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Un visiteur
4,0
Publiée le 8 janvier 2013
Très beau film et je ne m y attendais pas c est un passage constant de scènes dans un théâtre scène et théâtre lui même et la réalité , les actions se passent dans les 2 et c est d une grande fluidité .
Le parti pris par le réalisateur peut etre surprenant car la mise en scene theatrale et les ellipses temporelles n ont pas cours dans le roman. Mais étant donné la complexité de du passage livre-film, le résultat est hautement respectable: les scènes cruciales ont été respectées et les personnages sont assez fideles à l'imagination des lecteurs. Seule Keira Knightley est finalement la plus grande erreur de casting selon moi, car Anna Karenine est censée être d'une grande beauté, telle, que la réputation de son physique parcourt la Russie et l'actrice n'est pas à la hauteur de la beauté troublante du grand personnage de littérature.
Dans sa forme, 'Anna Karenine' s'apparente à un élégant exercice de style. Par-delà le passage du roman au film, d'intéressantes correspondances s'établissent entre le cinéma et le théâtre. Le retour régulier de la scène, du rideau et des lampes d'avant-scène au fil des séquences rappelle que tout ce à quoi l'on assiste n'est qu'un jeu : acteurs et figurants s'animent devant nous comme autant de marionnettes dont le cinéaste fait ce qu'il veut, à la manière d'un Démiurge à caméra qui se joue de ses personnages. Eux-mêmes ne sont autre chose que des jouets : jouets d'une société qui dicte les conduites et définit les limites de la bienséance, jouets de leurs propres passions et de leurs propres ambitions. Théâtre et cinéma sont-ils mis ici en position de concurrence ou de complémentarité ? Il est certain que les deux arts se répondent idéalement pour façonner des personnages à qui la caméra donne vie, tout en les renvoyant constamment à leur statut de figures de papier. En outre, il apparaît clairement que la mise en scène théâtralisée du film met en abîme un autre théâtre, celui de la société mondaine, qui demeure le vrai théâtre du monde. Tout cela est bien plus qu'un artifice gratuit, car il permet au cinéaste de déployer toute la force dramatique de son personnage principal, interprété par une Keira Knightley d'une très grande justesse et véritablement somptueuse. Elle y confirme son aisance dans les rôles en costumes, après sa performance lumineuse dans 'The Duchess' (Saul Dibb, 2008), elle qui sait se montrer également convaincante devant la caméra de cinéastes aussi différents qu'Antoine Fuqua, Gore Verbinski ou David Cronenberg. Ce qu'on peut regretter dans 'Anna Karenine', c'est qu'elle donne la réplique à un Aaron Taylor-Johnson bien plus fade qu'elle. Ce dernier constitue la faiblesse de la distribution : on ne comprend pas comment ce visage de cire à l'expression monocorde malgré ses grands yeux bleus puisse inspirer à Anna une telle passion destructrice. Le film, qui limite les possibilités de son actrice en l'enfermant dans ce duo mal assorti, perd de sa force quant 'The Duchess', par exemple, donnait à cette même actrice une puissance dramatique impressionnante en choisissant mieux son interprète masculin. En marge de ce couple, les personnages secondaires ne déméritent pas (en particulier Domhnall Gleeson et Alicia Vikander), et achèvent, en dessinant d'autres couples dans l'ombre du premier, de faire de 'Anna Karenine' un tableau romanesque très contrasté de la Russie de 1874.
En allant voir ce film je pensais m'ennuyer, retomber dans une classique analyse des émotions, arrosé à la sauce royale et coincée d'époque ! Et bien pas du tout, mention particulière à la mise en scène, la photographie et à la réalisation qui, en sortant des conventions, du conformisme et des dictats, rendent dynamique, entrainant et émouvant ce film! L'amour ayant le rôle principal, est l'acteur principal, est exposé sous toutes ses facettes : l'envie, la tentation, le pardon, la haine spoiler: et la mort!
C'est peut être une hérésie pour les personnes ayant lu le livre, mais cela reste un très bon film de cinéma!
magnifique mise en scéne qui illustre le roman differement avec virtuose; Joe Wright a un énorme talent et beaucoup de culot ! il faut se laisser porter dans ce grand fleuve baroque
Le réalisateur du très moyen "orgueil et préjuges" récidive avec un nouveau film d'amour au pitch tout aussi banal. Et après 2 très longues heures passé devant ce film, il faut bien reconnaître que le résultat n'est pas très bon... Le scénario est fade, les acteurs en font des tonnes et ce qui aurait pût être une bonne idée de mise en scène (le théâtre) est utiliser pendant 20mn puis passe a la trappe pour n'intervenir que lors de scène pseudo profonde. Au final, on s'ennuie, et les 2h du film semble durer une éternité. Un mauvais film a éviter absolument !
Je vous avoue j'ai étais déçue. J'en attendais bcp surtout que j'avais adoré Orgueil & Préjugés et Reviens-moi; de plus la bande annonce donnait trés envie. Mais je suis sortie déçue. D'abord, parce que cela se passe dans un théâtre: je n'ai ressentis aucune émotion, c'était une idée super originale et elle est très bien mise en scène et très bien réalisée, mais de ce fait, je me suis ennuyé faute d'émotion. Puis ensuite, j'ai comparé cette version à celle avec Sophie Marceau (que j'avais adoré) et beaucoup de choses sont différentes (le fait qu'elle soit enceinte, le fait que Vronski parte avec une autre femme à la fin), et puis qu'il y ai des histoires sur les personnages secondaires, ce qui n'est pas négatif, mais je les ai trouver ennuyeuses. L'unique scène qui m'a donnée des émotions a était celle de l'opéra où Anna se fait remarquer en criant le nom de son amant et que tout le monde la regarde, c'est l'unique scène qui vaut le détour. Bref, la seule chose qui vaut le détour dans ce film ce sont: les décors, le fait que de nombreux acteurs non anglais y participent (Alicia Vikander, Raphael Personnaz) et l'interprétation des acteurs.
Mais franchement je le déconseille à tout ceux qui viennent au cinéma pour de l'émotion, ceux qui souhaite voir du spectacle et rien que cela, ce film est fait pour vous.
Un vrai chef d'oeuvre ce film, une ambiance et un tournage sublime. L'histoire d'une femme rongé par le remord et l'amour égaré parfois..
Keira Knightley qui a formidablement interprété son personnage, un personnage rongé par l'amour pasionnel et pafois ingénu au regard de la bonne société. Elle cherche perpétuellement a retrouver la légitimité d'un amour qui n'est convoitise et qui enclin à la rejettée pour son manque de manière à la fois audacieuse et naive. Un destin non désiré au fond et qui la conduit à tragédie ..
Je suis très déçu. Il y avait de bonnes idées avec le décor et la mise en scène fantasque. Mais au bout d'une demi heure je n'en pouvais plus, trop ennuyeux. Keira superbe mais c'était bien la seule. L'histoire d'amour est traite de façon trop irréelle pour qu'on s'y intéresse. Je suis sorti de la salle au bout de 45 minutes, film à fuir
Assez catastrophique il faut bien le dire. Pourquoi ne pas avoir utiliser ce formidable scénario, pourquoi affubler les films de scènes invraisemblables à la Gainsbourg Vie heroique? Sans compter les anachronismes comme parler en euros en 1864 ou regarder tourner un train électrique. Bref évitez d'aller voir ce film vous sortirez au bout de 45 minutes maximum..
J'ai vraiment tout fait pour laisser une chance au film, vraiment. Mais après dix minutes à me demander je pars, je patiente (dans l'espoir de voir venir enfin quelque chose qui ne soit pas plat et insipide), ben j'ai pas tenu. Bon, quand je vois les autres commentaires je me dis que je ne suis pas la seule. Dommage car j'en attendais beaucoup. Ca ne devait pas être pour moi, voilà.
Je ne sais pas si Wright est parvenu à donner une unité à son ambitieux projet, il est encore trop tôt, mais l'audace - qui flirte parfois avec la surenchère - est à souligner. Les premières minutes sont une merveille, même si paradoxalement on pourrait tout aussi bien y voir un certain mauvais goût. Bref, fascinant ou grossier, il n'est pas facile de définir ce film. La symbolique est de premier niveau : les amants adultère tout de blanc vêtus et la couleur des costumes en général toujours chargés de sens, le thème du labyrinthe, le miroir...Ces thèmes et motifs récurrents au cinéma, Wright les appuie systématiquement avec lourdeur, ce qui m'a fait me demander à quel public s'adressait l'auteur. La mise en scène, chacun jugera de son intérêt, prend parfois le pas sur l'histoire de par son originalité. C'est d'ailleurs ce que je garde de cette oeuvre parce qu'en fin de compte je n'ai rien appris de neuf sur Anna. Je regrette que le duo joué par David Wilmot et Alicia Vikander soit trop effacé. Leur histoire qui fait normalement le contre poids du drame des amants terribles et qui, lorsqu'il est mis en scène, apporte la légèreté nécessaire à un tel projet, parfois indigeste, aurait du être plus étudié. Pas par souci de fidélité avec l'oeuvre de Tolstoï mais pour illuminer un peu plus son film. Fallait-il aller puiser dans la littérature kaléidoscopique russe du 19ème pour créer une oeuvre d'Art total? En tout cas il a eu les couil...de tenter le coup. Rien que pour ça il faut le voir.
en dépit de l'avis de quelques critiques spécialisés, j'espère qu'on verra que ce film comparé à Royal Affair est dans un maniérisme criard.....Disons que même si le cadrage, la photographie et les costumes sont très beaux, ils sont justement trop beaux ce qui me fait les qualifier de "POMPIER".....Voila pour la comparaison.... Maintenant le film a une qualité indéniable c'est son scénario et l'on doit dire merci à Monsieur Tolstoi (ah il est mort ?)....La passion romanesque est omniprésente dans les personnages et les dialogues, et les réflexions philosophiques sur l'amour sont pléthorre, voire instructives pour des coeurs fragiles comme le mien.... Et puis la distribution est brillante : Jude Law méconnaisssable avec un bouc de petit noble peu esthétique, je ne l'ai reconu qu'au bout d'une heure de film.....Keira knightley elle est immensément belle et si quelqu'un a son portable alors pourquoi pas .... En définive un film pour romantiques, ou pour amoureux de littérature à laquelle ce film tend son miroir plutot brillant.....J'ai aimé., même si j'ai envie de dire : trop d'esthétisme tue l'esthétisme (n'est ce pas monieur Baz luhrmann, un collègue surement).