoslavie est de l'autre côté de l'Italie, toute proche. La question est de savoir : comment une guerre aussi violente (génocides, viols à répétition) a-t-elle pu se réaliser si proche de nous tous, sans que personne ne réagisse ? L'invasion touristique de la Yougoslavie aurait suffi à stopper la guerre par le nombre d'Européennes et d'Européens présent. Emir Kusturica quand il montra la corruption des Casques bleus en pleine guerre de Yougoslavie scandalisa les « bien-pensants » de la politique européenne. Mais même les Américains ont profité de cette guerre pour faire leurs essais de nouvelles armes « d'avions invisibles » et autres jouets dangereux pour l'humanité. Sans penser un instant à désamorcer l'agressivité régnante, voire au contraire la stimuler pour favoriser le commerce des armes (comme aujourd'hui en Syrie). Nous sommes tous coupables de la Guerre de l'ex-Yougoslavie, pas uniquement les chefaillons frustrés en mal de pouvoir tortionnaire jugés au tribunal international de La Haye, mais aussi les nations vendeuses d'armes, les Américains opportunistes, les Européens qui n'ont rien fait et les idiots de journalistes qui publient des articles croyant comprendre et qui ne comprennent rien.

    Notes
    * Pour la violence du viol au quotidien, voir le film : Baise-moi de Virginie Despentes et Coralie Trinh Thi (2000) qui montre la crudité du rapprochement physique violent de la sexualité armée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2013
    Film émouvant...d'autant plus qu'il reflète la réalité de ce qu'il s'est passé en Bosnie durant la guerre.
    Je recommande aussi le film d'Angelina Jolie "Au pays du sang et du miel".
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