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Wagnar
80 abonnés
1 364 critiques
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3,0
Publiée le 2 août 2018
Petit western de série B pas si mal que ça et qui se laisse regarder, mais qui manque souvent de rythme, d'action et ainsi que d'un scénario vraiment profond et original.
Western de Monte Hellman où 3 cowboys se font piéger lorsqu'il décident de s'arrêter pour se reposer dans un refuge où résident sans qu'ils le sachent des bandits. Une milice détachée de l'armée les prennent aussi pour ces mêmes bandits et les voilà piégés en plein milieu d'une fusillade. La suite du film ne reposera que sur la recherche d'un moyen de s'en sortir Allan,t jusqu'au meurtre pour sauver sa peau. Jack Nicholson, tout jeune, y est très bon acteur et Monte Hellman réussit à transmettre une atmosphère très tendue continuellement. Un bon western bien qu'assez simple dans sa narration.
Il serait injuste de ne pas classer ce western parmi les cent meilleurs, le manque d'argent qui se voit parfois à cause de l’absence de matériel technique devrait même être porté à son crédit. Il en est de même pour son magnifique scénario, on ne peut mieux adapté au thème central : une milice auto-proclamée en action, le titre français est parfait. Pour les cinéphiles qui s’intéressent aux rapports humains rentrés, inexpressifs par défauts de communication, ce film est un ‘’must’’. Cameron Mitchell y est exceptionnel. Qui ne rêverait pas d'avoir un tel ami ? La mise en scène est superbe, contrairement à son film suivant ‘’The shooting’’ Monte Hellman reste académique, il se contente simplement de nous faire pénétrer plus intensément en contact avec les personnages et les chevaux par des gros plans inhabituels mais beaux. Il respecte complétement les durées nécessaires à chaque situation quitte à y introduire quelques flash backs furtifs lors de la partie de dames. Il cherche le réalisme le plus épuré qui nous fait vivre certaines séquences plutôt que les regarder. Son sens de l'espace en extérieur est également sans reproches ce qui est souvent le point faibles des westerns, on situe toujours les actions. Il ne cherche jamais à faire plaisir au spectateur, c’est à prendre ou à laisser. On peut par exemple détester la fin ou la trouver d’une beauté sidérante selon notre vision du sacrifice de Vern. Redécouvrir cette œuvre personnelle très originale par son climat d''injustice permanente et la frustration de paroles, tout en restant moderne dans sa forme presque 50 ans après sa sortie est un grand plaisir. Elle honore le genre et le cinéma tout court. Elle ne peut faire naître en nous que des beaux sentiments en nous poussant à développer notre attention sur les personnes que l’on rencontre.
Ayant été à la fois emmerdé et fasciné par the shooting, il fallait que je vois un autre Hellman pour trancher. Réalisé à la même époque que the shooting, ils ont tous les deux des caractéristiques communes, on est loin du western classique, Jack Nicholson, Millie Perkins, et ce désert où il semble impossible de se cacher, ainsi que la promesse d'une mort certaine. Par contre dans ce film, j'ai pas eu l'impression que le film se réveillait à sa moitié, le rythme reste le même tout le long durant, et si j'ai bien apprécié le film il ne m'a pas fasciné autant que le précédent, j'ai trouvé ça moins absurde, moins énigmatique, je n'avais pas l'impression de toucher quelque chose d'absolument étrange et de ne pas réussir à le définir. Alors certes le film est absurde, voir ces trois innocents se faire pourchasser, lutter pour leur vie, alors qu'ils n'ont rien fait, et comment cette chasse va les conduire au crime, c'est intéressant, mais je reste sur ma faim, si l'austérité de the shooting m'avait d'abord troublée, ici ça semble plus vivant moins austère, il y a plus de personnages, c'est un peu plus classique en fait. Alors ce n'est pas un reproche, juste une comparaison, du coup je n'avais de nouveau pas ce que j'attendais, et il ça déstabilise. Malgré tout Hellman arrive à mettre une tension dans son film, on a envie que les personnages s'en sortent, leur destin semble bien injuste. La mise en scène sait se faire discrète, et le film est somme toute très intéressant. Mais je ne suis pas pleinement satisfait, il manque quelque chose à ce film, une grâce qui vienne l'illuminer sans doute. Mais je continuerai à voir des films d'Hellman dans l'espoir de retrouver ce qui m'avait marqué dans la fin de the shooting.
Première collaboration pour Jack Nicholson & le réalisateur Monte Hellman. Une contribution qui leur sera bénéfique puisqu’ils se retrouveront l’année suivante pour The Shooting (1967). Avec L'Ouragan de la vengeance (Ride in the Whirlwind) (1965) (1966), à l’initiative des deux protagonistes, on retrouve Nicholson à la production, au scénario et en tête d’affiche, sous l’œil avisé de Hellman. A eux deux, ils vont nous raconter l’itinéraire désastreux de trois cow-boys, qui tombèrent nez à nez avec des hors la loi. Pris pour des complices, ils se retrouvent eux aussi pourchassés par la milice et doivent tout tenter pour s’enfuir s’ils veulent éviter la pendaison. S’engage alors dans la désert aride, une chasse à l’homme ne laissant très peu de chance à ses innocents de s’en sortir indemne. Avec un budget dérisoire, une histoire simple mais revendicatrice, le résultat est tout bonnement réussit. Seul la fin nous laissera (hélas) un arrière goût d’inachevée !
A un titre comme celui-là, on s'attend à un western mouvementé et bondé de fusillades à tout va. Scénarisé par Nicholson, il y a de quoi imaginer. L'histoire toute simple, fondée sur une intrigue de vengeance, semble construite sur un but d'économie visuelle ( quasiment pas de ville ou de fort militaire ) ce qui est d'une part intéressant. Le peu de dialogues rappelle le style de Leone. Il faut cependant bien s'accrocher pour découvrir le style de Hellman, qui crée un rythme lent, rendant même les fusillades longues et non impressionnantes. Disons qu'à la fin le spectateur n'est ni content ni déçu du film : il vient de découvrir ce que donne Nicholson au scénario et la mise en scène de Hellman qui veut reproduire autre chose que de la violence spectaculaire. Peu de moyens peut donner un bon résultat, ici intéressant mais sans plus.
Ce western peu bavard réalisé par Monte Hellman réputé peu conformiste mérite le détour . L'engrenage fatal dans laquelle trois cowboy vont être confrontés malgré eux face à une meute policière est montré d'une manière convaincante avec un jack Nicholson à ses débuts et déjà très bon.
Commençant par une attaque de diligence, la suite laisse augurer un rythme soutenu, ainsi que le titre qui, pour une fois, est une traduction fidèle. En fait, il est racoleur et le déroulement de l'intrigue est lent, ce qui pourrait sembler nuire à l'intérêt du film. Ce qui retient véritablement l'attention tient au sujet central de l'œuvre, car dans le cas présent, il s'agit bien d'une œuvre cinématographique digne d'être visionné dans les meilleurs ciné-clubs pour faire l'objet d'un débat sur le thème principal : la vengeance aveugle. Dans "Ride in the Whirlwind", une milice poursuit sans distinction une bande de voleurs criminels. Un groupe de cowboys dans lequel figurent Vern (Cameron Mitchell) et Wes (Jack Nicholson) se retrouve mêlé à cette traque sans aucune considération de justice. Sur un magnifique scénario de Jack Nicholson, le réalisateur Monte Hellman dénonce la folie aveugle qui engendre la loi du Talion sans discernement. Les dialogues sont peu nombreux et parfois éloignés du sujet, l'action est limitée, peu spectaculaire et les longs échanges de tirs semblent décalés par rapport à ce que l'on a l'habitude de voir dans ce type de film. Monte Hellman n'a bénéficié que d'un petit budget mais a su réaliser un film culte, qui, s'il n'a pas eu un gros succès, a retenu l'attention des spécialistes tout comme son autre chef-d'œuvre "The shooting" tourné la même année. Si Hellman n'a pas une filmographie importante en tant que réalisateur, mais son expérience de monteur lui a valu quelques titres comme "China 9, Liberty 37" ou "L'Halluciné" avec le même Jack Nicholson. Maintenant, le spectateur lambda trouvera ce film ennuyeux par certains aspects.
Moins austère et énigmatique que son western suivant ("The shooting") qui sortira quasiment dans la foulée, "L'ouragan de la vengeance" de Monte Hellman n'en reste pas moins pour autant d'une froideur remarquable, que ce soit au niveau des paysages désertiques desquels il semble impossible de s'échapper pour ces 3 malheureux cowboys pris malencontreusement pour des hors la loi (l'expression " au mauvais endroit, au mauvais moment" n'ayant jamais été autant de rigueur) qu'au niveau des scènes de fusillades qui sont d'une sécheresse absolue. Un western crépusculaire minimaliste très peu bavard et qui va droit à l'essentiel en dénonçant la vengeance aveugle et ses dérives.
C’est le deuxième western réalisé par Monte HELLMAN qu’il n’est donné de visionner. Tout comme pour the « Shooting », l’histoire et simple et épurée. Peu d’informations sur le passé et le pedigree des protagonistes. Il s’agit simplement de personnages au mauvais endroit, au mauvais moment. Et puis tout se mélange, « bons » ou « méchants », ils sont tous portés par une même violence : pour survivre ou pour faire régner la loi et la justice (même de façon expéditive). La grande force de Monte HELLMAN est de ne pas faire un pur film d’action mais un film psychologique au développement assez lent et dominé par une tension qui va en s’accroissant. Cameron Mitchell est excellent dans un rôle d’un homme résigné et qui spoiler: se sait condamné. Peu de dialogue dans ce film et on s’étonne qu’à aucun moment les fugitifs ne cherchent pas à entrer en contact avec la milice. spoiler: La primauté au lynchage ? A cette époque, Jack Nicholson jouait encore avec beaucoup de mesure et de sobriété. A l’image de ce très bon film de genre. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Ce western est magnifique rien que pour ces paysages splendides Avec moins de moyen Monte Hellman prouve qu'on peut réussir quelque chose de grand. Il nous montre cette chasse à l'homme qui paraît interminable mais c'est toujours les grands espaces et la nature qui prennent le dessus. Jack Nicholson est remarquable tout comme Cameron Mitchell qui sacrifie sa vie pour lui. Ce western est lent mais intelligent, il vous fait réfléchir..
C est brut de décoffrage pas de ville, juste les chevaux pas de saloons une plongée dans une nature sauvage et épineuse un mélange des genres, mais beaucoup d humanités dans le regard de chacun rencontre avec la fatalité le destin consolation jack a l air de s 'en sortir la vengeance poursuit le crime et tout le monde en paye le prix