Nomination aux multiples cérémonies mondiales (Oscars, Golden globes, B.A.F.T.A., Screen actors Awards…), ce film est une pépite pour les amoureux de frissons tellement le réalisme et la tension sont présents et palpables. Tirer de faits réels et on comprend pourquoi, on est directement dans les coulisses d’un abordage par les pirates modernes, et comme dirait Télé-Loisirs, on est loin mais alors très loin de « Pirates des caraïbes ». Coulisses aussi bien dès l’début quant à la composition sur le volet, des futurs preneurs d’otages que dans le dérouler même des événements jusqu’à mon petits voir même grand moment préféré, l’action des forces armées américaines. Chaque moments est aussi important qu’intéressant, du simple exercice de crise effectuer avec routine en passant par le quotidien de l’équipage jusqu’à l’assaut des assaillants.
Une première scène très directe donc avec le recrutement presque à l’arrache des futurs pirates par leur chef ou chacun se manifeste à sa façon pour être parmi les « heureux élus », des enfants non pas nés avec des peluches et des jouets, mais avec des armes et un contact brutal avec les meneurs de jeu. 2ème grande scène, l’avant, le pendant et l’après abordage des pirates ne se faisant pas d’une seule traite car ces derniers sont tout de même face à un géant des mers, avec ses lances à incendies et autres fumigènes de dissuasion. L’un des 2 navires, ou plutôt, embarcation de fortune, qui fait demi-tour car froussard face à un faux appel de détresse, aucune préparation au combat, en gros, des touristes, mais pas totalement. 3ème scène, qui est la plus stupéfiante et stressante du film, les dernières secondes de vie des pirates dans l’un des canaux de sauvetage. Ils gueulent, ça s’agitent et ça menace. Le capitaine lui reste calme ou presque car à ce moment précis, il ne se doute pas une seule seconde de ce qu’il s’apprête à vivre.
Et une intervention de la marine américaine et de l’armée d’l’air en force en plein sur des africains complètement incompétents qui savent ni communiquer entre eux et qui ont un zéro pointé en expérience de piraterie. L’un des second rôles jouant un pirate, Faysal, est remarquable en auto proclamer chef d’un jour. Une interprétation du tonnerre avec à la fin comme j’le disais, un pétage de plong énorme. Une prestation magistrale de chaque acteur du premier au second rôle. Mon cher Hanks lui est une perle.