Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Elias Oudni
1 critique
Suivre son activité
5,0
Publiée le 11 octobre 2023
Super film, super émouvant. Dés que j'ai vu le film et le couple, je ne sais pas pourquoi, j'ai pensé a mes grands parents et je les ai associés a ces personnages. Voir des personnes sombrer et arriver dans une lente descente aux enfers alors qu'ils sont gentils et ont toutes les qualités possibles, le seul problème étant leur naiveté. Je reccomande
En général, les films d’animation de science-fiction sont plutôt à chercher du côté du Japon. En effet, les Japonais ont montré depuis longtemps un goût pour la technologie à travers ces métrages, qu’ils soient fictifs ou réalistes. Mais, dans le cas des films post-apocalyptiques, il s’agit surtout d’un rapport à l’histoire. Par exemple, le manga Gen d’Hiroshima qui a été adapté en film d’animation, relate le bombardement d’Hiroshima et ses conséquences désastreuses plusieurs années après. Dans le reste du monde, les films post-apocalyptiques abondent, dans les années 1970 et surtout 1980 après le succès de Mad Max. Cependant, dès qu’on parle de films d’animation, l’Occident est un peu plus frileux. On pourra citer le cas du très bon Wizards en 1977 – Les sorciers de la guerre – de Ralph Bakshi. Et surtout, nous pourrons évoquer et analyser l’excellent Quand souffle le vent – When the wind blows dans sa version d’origine –, film d’animation britannique réalisé en 1986 par Jimmy T. Murakami, qui obtint le Grand prix du long-métrage au Festival international du film d’animation d’Annecy en 1987.
Ceci est le début de ma chronique. SI vous souhaitez lire la suite, je vous invite à vous rendre sur mon site larenedairain.fr :)
Je ne peux mettre de lien direct vers l'article en question car il contient des spoils et cela est contraire aux règles d'allociné.
Un bon travail d'animation pour un film de 1986 mais on reste un peu sur sa faim, on aurait aimé sortir un peu du huis clos de la maison et une fin un peu plus franche ... A voir mais pas inoubliable.
Il n’y a rien d’étonnant à cela que le film de Jimmy T. Murakami soit resté inédit en France jusqu’à sa ressortie en 2012. Dans un pays aussi pro-nucléaire qu’est le nôtre, voir le film sortir sur nos écrans en 1986 ou fin des années 80 alors que la catastrophe de Tchernobyl est encore dans les esprits (le drame a eu lieu le 26 avril 1986) aurait été mal perçu ou n’aurait attiré que trop peu de spectateurs. Quand souffle le vent (1986) est un film assez unique en son genre et pour cause, il mélange habillement l’animation et les prises de vues réelles. D’une durée de 80 minutes, le film est à 99% un huis-clos (très bavard) se déroulant dans une maison où l’on suit inéluctablement la lente descente aux enfers d’un couple d’anglais vivant dans un cottage isolé en pleine campagne. Alors qu’ils se préparent à une nouvelle guerre (nucléaire cette fois-ci), ils restent confiant en leur gouvernement (qui avait jusque-là gagné deux conflits mondiaux), ne s’attendant pas à vivre de plein fouet les effets de la radiation. Pensant être à l’abri en suivant les instructions fournies par le gouvernement, on suit pas à pas leur lente agonie, ressentant au fil des minutes et des heures qui s’écoulent les premiers effets de la radioactivité. Le film y dépeint avec réalisme l’atrocité de la situation dans laquelle se retrouvent les protagonistes, avec ce flegme britannique immuable qui les anime et l’absurdité de cette guerre et de l'armement nucléaire. Un film atroce, hyper réaliste et qui a encore un réel impact et ce, plus de vingt-cinq ans après.