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    Les Vieux chats
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    39 critiques spectateurs

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    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2012
    Branle-bas de combat chez Isidora : sa fille, plutôt rock and roll attitude et avec laquelle les rapports sont loin d’être de tout repos, va débarquer chez elle et lui faire une proposition qui ranimera une fois de plus les flammes de la discorde. « Les Vieux Chats » se révèle être un film extrêmement juste, touchant, poignant aussi et qui évoque les ambiances et les rapports familiaux que l’on trouve dans les films de Mike Leigh. La lente et irrémédiable dérive mémorielle et physique d’Isidora est décrite par les cinéastes avec méticulosité et un sens de l’observation pertinent. Le suspense s’invite dans le récit lorsque la vieille dame parvient à sortir de son immeuble et s’égare au sens propre comme au figuré dans le jardin public avoisinant. La performance de la nonagénaire Belgica Castro est éblouissante ainsi que l’ensemble du casting (la belle-fille goudou est à hurler de rire). Extrêmement bien dialogué.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2012
    Isadora et Manuel coulent leurs vieux jours dans le confort d'un appartement habité par deux vieux chats, qui sont "chez eux".
    Les livres, les objets sont omniprésents et Manuel veille sur Isadora qui perd parfois la tête....
    Tout est calme, presque trop, comme la "vieillesse"; jusqu'à la panne d'ascenseur et l'avis de tempête de l'arrivée de Rosario (la fille d'Isadora) qui n'est pas de tout repos !!! La compagne, "Hugo" n'est pas mauvais fille....
    Cependant, on comprend vite que l'objectif de Rosario est de faire signer des papiers à sa mère pour récupérer, ce bel appartement confortable.
    On découvre peu à peu les personnalités et l'"horrible fille indigne" qui voudrait bien profiter de la naïveté de sa vieille Maman malade......

    Les personnages sont filmés dans ce qu'ils ont de plus intimes, au ras des visages, de l'expression des sentiments enfouis.
    Puis on découvre peu à peu que les choses ne sont pas si simples, que cette histoire d'appartement dissimule un manque d'amour ressenti par Rosario.....
    Il y a aussi, ces jeunes adultes qui ne trouvent pas leur place. Certes, ils ne font pas tout ce qu'il faut mais l'environnement économique, culturel, ne les y aide pas....
    Enfin, quand on arrive au bout de sa route, l'argent est-il si important ?

    Avec des choses très matérielles, les réalisateurs nous amènent aux vraies questions....du sens de la vie, de la quête d'amour.....
    tixou0
    tixou0

    709 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2012
    La scène est dans un appartement plutôt confortable de la capitale chilienne où le temps est comme suspendu : décor surchargé de tableaux et bibelots vieillots, "vieux chats" (2, obèses et hiératiques), couple hors d'âge (Isadora et son second mari), rythme de vie ralenti. Cet équilibre fragile est perturbé par une énième panne du vieil ascenseur (laquelle condamne Isadora, par ailleurs en début d’Alzheimer, qui a de grandes difficultés à se mouvoir, à demeurer cloîtrée) combinée avec l'irruption de Rosario, sa fille quadragénaire, cocaïnomane, névrosée et marginale (elle vit avec Beatriz/"Hugo", une brave fille aux physique et manières de camionneur), en quête de subsides pour une nouvelle entreprise de fantaisie (vendre cette fois-ci des savons "de soin" rapportés du Pérou voisin). Ce film à la forme quasi-documentaire (renforcée par l'utilisation du vrai couple, de l'appartement - et même des chats - de l'actrice incarnant Isadora, la nonagénaire et très célèbre dans son pays, Belgica Castro, et une prise de vues systématique « caméra à l’épaule ») est un hallucinant psychodrame familial, mettant aux prises mère et fille, chacune persuadée que l’autre ne l’aime pas (Rosario est l’enfant de trop d’une mère déjà très âgée – le bref intermède avec son fils aîné, passant récupérer avec sa propre fille étudiante un livre d’art, le confirme). Le désamour de la mère a pourtant une explication autre, due à son propre vécu remontant à l’enfance – on l’apprend en épilogue, après de longs moments de violence (pas que verbale) et une mise à nu douloureuse avec la » fugue » d’Isadora, en pleine « absence » , comme point d’orgue (souvent à la limite du supportable pour le spectateur mué en voyeur).
    A la vue de l’affiche, je ne sais pas pourquoi je m’étais imaginé aller voir un film grinçant, façon « humour noir », dans la lignée de l’espagnol « Crime farpait » : ce long métrage chilien relève d’un tout autre registre, et s’il a un intérêt certain, il faut savoir qu’il est aussi (et même souvent) extrêmement anxiogène.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 avril 2012
    Excellent film, qui n'est pas une folle comédie, comme on pourrait s'y attendre si l'on préjuge des films latinos... C'est avant tout une galerie de portraits très subtile, assez amère, un peu cocasse, portraits d'un couple âgé, d'un couple de lesbiennes très typiques, avec en trame une relation mère-fille douloureuse. Une façon de filmer et une vision de la vie très matures.
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2012
    Le duo scénariste/réalisateur, Sebastian Silva et Pedro Peirano, nous avait donné en 2009 le très remarqué mais pas forcément réussi La bonne (La Nana). Ils reviennent aujourd'hui avec ce joli film, véritable hommage et déclaration d'amour à l'actrice principale Belgica Castro, monument du théâtre au Chili. Agée de 91 ans, elle a donc été très ménagée par les réalisateurs qui ont même tourné chez elle, et fait de son mari son époux à l'écran (avec aussi ses propres chats). Elle est vraiment extraordinaire. On retrouve aussi l'actrice de La bonne, la formidable Catalina Saavedra, métamorphosée en lesbienne camionneuse surnommée Hugo, en couple avec la fille, jouée par l'excellente Claudia Celedon. Ils sont tous formidables. Un quatuor haut en couleur, parfois détestable souvent émouvant. Le scénario est très agréable mais sait aussi piquer là où ça fait mal. Même s'il traite avec cruauté et réalisme de quelques thèmes souvent vus, la vieillesse, les rapports mère/fille...il ne ménage aucun des personnages mais ne les juge pas non plus... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-les-vieux-chats-104110667.html

    Las uite sur :
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2012
    Il y a 3 ans, le film chilien "La nana (la bonne)" avait Sebastian Silva comme réalisateur et le même avec Pedro Peirano à l'écriture du scénario. Ce coup ci, Sebastian et Pedro sont tous les deux scénaristes et réalisateurs. Tourné dans le centre de Santiago du Chili, ce film est venu du désir des réalisateurs de faire un film avec Belgica Castro, un monument du théâtre au Chili. Ils l'ont carrément tourné dans son appartement, avec ses propres chats et son propre mari, Alejandro Sieveking. Dans le film, Isadora (Belgica Castro) est bien sûr très âgé, elle est menacée par la maladie d'Alzheimer, l'ascenseur de son immeuble est de nouveau en panne et sa fille débarque avec sa petite amie avec une idée derrière la tête : récupérer l'appartement de la "vieille". Tout cela nous donne un film à la fois pathétique et drôle qui renforce la bonne opinion qu'on peut avoir actuellement du cinéma sud-américain.
    xando
    xando

    17 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2012
    Une comédie à l'italienne façon "Le déjeuner du 15 août" teintée d'Almodovar, c'est à la fois drôle et sur la fin très émouvant. Un vrai régal et une belle surprise dans le désert cinématographique actuel.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2012
    Bélgica Castro, 91 ans, n'est pas une simple actrice au Chili, c'est une véritable légende, avec d'innombrables rôles au théâtre à son actif. Dans Les vieux chats, elle est au centre d'une tragi-comédie à forts relents sociaux, qui prend son temps pour se développer avant de griffer avec sauvagerie. Il faut bien le reconnaître, la première demi-heure est laborieuse, récit au ralenti d'une matinée de deux vieux dont l'un (elle, en l'occurrence) commence à avoir des absences. L'arrivée de la fille de cette dernière va heureusement mettre le feu dans ce huis-clos qui, sans perdre quelques pesanteurs de théâtre filmé, se transforme rapidement en duel à fleurets non mouchetés entre la mère vacillante et la fille cupide. Sous le regard impuissant du vieux compagnon de la première et de la petite amie de la deuxième, le film devient un vaste champ de bataille où les répliques vachardes fusent en un règlement pour solde de tout compte, d'une méchanceté sans limites. Ce n'est pas précisément drôle, mais savoureux, et surtout symptomatique d'un conflit de générations qui dégénère en pugilat domestique entre deux femmes qui ne partagent rien, si ce n'est le même sang. Au moment où le combat commence à s'épuiser, les réalisateurs ont la bonne idée d'aérer leur propos avec un superbe épilogue, en dehors des quatre murs de l'appartement, qui confère au film l'humanité et la poésie dont il était jusqu'alors dépourvu. Les vieux chats, à défaut de caresser dans le sens du poil, finit par retomber sur ses pattes, comme l'animal qu'il n'est pas utile de citer.
    Nelly M.
    Nelly M.

    99 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2011
    Jolie histoire retenue du Festival des Trois Continents Nantais 2011 et qui voit enfin sa sortie officielle en France... C'est l'Amérique Latine classe moyenne version ultralibérale en même temps que l'occasion de rire de la fronde juvénile (déjantée façon Almodovar !) face aux vieux croûtons avalant leurs cachets pour ensuite vaquer à leurs ternes habitudes. D'abord les félins, premiers à l'image parmi les objets familiers. Une bonhomie fourrée qui ne saurait durer si l'on saisit bien l'atmosphère tendue... Un discret roulement de tonnerre intercale les absences d'Isidora, perturbée autant que rusée... Il ne faut pas qu'elle descende l'escalier... Dérision, angoisse, comique, les spectateurs très âgés pourraient se froisser de la crudité ambiante. Cela demeure charmant grâce à la dernière partie où on retombe sur ses pieds une fois pour toutes. Ah, ce calme de l'époux Enrique, ce rictus mi-amer mi-amusé d'Isidora et ces félins chahutés... Une caricature qui devrait peu souffrir du vieillissement !
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