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Gérard Delteil
203 abonnés
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1,5
Publiée le 7 décembre 2016
Certains passages sont bons, grâce au talent de Laurent Lucas et à des dialogues teintés d'humour noir, mais que c'est long et ennuyeux ! Surtout la prétention de ce cinéaste, qui s'attarde sur d'interminables gros plans de visages, tourne dans la demi obscurité et croit sans doute ainsi avoir un style, est insupportable. Sans doute n'a-t-il pas remarqué que l'immense majorité des grands réalisateurs s'expriment de façon beaucoup plus simple et ne négligent jamais le rythme sans lequel le spectateur s'endort ou quitte la salle.
une demi-étoile car on ne peut pas mettre moins, ce film ne mérite aucune étoile, c'est insipide voire stupide, l'histoire parait invraissemblable, cette femme qui tue les prétendues maîtresses de son amant pour toucher le pactole est d'une stupidité incroyable, quant à Laurent Lucas habitué dans les rôles plus intellos à l'air ici à côté de la plaque, il subit plus qu'il n'agit face à sa folle maîtresse qui aime autant tuer que de vivre avec lui, du très mauvais cinéma, maladroit, mal fait, avec une interdiction incompréhensible quand on voit d'autres films beaucoup plus violents présentés avec moins de restrictions
Dans la catégorie des films étranges, inclassables, Alleluia tire son épingle du jeu. Laurent Lucas nous offres une grande prestation avec sa froideur peut être naturelle? Je me souviens de son bon jeu d'acteur dans "Harry..." L va'autre actrice est énervante mais en synergie avec le film. L'histoire est étrange, sanglante, terrifiante. Une sorte de "Tueur né" en Europe. A voir pour une folle expérience. 2 étoiles car le fin aurait pu être mieux aboutit pour une histoire vraie. -----Avril 2016----. J'ai revu ce film dont je n'avais aucun souvenir, dingue. ----Janvier 2021----
LES AMANTS CRIMINELS. Vous avez lu l'histoire de Michel et Gloria, comment ils vécurent, comment ils sont morts. Ca vous as plus hein, vous en demandez encore, et bien regardez le film de Fabrice Du Welz. La doctrine psychologique de l'être, perdu dans sa folie. Traité de façon froide et une tension dramatique sous exploité.
Depuis Vinyan en 2008, Octopus d’Or au Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg (FEFFS) la même année, Fabrice du Welz avait déserté les plateaux de tournage. Il faut dire qu’à sa sortie, le film fût un échec critique et public considérable. Six ans d’absence qui ont servi de remise en question pour le belge qui décida de se lancer dans une production ambitieuse lorsqu’il fût contacté l’an passé par Thomas Langmann, le fameux producteur français à qui l’on doit la réussite outre-Atlantique de The Artist. Ce dernier lui proposant un polar de commande, Colt 45 devait s’avérer être l’un des blockbusters français de l’année. En pleine pré-production, Du Welz ira jusqu’à dire que son polar se rapprochait d’un The Raid et à rien d’autres vu apparemment en France. Malheureusement, l’euphorie des débuts laissera place à un tournage chaotique, une production épouvantable et un Fabrice du Welz furieux et reniant totalement son film. Colt 45 est sorti au milieu de l’été et fût le désastre annoncé, n’attirant que quelques dizaines de milliers de spectateurs en salles pour un budget de près de douze millions d’euros. Un four financier. Au sortir de cette mésaventure, le réalisateur belge se dirigera vers une production plus modeste mais également plus personnelle. Avec Alleluia, il continue ce qu’il a entrepris en 2004 avec Calvaire, le thème de l’amour fou. Et d’après ce qu’il a annoncé, le film est le second opus de la Trilogie ardennaise, dont le dernier volet sera tourné d’ici deux ans, toujours avec Laurent Lucas.
Alleluia est un film qui restera comme l'un des film chocs de cette année. inspiré d'une histoire vraie, la mise en scène du film et les scénes chocs du film tiennent en haleine jusqu'au bout le spectacteurs!!! ame sensible s'abstenir!!!
J'ai vu un film... qui doit être "apprécié" sur ses qualités de jeu des comédiens et de la qualité de la mise en scène... Il est évident qu'on ne peut en aucun cas apprécier ce film en s’appuyant sur une une quelconque morale... On sort de ce film totalement dévasté et tétanisé... Tout est explicite... Le sexe, la mort, l'amour, le sang... Rarement on a vu un tel réalisme, à tel point que ça en est sur-réaliste.. Les personnages sont glauques et portant tellement incarnés que ça en est fascinant... Laurent Lucas est réellement Michel (enfin, c'est fou comme il lui ressemble...) avec une énergie sexuelle explicite et Lola Dueñas est une Gloria, trouble dérangée et tellement vraie... Les images sont un des points forts de ce film, et elles contribuent à enlaidir la noirceur des personnages.Ce n'est donc pas un film qu'on peut aimer car il laisse un goût de sang... Un film d'horreur réaliste, encore plus gore qu'un film d'épouvante...
La folie à l'état brute!deux individus qui ça se trouve ne se seraient jamais rencontrés n'auraient pas commis le moindre méfait,mais avec cette fusion malsaine entre sadisme,jalousie,perversion, et haine cela provoque un cocktail explosif et morbide et Alléluia s'en sort habilement en filmant clairement les émotions du duo et de leurs esprits tourmentés déclenchant un véritable engrenage mortel,c'est absorbant!un bon 4/5
Le réalisateur de "Calvaire" (2004) et surtout de l'excellent et sous-estimé "Vinyan" (2008) revient après la trahison du producteur Thomas Langmann sur "Colt 45". Cette fois Fabrice du Welz s'inspire de l'affaire des "Tueurs aux petites annonces" où des amants tuèrent vraisemblablement une vingtaine de personnes entre 1947-1949. Du Welz signe un thriller charnel et violent, assaisonné de perversité mais qui n'est pas dénué de comique dans des scènes qui seraient hilarantes si elles n'étaient pas si terrifiantes.
Très bien. Sort du lot ça c'est sûr ! Original ! Un côté sombre et sanglant exagéré, c'est ça qui est bien. Laurent Lucas dans son meilleur élément, dommage, il sait pourtant tout jouer ce mec ! Et Lola Duenäs très convaincante ! Mention spéciale à toutes les victimes! Et belle mise en scène, beau travail technique pour le réalisateur.
Grosse déception que cet "alléluia" sur lequel j'avais pourtant eu beaucoup de très bons retours. Mais pour moi, ça n a pas fonctionné mais alors pas du tout! L'idée de départ était bonne mais c'est au niveau de la mise en scène et surtout de l'interprétation que ca n est pas passé : J'ai trouvé ça moche et brouillon et parfois surjoué (particulièrement Laurent Lucas parce que Lola Duenas est quand même plus crédible) je m'attendais également à beaucoup mieux avec le scénario et le dénouement que j'ai trouvé bâclé. Il m a laissé un sale gout d inachevé ce qui me fait critiquer si durement le film dans sa globalité. Certains l ont pris comme un grand moment de ciné et je respecte mais perso, je suis passe complètement à côté! Ou je me suis endormi aux meilleurs moments.... Possible vu comme je me suis ennuyé!
Après la déconvenue de Colt 45, Fabrice Du Welz semble avoir retrouvé le feu sacré en reprenant l’histoire célèbre des Tueurs de la lune de miel qu’il transpose de nos jours dans la campagne belge. Il retrouve pour l’occasion Laurent Lucas, déjà remarquable dans Calvaire, et il lui donne pour partenaire l’excellente Lola Duenas, au caractère bien trempé. Le résultat est un film déviant comme on les aime, avec des débordements trash, du gore et une sensualité de chaque instant. Tourné dans l’urgence avec une caméra qui fait corps avec les acteurs, Alléluia n’est pas exempt d’une certaine poésie, notamment lors de séquences de rêves éveillés, et même de drame musical. Bref, il s’agit d’un OVNI que tout amateur d’étrangeté sur pellicule se doit d’avoir vu, et ceci malgré une distribution confidentielle.
Cru, malsain, glauque, déviant, dérangeant... Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire cette histoire... Dommage que le scénario soit si anecdotique et l'interprétation surjouée parfois. Attention, objet filmique à ne pas mettre devant tous les yeux !
Un "hymne à l'amour", version "amour monstre", en noir et sang. Le style prend toute la place, et la vigueur du propos (salutaire interdiction aux mineurs de 16 ans, pour cet "Alleluia" très malsain) se perd en route. Reste l'interprétation hallucinée de l'Espagnole (et très almodovarienne) Lola Dueñas (Prix d'interprétation collectif à Cannes pour "Volver"), d'une "Gloria" dopée à la démence autant qu'à la passion, à laquelle le déjà distribué par Du Welz, Laurent Lucas ("Calvaire", en 2004). donne opportunément la réplique. Un objet filmique extravagant, entre faits divers glauques (la base réelle du scénario - "Les Tueurs de la Lune de Miel", Fernandez et Beck, dans l'Amérique de la fin des années 40) et curiosa.