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Un visiteur
4,0
Publiée le 10 janvier 2017
Un documentaire choc qui nous saisit dès le début et ne nous lâche plus, on est pris à la gorge, on suffoque parfois. Agnus Dei donne la parole à un jeune garçon violé par un prêtre mexicain de ses 11 ans à ses 17. Les paroles sont lourdes à sortir, les images sont aveuglantes et l'apogée avec la rencontre entre le pédophile et la victime nous laisse sans voix. Après avoir vu le documentaire d'Amy Berg "Délivrez-nous du mal" , je vous conseille celui-ci, tournez différemment il n'en est pas moins viral.
Un très bon film qui n'est pas si chamboulant ! Pour ceux qui veulent ouvrir les yeux ainsi que les autres. À part un ou deux passages chocs le dosage entre témoignage, souvenirs, avenir et sentiments est parfait.
Agnus Dei (2011) est un documentaire qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas, avec les récentes affaires de pédophilies aux quatre coins du globe au sein de l’Eglise, le film de Alejandra Sánchez arrive à point nommé. Ici, on y découvre Jésus, un mexicain qui fut enfant de chœur (pour faire plaisir à sa mère), le curé était apprécié de la famille, il venait toutes les semaines manger dans la maison, il leur rendait service, bref, c’était la belle vie pour cette famille pieuse et cet homme de Dieu, jusqu’au jour où ce dernier abusa du fils de la famille. Pas une seule fois, à plusieurs reprises cet homme aura abusé de cet enfant qui l’appréciait tellement qu’il n’a pas su trouver les mots pour refuser les avances du curé. Aujourd’hui Jésus est adulte et a décidé de lever le voile sur ce qu’il lui est arrivé, afin de pouvoir se reconstruire et mener une vie normale, il décide de retrouver l’odieux pédophile en soutane et de mettre les choses au clair. Alejandra Sánchez dénonce la pédophilie au sein de l’Eglise, elle s’intéresse longuement à la famille de Jésus, surtout à ses parents qui ont toujours eu foi en Dieu et en leur curé. La réalisatrice dresse aussi le portrait (effarant) de plusieurs futurs séminaristes qui assistent à des cours sur le christianisme et surtout sur la chasteté. Malgré un sujet fort intéressant, Alejandra Sánchez ne parvient pas à nous tenir en haleine sur toute la durée de son film (et ce, malgré sa courte durée), ajoutez à cela, des photos (très explicites) mettant en scène le curé pédophile avec un enfant (dans une chambre), ce qui n’avait vraiment pas sa place au sein de ce film, à trop vouloir en faire, tout en insistant sur des images chocs, la réalisatrice en fait beaucoup trop.