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    Les Vieux chats
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    39 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
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    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mai 2012
    Les Vieux chats (2010) ne débarque dans l’hexagone qu’en 2012, il ne fallait pas être pressé de découvrir ce drame social chilien où l’on fait la connaissance d’un vieux couple vivant reclus dans leur appartement en compagnie de leurs deux (gros) vieux matous qui peinent clairement à avancer sur leurs frêles pattes. Mais le calme ambiant va être de courte durée lorsque Rosario décide de venir leur rendre visite. Visiblement, cela n’a pas l’air de les enchanter, on finira rapidement par comprendre pourquoi la fille de la famille est loin d’être désirable. Une fois place, elle est rejoint par Hugo, sa copine (une lesbienne du style camionneur), une venue impromptue qui a tendance à agacer le vieux couple. Bien évidemment, la présence de la jeune femme n’est pas innocente mais (très) intéressée, ce qui va peu à peu dégrader le climat au sein de ce petit appartement. Sebastián Silva & Pedro Peirano sont parvenus à retranscrire une ambiance oppressante (et parfois stressante, avec notamment les scènes de l’escalier), on félicitera aussi les actrices qui sont d’une grande crédibilité, que ce soit Belgica Castro (vraiment bluffante pour son âge) ou le fameux couple de lesbiennes (Claudia Celedón & Catalina Saavedra). Mais hélas, le tandem le réalisateur ne sera pas parvenu à se démarquer en réalisant au final un drame assez conventionnel (mais parfaitement interprété).
    arnaud1996
    arnaud1996

    6 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2012
    film très correct. Cette fille folle qui débarque comme ça...ensuite on comprend mieux pourquoi...
    DameYseut
    DameYseut

    5 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2012
    sous titre possible : comment prouver qu'avec 6 acteurs (dont 2 chats), un appartement avec balcon et au 8ème étage (dont l'ascenceur est en panne), on peut monter un vrai film avec une vraie histoire, des personnages subtilement décrits et même un authentique suspens faisant naître une profonde émotion.
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mai 2012
    Voici un film qui mine de rien rassemble en une même fiction de la gravité de la légèreté du bonheur de la tristesse de l'amour et de la colère. Cette fable humaniste est un véritable hymne à la vie et à l'amour.
    Grace à la complexité des personnages, à leur désarroi invisible, ce film apprend à ne jamais juger les blessures d'enfance.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 mai 2012
    Toujours de bonnes surprises avec le cinema sud-américains, l'actrice principale est tout simplement bluffante !
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mai 2012
    Une vieille dame perd sa lucidité. Elle est dans cette phase (début d'Alzheimer ?) durant laquelle les périodes de lucidité, majoritaires, alternent avec les absences, de telle façon qu'elle est parfaitement consciente d'avoir des absences.



    Sa fille, lesbienne, vient la voir en fin d'après-midi en vue de lui faire signer un contrat qui lui permettrait de s'installer dans l'appartement de sa mère, cette dernière étant relogée ailleurs.



    Le compagnon de la vieille dame (qui n'est pas le père de la fille), tente de l'en dissuader. La copine de la fille lesbienne, très mâle (elle se fait appeler Hugo) débarque dans l'après-midi.



    Ce film chilien présenté à Cannes l'année dernière dans la sélection ACID est un exercice de style intéressant, qui aurait idéalement fait l'objet d'un excellent moyen-métrage. Sur le format du long, il ménage quelques scènes un peu longuettes, mais est heureusement sauvé en grande partie par la prestation époustouflante de l'actrice principale, nonagénaire. La mise en scène de Sebastian Silva est maîtrisée, et même très talentueuse quand il s'agit d'évoquer les moments d'absence (le lavabo qui déborde...).



    Un film intéressant pour ceux qui suivent le cinéma d'Amérique Latine, un peu ennuyeux pour les autres, peut-être. D'autres critiques sur Christoblog : http://www.christoblog.net/
    Guiciné
    Guiciné

    167 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mai 2012
    Malgré une belle interprétation, ce film assez lent pour le début, ne m'a pas totalement convaincu. Le scénario assez léger, bien que profond, semble n'avoir été qu'effleuré par le metteur en scène. Dommage.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    94 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2012
    Le film présente un double intérêt. D’abord, en effet, d’éviter trop de manichéisme en mettant en scène d’une part la mère vertueuse et d’autre part la fille rapace et dépourvue de la moindre affection. On s’apercevra rapidement que l’amour, ou d’ailleurs l’absence d’amour, voire la sensation indémontrable de son absence, se trouve au cœur de l’opposition virulente et entretenue depuis longtemps entre Isidora et Rosario. Le second atout des Vieux chats réside en la capacité des deux réalisateurs à créer au sein du petit appartement une atmosphère claustrophobe et tendue qui laisse présager le pire, surtout lorsqu’Isidora, à la mémoire chancelante et aux décrochages répétés, quitte le huitième étage de son domicile. Dès lors, transformé en course-poursuite dans le grand parc municipal, le film perd beaucoup de sa force et de la férocité qu’il manifestait dans l’affrontement verbal et physique dressant l’une contre l’autre la mère, sèche et autoritaire, et la fille, maladroite dans sa quête d’amour, ne parvenant au final qu’à aggraver son cas. Lequel, il est vrai, s’annonce dès le départ chargé : les deux cinéastes en ont fait une lesbienne consommatrice de poudre sans doute trop caricaturale pour la rendre vraiment sympathique. C’est donc le personnage de la vieille dame prenant cruellement conscience de sa santé déclinante, ce qui ne manque pas de renforcer son caractère acariâtre et dirigiste, qui retient davantage notre attention. Il est campé par Belgica Castro, une grande actrice de théâtre, qui réussit avec sobriété et conviction à jouer ces moments d’égarement et d’absence qui lui font poser un regard fixe et lointain sur ce qui l’entoure et qu’elle ne semble plus reconnaitre.



    Au-delà des conflits entre générations, le film se révèle en creux une subtile parabole sur le temps qui s’écoule, la vieillesse qui limite les allées et venues et finit ainsi par emprisonner et isoler. Un bilan qui est établi mine de rien et pourtant agit et émeut plus que les hurlements hystériques de l’épuisante et au fond inoffensive Rosario. Il n’en reste pas moins que le présent opus est moins fort et plus convenu que l’intrigant, dérangeant et radical essai précédent, La Nana sorti en 2009.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 mai 2012
    J'avais déjà vraiment aimé la façon de filmer de S. Silva dans la Nana ; une façon dépouillée, impartiale, comme si l'urgence était de taire tout discours et de montrer ce que les choses de la vie sont, exactement comme elles le sont. Et je retrouve ça amplifié encore avec Les Vieux chats. Avoir tourné dans le lieu de vie de cette comédienne chilienne n'est pas anodin : c'est la tentative de réduire jusqu'à la plus extrême limite l'effet de l'interprétation des acteurs. Et quand là-dessus arrive l'ex bonne de la Nana transformée en lesbienne borderline, il est clair que la volonté est de balancer une grosse distorsion autour de laquelle ce petit univers va se recomposer.
    Je ne suis même pas certain que ce soit l'histoire qui importe pour Silva, au sens d'une parole de réalisateur, ni même d'ailleurs qu'il ait un discours revendiqué. Non, il s'agit plutôt de se situer à un endroit de la société, d'y introduire un élément de perversion (dans la Nana, c'était la sensation violente de l'aliénation de la bonne), et de zoomer sur ce qui va se passer.
    On pourrait presque faire une comparaison avec un réalisateur comme Lee Chang-Dong (Poetry) et sa tentative assez voisine de retrouver le réel. D'un côté Lee Chang-Dong laisse le temps à chacune de ses scènes de s'imposer, un peu comme on s'assied sur un banc en regardant les gens qui passent. De l'autre, Silva pointe une caméra à bout portant sur tout ce qui bouge dans des situations totalement minimalistes, et de l'enfilade des plans les plus neutres possibles nait la réalité. Un anti cinéma ?
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2012
    Un de ces petits films personnels, comme l'Amérique Latine sait nous en envoyer de temps en temps -ici, en l'occurence, le Chili (!), avec deux jeunes réalisateurs, Sebastian Silva et Pedro Peirano.

    La vieillesse -et cette maladie qui va de A à Z et se termine comme les abysses infinies dans lesquels sombre, inévitablement, celui qui en est atteint. Dans le vieux couple qui nous est présenté ici, c'est la femme, Isadora (Belgica Castro), qui en est aux premiers stades -encore suffisamment lucide pour tenir des conversations tout à fait sensées, et puis, il y a tout à coup une absence, on était en train de savonner quelques pièces de lingerie, et puis on s'en va, laissant le robinet ouvert; la terreur quand la conscience revient, devant la progression de la maladie. Malgré tout, le couple qu'elle forme avec Enrique (Alejandro Sieveking) est paisible. Lui travaille encore, sur un PC hors d'âge, il doit écrire des articles sur l'art, ou quelque chose comme cela. Ils vivent dans un grand appartement au 8eme étage, encombré de ces collections d'objets qu'on ramène de voyage, des chats, dont il y a des statuettes partout, des poules. Et deux vieux chats, bien vivants ceux là, arthritiques et obèses, le matou est plus gros qu'un chat norvégien, la matousette ressemble à ma Sieglinde avec ses bourrelets de graisse qui balottent sous le ventre quand elle court (enfin, quand elle essaye....)

    Ce petit bonheur tranquille est troublé par le retour de voyage de Rosario (Claudia Celedon), fille qu'Isadora a eu d'un premier mariage (elle a un fils, aussi), espèce de grand engin hystérique et cocaïnomane, flanquée de sa copine Hugo /Beatriz (Catalina Saavedra), goudou encore plus caricatural (je me permets, car Beatriz se définit elle même ainsi....). Pour Isadora la visite de sa fille est un cauchemar auquel elle ne peut échapper. Déjà, Rosario est allergique aux chats, il faut les enfermer dès qu'elle arrive. Allergie qui en dit long..... Rosario n'a jamais réussi à travailler, elle a monté des affaires foireuses pour lesquelles elle tapait sa mère, qui se sont toutes terminées en faillite, là il s'agit de savonettes ramenées du Machu Pichu et censées soigner tous les maux.... Et elle exige carrément de sa mère qu'elle vende cet appartement, trop grand, au 8eme étage avec un ascenseur qui bat de l'aile, toujours en panne, au profit d'un petit rez-de-jardin où les chats seraient si bien... Et elle se met en rage, et elle insulte Enrique, et elle menace sa mère, son compagnon /compagne en est même gênée.

    De ce Festen en petit comité, on comprend qu'Isadora n'a jamais été maternelle. Rosario est arrivée alors qu'âgée, elle n'envisageait plus d'avoir d'enfant. Son instinct maternel, elle le réserve à son fils aîné, qui lui a tout fait bien...Et du coup, on se dit que tout n'est pas si simple, qui si Rosario est ce qu'elle est, c'est aussi qu'elle trimballe des blessures d'enfant non cicatrisées.

    Au terme de cette scène, Isadora s'enfuit, elle erre dans un parc vallonné qui fait face à l'immeuble et où elle aimait se promener. On tourne une pub, et elle est fascinée par ces jeunes acteurs ridiculement déguisés en guêpes.... La famille la retrouvera pateaugeant dans une fontaine, comme Anita Ekberg, en carrément moins sexy.

    Bon, ce film ne restera pas dans les annales du cinéma. Il souffre de l'exces du personnage de Rosario, trop caricatural; mais il a pour lui la formidable Belgica Castro; il a pour lui d'oser parler de la vieillesse, et de son inévitable naufrage. A voir donc.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 30 avril 2012
    Scénario lent et plutot ennuyeux. Certains coté intérressant mais çà piétine bcp.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 avril 2012
    Le cinéma sud-américain nous réserve décidément de bonnes surprises. Pas vraiment drôle, grinçante, cette comédie dramatique familiale qui tarde un peu à démarrer devient attachante avec le conflit violent qui oppose une mère sans tendresse et un peu perdue à une fille gay, droguée, avide et agressive limite caricaturale. La genèse de cette opposition nous sera dévoilée au fil des évènements.
    Spectateurs tout en finesse, leurs compagnon et compagne respectifs (sans oublier deux vieux chats suralimentés) tentent avec plus ou moins de succès d'apaiser la situation. Hugo/Beatriz interprétée par Catalina Saavedra est épatante dans un rôle délicat.
    Happy end ou pas ? Au spectateur de décider.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    23 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2012
    L'idée est bonne, le scénario aussi, les acteurs sont justes, les chats aussi, mais la mise en scène et le rythme trop lent par moments sont un peu bancals.
    moreapacifique1
    moreapacifique1

    9 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2012
    Excellent film, très subtil sur la vieillesse et tous les problèmes que cela entraine... Le conflit mère/ fille pourrait etre insupportable n'était la présence de leurs partenaires.La fin est ouverte.A voir absolulment ne serait ce que pour la performance des actrices.
    petitbandit
    petitbandit

    94 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2012
    "Les vieux chats", une peinture sans concession sur la relation entre une mère et sa fille non désirée. Si le film tarde à prendre son élan (on se passerait bien des plans interminables sur la prise de comprimés par ex), la suite est beaucoup plus relevée avec l'arrivée de ce que je qualifierais de "démon", le conflit qui va naître sur la signature du contrat. Les acteurs sont impeccables, le scénario bien huilée, chacun trouve sa place dans ce huit clos assez sombre, à l'humour caustique. Plusieurs sujets sont exploitées comme la vénalité, le manque d'affection durant l'enfance, la sénilité des personnes âgées, le tout se mélangeant avec une belle harmonie. Reste une fin poussive, un peu baclée. Une certaine lenteur aussi qui rend le film soporifique par moment. Moyen....
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