Un des meilleurs films d'animation du moment, je vous le garantis, à voir sans hésitation. Tout est beau, les dessins, l'histoire, le message... Après "Un été avec Coo" Keiichi Hara continue de nous émerveiller, voir même plus avec Colorful.
Un très très bon film d'animation bouleversant traitant d'un sujet délicat: le suicide. Certains pourront lui reprocher quelques lenteurs, même si personnellement je ne l'ai trouvé ni trop long ni trop court; juste parfaitement dosé! Malheureusement méconnu, ce film grandiose est selon moi largement à la hauteur d'une œuvre de Miyazaki et trouverait parfaitement sa place dans une campagne spoiler: contre le harcèlement !
Colorful est un film traitant d'un sujet très compliqué mais qui ne fait que survoler la chose sans donner de réel solution. La thématique du film est à la fois sensible et compliqué,l'auteur a fait de son mieux pour ne pas être freiné par une quelconque gène vis à vis du problème grave qu'il représente dans la société japonaise. Avec l'utilisation de graphisme très lumineux,et l'utilisation d'un personnage à but humoristique rend la chose moi sérieuse,se qui facilite l'appréhension négative que l'on pourrait avoir.
J'ai découvert ce film d'animation lors du salon d'Annecy 2011. J'ai été très agréablement surprise! Je ne m'attendais pas à autant d'émotions : on se retrouve pris dans l'histoire de ce garçon. A voir!
Colorful est un de ces très rares films d'animation japonnai qui arrive sur nos écran sans vraiment de publicité contrairement aux films du très célèbre studio Ghibli. Le film a reçu des prix du festival d'annecy 2011 et on comprend pourquoi : loin d'être un film d'action, ici il est question de vie quotidienne et des tracas d'un jeune adolescent, abordant des thèmes comme le suicide, la prostitution, l'amitié, la famille... Les japonnais sont très fort pour réaliser un film sur ces thèmes. Et pari réussi on a devant nous une oeuvre qui ne nous laisse pas indifférent ! outre les aspects techniques comme une animation magnifique et une bande son qui nous transporte dans le film, la réalisation et l'histoire est tout bonnement réussi ! On ne s’ennuie pas sur les 2h de film tellement on est plongé dedans...
Un film destinés à tous, qui nous redonne espoir et nous aide à aimer la vie.
Un des meilleurs dessin animé sorti ces vingt dernières années, y a pas à dire, les japonais ont une sérieuse avance sur nous de ce côté là. Les dessins, l'histoire, la "moral", tout y est. Le sujet traité était pourtant délicat, mais traité avec brio, il nous donne un énième chef d’œuvre de l'animation japonaise, bouleversant et magnifique.
Colorful s'inscrit parfaitement dans la lignée du précédent Keiichi Hara : nous sommes une nouvelle fois confrontés à une "tranche de vie", une histoire contée sans réelles fantaisies apparentes, dépouillé d'artifices superflus. Une histoire naturelle. Mais avec une trame de fond difficile, et qui je crois apparait comme assez tabou au Japon étant donné la recrudescence de ces drames : le suicide. Même si naïf dans le fond, le film nous rappelle encore une fois que, malgré après avoir passé des moments difficiles, on peut toujours se relever. De plus, Keiichi Hara aux manettes, c'est par la mise en scène, ses dialogues, et les personnages, que l'émotion est transmis directement au spectateur. Et encore que dans un Ete avec Coo, les répliques sont soignées, piquantes, et resserrées. Le quotidien du protagoniste est quant à lui facile à suivre, émouvant, mais le réalisateur aime tout de même insister sur la répétitivité des actions de ses personnages, ce qui crée encore et encore certaines longueurs (pour un film qui dépasse une nouvelle fois les 2 heures). Point positif au contraire, c'est l'image, sobre, mais qui sur certains plans, déborde de poésie de grandeur. J'ai personnellement anticipé le rebondissement de la fin du film, qui offre un peu les clefs à la compréhension du scénario,dès les 30 premières minutes. Mais reste que sans ce "certain évènement", la film aurait manqué de cette petite magie qu'il a. Et son message aurait été aussi été moins percutant je présume...
Une très belle histoire, j'ai été emballée par le début du film mais j'avoue que la dernière partie m'a laissée sur la faim... Un excellent film avec lequel on ne s'ennuie pas et qui offre une belle morale
Le début du film m'a laissé envisagé le pire: le petit ange est en particulier assez tête-à-claque. Mais le film surprend finalement dans sa composition avec un final émouvant. J'ai eu un coup de coeur sur la bande son.
Un excellent film, qui traite un sujet tragique et douloureux mais avec tellement de positivité et d'espoir. On ne tombe jamais dans l'apitoiement sur le sort des personnages, toutes les douleurs lorsqu'elles font surface sont très bien mises en scène et mènent toujours à l'épanouissement des personnages, que ce soit le personnage principal Makoto ou d'autres personnages de son entourage. Tout est fait pour le meilleur, tout conduit à des choses nouvelles et joyeuses, de nouveaux horizons, une nouvelle conscience, malgré un début "catastrophique" et des relations personnelles et un état psychologique très compliqué, vu que Makoto a renoncé à vivre et s'est suicidé. En bref ce film est un film sur la Joie, encore une fois malgré le sujet traité ce film est un hymne à la vie et jamais la mort ou la tristesse ne sont des états pesants dans le film, jamais, s'ils sont présents implicitement, ils ne pèsent et ne trouvent la place de s'installer chez les personnages qui avec beaucoup d'entraide se redonnent toujours le courage de voir la vie du bon coté et de finalement de se sortir du tourbillon de tristesse dans lequel ils peuvent être.
Côté technique et esthétique, c'est très joli, sans en faire des tonnes, ce n'est pas un film à "effets", mais simple et humble, ce qui n'enlève rien à la beauté visuelle des décors, ou l'animation de qualité.
Sans avoir peur d'aborder les épreuves difficiles de la vie et de les mettre en face des spectateurs, le réalisateur, en nous plongeant dans une réalité pas toujours rose, fait de ce film un hymne à la vie. A voir absolument.
Ce film aborde avec tendresse et sincérité le thème du suicide juvénile, devenu un fléau au Japon. La première partie alterne humour et tragique à merveille, tandis que la gravité qui tapisse le fond de l'histoire s'installe ensuite, rendant l'évolution des personnages un peu plus plate. Mais le réel intérêt de cet animé réside en ce qu'il parvient à fouiller dans notre psychologie toutes sortes d'émotions, lacrymogènes pour certains, seulement nostalgiques pour d'autres. Car en effet, la figure maternelle présente tout au long du film, par son constant chagrin, aurait presque le don de culpabiliser le spectateur (qui se sera identifié au préalable au jeune Makoto) et nous renvoie à des souvenirs de notre propre enfance. Dans ce climat familial oppressant où l'on fait "comme si de rien n'était", notons aussi le grand frère taciturne, frigorifique, plongé corps et âme dans ses études, tout l'inverse de son frère, et au milieu, le père, mou celui-là, qui ne fait montre d’aucune personnalité. Finalement, ce sont deux heures de dessins éblouissants, plein de couleur, qui se soldent par un timide rebondissement et une fausse morale. Mais bon l’intention y était et Keiichi Hara impose son talent en tant que peintre miniaturiste de la société nippone. Et ça c’est balèze !
Des claques. C'est un peu ce que l'on a envie de mettre dans la tête du jeune protagoniste pendant un bonne partie du film. Très réaliste, dur quelque fois, Colorful nous emmène dans une histoire pas très drôle, pas vraiment encourageante et pourtant pleine de poésie. On apprend à accepter et comprendre ce gamin égoïste, réservé et mal dans sa peau. On tente de se mettre à sa place, à se demander comment on aurait réagit. Puis on se découvre une empathie naissante, jusqu'à l'arrivée de cette jolie fin sans qui le film n'aurait surement pas cette douce et agréable saveur.
Un film d'animation japonais à conseiller, assurément.