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Jean-françois Passé
122 abonnés
231 critiques
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3,5
Publiée le 26 décembre 2011
sans doute la meilleure réalisation d'Alain Corneau aidé ici d'un chef éclairagiste exceptionnel pour narrer cette histoire du maître et de l'élève , que tout oppose et que l'orgueil de chacun va les faire se perdre jusqu'au seuil de la mort . interprétation magistrale de Depardieu père et fils , Marielle! j'ose le dire : un chef d'oeuvre
Ça fait longtemps que je l'ai vu, mais je ne l'oublierai jamais! Ce film est aussi beau à voir qu'à écouter ; chaque scène est un tableau de maître! Les jeux de lumière sur les visages ou les objets en font des Vermeer!
Hommage à Jean-Pierre Marielle ce soir sur Arte... on annonce un chef d'oeuvre... Les premières minutes me font peur puis je me dis qu'il faut que je fasse confiance... et je rentre dans le film... les images, la musique, le jeu fin et sobre, tellement d'émotions... j'en sors émue et subjuguée... triste que JP Marielle nous ait quitté, mais heureuse d'avoir vu Tous les matins du monde.
Un documentaire sur la musique ? non, c'est une fiction, et une mauvaise. Corneau aurait du choisir une direction plus intéressante au niveau de la narration car l'ennui est omniprésent et la musique de violoncelle remplit les vides, mais sans parvenir à faire changer d'avis le spectateur déçu.
A la fin de ce film, on reste assis et sans voix : on écoute la musique ! Un film historique, audacieux et délicatement mis en images par Alain Corneau. Méritant amplement ses 7 Césars ce Biopic démontre assurément beaucoup de qualités : décors, costumes, des dialogues profonds, une très belle photographie de Yves Angelo ... Alain Corneau nous offre des scènes émouvantes, de savoureuses séquences musicales, et un casting de très bonne facture. Le rôle délicat du Maitre violiste Monsieur de Sainte Colombe est magistralement interprété par Jean-Pierre Marielle. Outre l'émouvante participation de Michel Bouquet (le peintre Baugin), le film jouit des remarquables présences de Gérard Depardieu dans le rôle de Marin Marais, d'Anne Brochet dans celui de Madeleine sa fille ainée ...
D'un côté, le film nous transporte. Chaque scène est un tableau, avec la lumière, les couleurs. La musique est mise en valeur. Jean-Pierre Marielle est excellent, profond. Il joue exactement Monsieur de Sainte-Colombe comme je me l'imaginais. Et vu la qualité de d'autres acteurs, on peut presque dire qu'il sauve le film. En effet, d'un autre côté, Gérard Depardieu, une fois de plus, en effet, nous montre qu'il n'est pas un bon acteur. Son interprétation est fade, taciturne. L'interprétation de Guillaume est bonne, mais ce n'est pas son meilleur film. Et le film se cherche, hésitant entre montrer que l'art d'une façon austère, comme Monsieur de Sainte-Colombe l'est, ou justement aller vers la partie plus libertine où vont Marin Marais et Toinette. Cette confrontation entre ces deux côtés pouvait être réussie, pouvait mettre en équilibre tout le film, mais là, il est surtout bancal.
Mon enfance a baigné dans la musique de la BO... J'aurais donc dû être ravie de voir le film! Mais non, grosse déception, principalement musicale: un film où tout tourne autour de la viole de gambe, mais où l'acteur ne sait absolument pas faire semblant de jouer de cet instrument (alors que pour une toute petite scène, le fils Depardieu se débrouille très bien!) Impossible donc pour moi de savourer les scènes musicales... ce qui fait qu'il ne reste plus grand chose à apprécier, car la photographie est belle, mais le temps est siiiiii long.... interminable. J'ai regardé jusqu'au bout, mais j'ai lutté.
C’est avec Tous les matins du monde que Depardieu père et fils se retrouvent pour la seconde fois, après Pas si méchant que ça en 1975 ; c’est le début de la carrière du fils.
On est ici en 1991, sept ans après Fort Saganne où Corneau avait mis en scène le père dans des tons aussi jaunes. Le réalisateur était plus glorieux sur les grands chevaux militaires que sur les chevalets artistiques. Ses plans ne manquent pas de poésie, au bénéfice du gros plan magistral, ou de grâce avec ses éclairages aux couleurs de vieux papier à musique (peut-être sa réinterprétation cinématographique des noires et des blanches), mais il semble qu’il ait un peu forcé la teneur en « arts » de son œuvre.
Son image est une nature morte constante, qui finit par se résumer à la lumière qui la révèle à force que la musique entêtante des violes ne cesse de ne pas s’arrêter. Fier d’avoir eu l’œil quant à la figuration de Guillaume Depardieu dans la jeune version du rôle de son père, Corneau a aussi édité la prouesse chez Anne Brochet et Carole Richert, formant une cohésion discrète chez un casting minimaliste, houletté par Marielle et sa force tranquille traduite en amertume. Mais le prétexte de la musique comme langage « inhumain », convoyant ce que les mots ne peuvent convoyer, est molle face aux dialogues qui manquent d’imparfait du subjonctif et de liaisons pour nous rappeler correctement au XVIIème siècle.
Si l’absorption dans la musique est réelle et qu’on arrive à se ficher que les acteurs n’en jouent pas vraiment, l’exhibition de perruques comme symbole de noblesse faisait promettre une grandeur qui n’y est pas, même dans la douceur.
Soyons réalistes Gerard Depardieu est probablement le plus grand acteur francais et il le prouve dans ce pseudo biopic fictif digne d'amadeus de forman
Ce film a le mérite de faire découvrir au "grand public" (passez moi l'expression) la musique renaissance, la viole de gambe ce si bel instrument. A part ça, l'intrigue, même servie par de bons acteurs (mention spéciale à Anne Brochet et Marielle), me semble "planplan". On ressent même un certain ennui à la fin du film (dernière demi-heure). Quant à Guillaume Depardieu, son nom n'excuse pas sa performance, particulièrement fade.