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chrischambers86
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3,5
Publiée le 19 janvier 2022
Kleinfeld et ses thèories! Le film de Nir Bergman aurait pu s'appeler comme ça! Un garçon de onze ans dont l'imagination est sans limites! Une guerre ouverte à ses parents qui n'ont ni lu de livres ni fait l'unversitè! Le jeune Aaron s'enferme sur lui même et a du mal à s'exprimer avec eux parce que les mots lui semblent inutiles! Pourquoi ne grandit-il pas ? N'y a t-il que ses pensèes qui grandiront ? Un très beau film qui gagnerait à être plus connu, bien que le livre de David Grossman dont il est tirè, fut un joli succès critique et public! Certains passages sont absolument remarquables (la sèquence au cinèma, la salière, les souvenirs que Aaron tentent de sauver, bons ou mauvais). L'ensemble dègage une impression de rèsistance (un garçon solitaire qui refuse de grandir) et ne manque pas de grandeur dans ses meilleurs moments, en particulier dans la seconde partie! Belle et surprenante dècouverte israèlienne...
Excellente description d'une famille vue par un garçon de 13 ans. Tout est là dans une grande justesse de ton: le regard interrogatif sur soi adolescent, sur ses camarades, sur les filles, sur son père, sa mère, sa soeur et sa grand mère et sa voisine. Thèmes universels traités avec sobriété. La compréhension de ce film difficile nécessite de se placer dans le contexte de ce qu'était l'époque des années soixante avec moins de biens matériels à disposition que de nos jours. De plus, il ne faut pas oublier que cette famille est israélienne. La scène de la "machine à sel" prend tout son sens si on a ces éléments à l'esprit et devient un classique rapport de force entre un fils qui juge son père et ce dernier qui marquera son autorité par la force. Un film qui rend le spectateur acteur de l'histoire qu'il regarde (et se raconte) et qui autorise plusieurs lectures. Une fin qui sera énigmatique ou dramatique suivant les sensibilités de chacun.
une chronique familiale empreinte de nostalgie. la vie d'un quartier vue par un petit garçon. il découvre peu à peu le désir pour les fille et les femmes, les soucis avec ses amis, et ceux , conjugaux, de ses parents. ça sonne juste, et le personnage de la mère donne un peu d'humour à ce film.
Le quotidien de ce jeune adolescent mal dans sa peau pouvait sembler être la source d’une agréable comédie axée sur cet humour décalé auquel a su nous habituer le cinéma indépendant israélien. Malheureusement le ton comique de ce film ne tient que dans une poignée de scènes pendant laquelle la mère fait d’insupportables grimaces, le reste n’est que la longue introspection d’un gamin aux tendances suicidaires. Avec son long-métrage léthargique Nir Bergman nous confirme une nouvelle fois que l’ennui mal filmé devient vite très contagieux.