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NotThatYouThink
39 abonnés
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2,0
Publiée le 26 juillet 2023
“Moi et Toi” ,l'œuvre de Bernardo Bertolucci ne m’a malheureusement pas convaincu, pourtant évoquant un synopsis prometteur. A vrai dire, il ne se passe rien de trépidant dans la vie des 2 jeunes adultes, si ce n’est la recherche d’un but. Le film se présente donc de manière très classique avec Lorenzo (Jacopo Olmo Antinori) en pleine crise existentielle à l’aube de ses 15 ans qui décide de s’isoler loin des débats sociaux et discussions puériles. Le problème est qu’il manque un but clair à l'œuvre qui marquerait l'intérêt. Cet intérêt aurait pu être Olivia (Tea Falco), mais elle n’apporte pas grand-chose au cadre général, si ce n’est son addiction à la drogue qui ajoute un côté dramatique non nécessaire. spoiler: Une conclusion qu’on peut ramener à une relation (demi-)frère/soeur retrouvée dans cette cave à huis-clos . La bande son, malgré quelques élans de fraîcheur dans les écouteurs de Lorenzo n’a pas permis au film de lui donner une cohérence. Bref, c’est un loupé pour notre cher Bertolucci, dommage.
Ce film est affligeant de vide ! je n'ai pas aimé du tout. Le premier quart d'heure n'est pas mauvais mais bon sang à partir du moment où l'ado s'enferme dans son sous-sol, il ne se passe plus rien & les dialogues sont si creux et si agaçants que j'ai bien failli perdre mon calme et arrêter. Un calvaire !
Le retour longuement venu d’un grand cinéaste, un film dramatique plus soft comparé à la romance glauque de bizarrerie et génial « Innocents, the dreamers », c’est non moins très intrigant par la prestation talentueuse de ces acteurs et actrices italiens qui m’a charmé. On les observant que cette relation fraternelle en osmose est de ce qui de plus normal au monde, j’ai trouvé ça drôle, touchante et triste. Un style de cinéma et de façon de mettre en scène qui me rappelle le contemplatif des chefs-d’œuvre de réalisateurs qui ont sont friands.
Si le sujet peut paraitre déjà vu et banal, Bertolucci le traite assez bien (la distance qu'ont les deux chacun l'un pour l'autre laissant place à une affection mutuelle) ,tout en sobriété bien aidé par un casting réussi avec Jacopo Olmo Antinori, qui impose son regard mélancolique, un Malcom McDowell tout jeune avec les yeux de Vincent Gallo, et Tea Falco. Si le huit clos dans une cave peut paraitre glauque , en fait l'espace est plus cosy et permet une belle photo et un beau travail sur la lumière qui filtre et éclaire les deux personnages. La B.O contient son lot de tubes (Cure, Arcade Fire, RHCP et Bowie avec le Space Oddity en version original et sa reprise en Italien convenant parfaitement au film ) .
Il s'agit d'un film daté. On retrouve l'habituel thématique de Bertolucci, l'adolescence, les parents divorcés, la bourgeoisie, la drogue, la psychanalyse... traitée à la manière des années 70. Ce film rappelle de beaucoup son film "La Luna"... avec en plus un mauvais casting. Situations prévisibles. Tout est souligné, cousu de fil blanc... C'est le cinéma d'une époque. Bertolucci est né 1940. Il n'arrivera jamais à se renouveler. Il serait préférable qu'il prenne sa retraite.
Il y avait quelque chose de profondément touchant à voir Bernardo Bertolucci recevoir une ovation à Cannes 2012, en projection spéciale de son nouveau film Moi et toi. Rivé dans la chaise roulante qu'il ne quitte malheureusement plus depuis... la suite ici :
Je suis bien déçu, pas que j'aime particulièrement Bertolucci pour ça, j'ai juste vu les innocents, que j'avais beaucoup aimé, mais disons que ça semblait tellement plus prometteur que ce film banal que j'ai déjà oublié alors que je l'ai vu hier.
En fait ce film n'a rien de marquant, il est assez inintéressant et ne parle pas de grand chose à travers ses symboles. S'il y a une chose que je dois dire à propos du film c'est que j'ai beaucoup aimé la photographie qui arrivait à concilier un certain réalisme, tout en n'oubliant pas de la rendre belle. Ainsi on a quelques scènes vraiment très belles, comme cette scène où la soeur danse avec une image très sombre qui contraste avec le rayon de Soleil qui vient illuminer sa chevelure.
Ce qui est dommage c'est que c'est la seule scène du genre durant le film. Le film manque en fait de ces petites envolées lyriques qui vont contraster avec le scénario un peu lourd du film. Parce que le gamin qui hait les autres qui rencontre sa demi soeur junkie dans une cave… On a fait plus léger.
Après Bertolucci est assez intelligent pour ne pas tomber dans le pathos, je dois lui accorder ça, mais seulement voilà, c'est pas très intelligent non plus par ailleurs. Je ne trouve pas ça juste comme réaction, comme émotion.
Ce n'est pas un mauvais film, mais c'est surtout pas intéressant et très moyen, c'est un film qui manque de tout, d'idée, d'ambition, de beau, de vrai, de fun, de drôle. C'est un peu de l’aspartame ce truc.
Retour du maitre du cinéma italien pour ce huit-clos étonnant, pour un film qui n'a pas forcément la puissance de ses précédentes réalisation (ahhhh ses films des années 70) mais qui possède un charme indéniable.
Retour décevant derrière la caméra après dix ans d'absence pour Bertolucci. Bien sûr, la photo est plutôt belle, et le film esthétiquement réussi. Mais en terme de contenu, on ne sait trop vers quoi le réalisateur italien veut nous emmener. Histoire finalement classique et présentée avec une naïveté étonnante où, perdus au milieu d'une vie qu'ils n'arrivent plus à assumer, deux personnages sont le remède mutuel l'un de l'autre. On est rarement surpris, et les seule originalité du film tiennent à son caractère incestueux qui traîne tout du long, et au petit effet de style qui introduit chaque chanson (plutôt une BO réussie). Peut-être suis-je passé à côté de l'intérêt de ce huis-clos. Il n'a en tout cas pas su m'accrocher. Manque de relief, de profondeur, on en oublie vite l'expérience après avoir quitté la salle.
Retour de Bertolucci à la réalisation pour un huis-clos dans une cave autour du thème - cher à son coeur de la fratrie dysfonctionnelle. Un long métrage pudique et réussi.
Un film plein de sensibilité sur le malaise de deux adolescents, interprétés avec beaucoup de justesse par Tea Falco et Jacopo Olmo Antinori. On a hélas un peu l'impression d'avoir vu traiter ce type de sujet un grand nombre de fois. On pourra donc préférer dans l'oeuvre de Bertolluci des films comme Le Dernier tango à Paris, 1900 ou Le Dernier empereur.
Tranche d'âge "ingrat" pour Lorenzo qui en porte les stigmates sur le visage (acné sévère), et est un garçon très peu communicatif, au bord de la misanthropie en dépit de ses 14 ans. Il va passer une semaine à l'isolement volontaire dans la vaste cave (aux allures d'entresol) complétant l'appartement de ses parents (père absent, mère dépassée), après avoir fait semblant de rejoindre sa classe en partance pour la neige. Mais il ne va pas rester seul avec ses fourmis en terrarium et son ordinateur portable, car Olivia, sa demi-soeur de 25 ans (née du premier mariage de son père), qu'il n'avait pas vue depuis très longtemps, déboule rapidement dans son univers. Comment va se passer la cohabitation avec la jeune femme, photographe de talent, mais héroïnomane en manque ? Le frère replié sur lui ("Moi") et la soeur fantasque ("Toi") vont devoir mutuellement s'apprivoiser. Film d'apprentissage original dans le ton, et la forme (d'un quasi-huis clos), marquant le retour en demi-teinte de Bertolucci (y compris dans son pays). Le tandem fraternel fonctionne bien - le jeune Jacopo Olmo Antinori est tout à fait remarquable.
C'est un film intimiste à la limite d'une pièce de théâtre à la Beckett...... Deux personnages, avec des liens de parenté, une fille et un garçon, jeunes, dans une cave.... Je t'aime moi non plus aurait pu être une autre titre...... Lui a menti à sa mère, disant qu'il est en vacances de neige.....Elle est en proie à la drogue .... C'est un film très original dans la carrière de Bertolucci, et à ce titre vaut un instant de curiosité..... On est dans un drame social, un regard sur son époque, sur la jeunesse , qui apostrophe quand même le spectateur..... La bande son est particulièrement réussie, avec notamment le SPACE ODDITY de David Bowie repris deux fois...(la version italienne est complètement hors sujet)..... Au moins ce film apporte des sentiments, de l'étrangeté et de la psychologie.......mais ne juge personne.... A voir presque par curiosité