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Boomster
45 abonnés
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4,0
Publiée le 16 octobre 2012
J'ai passé un super moment ! Le film tient en haleine jusqu'au bout et on ne s'ennuie pas une seconde ! Une histoire passionnante, une psychologie omniprésente, des dialogues poignants, des personnages touchants, de la violence, de l'humour sous toutes ses formes, une réalisation au petits oignons, du rythme... Une claque ! Pas de morale ici, juste un constat. Celui d'un pays, d'une société, d'êtres humains qui n'ont plus rien d'humain. Du père de famille psychotique aux adolescents désespérés, tous les personnages sont là pour nous faire réfléchir. Bémol sur le départ de Roxanne et son retour un peu trop surprise. Une claque, vous dis-je...
Un film qui est originale de par sa présentation sur l'idéologie que se font les gens qui n'aiment pas regarder la télé. C'est mon cas, alors je me suis tout autant fait plaisir à me fondre dans la peau du personnage. Le film en soit n'est pas le film de la décennie, mais il fait franchement du bien à voir, surtout qu'on rigole et pas qu'un peu ! Toute la salle travaille ses zygomatiques :) Je mettrais un 3.8 sur 5 mais il vaut un 4 parce que ça fait drôlement longtemps que je n'ai pas vu un tel film.
Je vous le recommande vivement ! Humour noir au programme, mais pas si noir en fin de compte. Enjoy !
Même si le film sert d'exutoire au réalisateur tout comme au spectateur face aux travers de notre société moderne souvent dirigée par le cynisme, l’appât du gain, la course à la consommation et l'abrutissement des masses via des média qui portent aux nues des stars de la télé-réalité (celles-ci étant les "cibles" principales du film) dont le manque évident de talent est déconcertant, le propos de cette comédie finalement trop sérieux se retrouve en décalage avec la forme attendue du film qui, elle, se veut loufoque et badine. Cette charge jusqu'au-boutiste contre le cynisme et la crétinerie qui gagnent aujourd'hui la société nord-américaine largement assumée par son auteur/réalisateur est malheureusement desservie par un discours finalement trop désabusé, un manque de renversement de situation et le caractère trop univoque de ses personnages principaux pour qu'on se laisse totalement embarquer dans cette traque sanglante. Et si à tout cela on ajoute un manque de rythme général, on obtient au final un film plutôt "mou du genou".
Natural Born Killers revu, corrigé et gonflé à travers un voyage délirant dans une société malade, qui enfante des décérébrés nourris aux TV Shows, au StarSystem, à une surconsommation inutile et à l'absence de limite. Le principe n'est pas nouveau mais la justesse, la distance, l'humour et la qualité d'écriture du traitement sont implacables et c'est tant mieux ! God Bless The Cinema !
Au générique de fin, la salle a applaudit, ce qui n'est pas rare certes, mais pas si courent non plus vous en conviendrez. dans les couloirs de sortie, j'ai entendu de tout, un couple disant que c'etait la plus grosse merde qu'ils ai jamais vu, d'autres plus enthousiaste etait pres a le conseiller a leur amis...
alors qui a raison ? les gout et les couleurs... a prioris si vous avez un petit sentiment anti americain, que la télé realité vous révulse, que vous etent les premier a vous moquer du tuning, et de tout ce qui est boeuf, et que il vous parais concevable si vous vous saviez condamner, d'allez assasiner quelqun qui vous insupporte avant de mourir ( le pen, steevy, naggy , bill gate, sarko, faite votre choix ) alors vous devrier aimer le film malgrer son petit budget et donc une mise en scène qui s'en ressent ( parai t'il, moi j'ai rien remarqué )
si a l inverse, l'idée d’assassiné un bébé chialeur vous révulse au plus profond de vous même, que vous aprecier parfois de mettre le cerveau sur off pour regarder la star academy, que vous avez une ame de conservateur, abstenez vous d'allez voir ce que vous considérerez comme une merde cinématographique.
Je n'ai qu'un mot : FORMIDABLE ! On adore ces deux anti-héros, s'en est même dérangeant car on est totalement avec eux !! D'où un certain malaise même jouissif. Nous savons tous dès les départ que tout cela finira assez mal mais on passe un super moment, sans temps mort. Peut-être à ne pas mettre entre toutes les mains bien que j'aurais tendance à le conseiller au plus grand nombre. A voir et revoir. Il y a de nombreuses répliques implacables déclamées par un génial Joel Murray. Grand moment de cinéma.
Vrmt dommage , ca passe a ca su chef d'oeuvre , mais c'est finalement moyen. Une idee de fou , une critique acerbe d'une société en perdition (et l'autocritique de la part des américains ca fait du bien !) mais a partir du premier tiers le film s'embourbe dans le vide , le chiant et une maniere de tourner digne des pires comedies americaines. Ca prends un pu les codes de ce que ca veut dénoncer. Dommage que ca ne se prenne pas plus au sérieux. Ca reste superficiel vers la fin et au final mal réalisé en terme pur de film. Fight club porte les memes themes mais s'eleve au rang de chef d'oeuvre - pas god bless. Dommage. Ps : le passage sur la france est hilarant , et quelque part rassurant !
Un Chute libre d’auteur, fruit de la percussion entre U-turn et Little miss sunshine, ou comment l’excès de beaufitude au pays des armes conduit la droiture vers l’irréparable. Si Robert Francis Goldthwait a pris le patronyme de Bobcat, le puma, c’est peut-être pour illustrer son agilité à se mouvoir dans les références, cinématographiques, radiophoniques et télévisuelles. Son essai en est truffé. Parfois en hommage, souvent comme cible. Car la veulerie médiatique n’est qu’un reflet, celui de la fragilisation des rapports humains, de la montée en puissance du mépris, des médisances, des impolitesses, de l’égotisme, du vide. Et qui rêve encore n’a plus sa place dans cette arène aux prédateurs. La dépression guète, et après elle, la haine, la violence, la folie, la mort. Les acteurs jouent vrai, le montage est percussif, on rit nerveusement de ce carnage orienté avec un plaisir coupable. God bless America est un exutoire. Il ne changera pas les mentalités, confortera chacun sur ses positions, mais il offre aux combattants de la médiocrité une pause rassurante dans leur lutte sans fin. Et pose en filigrane la question de la liberté dans une société où respect et honneur ne sont plus de mise.
Une belle réussite. Le film parvient à parler de la télé - et donc de la société - qui part en couille, de la télé réalité obscène, et de la violence "visuelle" et "psychologique" de ces programmes, tout en évitant de rendre cette violence esthétique. Des le début le réalisateur met les choses au point avec une scène très graphique et hollywoodienne, à base de ralentit et de musique "badass", où le personnage principal tue son voisin bruyant. Et puis retour dans la réalité. Ce qui est imaginaire peut être sublimé, mais ce qui est réel sera mis en scène avec sobriété. Hors de question de jouer le jeu de ce qu'il dénonce. Hors de question de rendre belle cette balade morbide (tout en réussissant à en faire quelque chose de relativement "léger" vu le sujet). Du coup le film appuie là où ca fait mal, sans jamais tomber dans le préchi précha intello, restant fun et terriblement humain. Un film coup de poing, et un vrai coup de maître.
Voilà un petit film indépendant qui se révèle être un petit bijou d'humour noir, acide et cynique porté par un réalisme sombre mais hilarant. Joel Murray et Tara Lynne Barr sont épatants, ils font merveille dans ce couple de cinglés qui ne se sentent plus à leur place dans la société américaine actuelle. Le film taille le mode de vie américain et notamment la télé-réalité en pièces et à la hache et ça fait un bien fou ! Car si la forme, quoique jouissive, ne peut être cautionnée, le fond est plus que vrai. On donne ici dans la provoc trash sans être tout à fait de mauvais goût. L'intelligence du film réside sans doute dans le fait de ne pas "héroiser" Frank et Roxy qui ne détiennent pas la vérité. Et enfin un vraie bonne B.O ! Un film à méditer. Un petit bémol, les dialogues auraient mérité d'être plus ciselés encore.
Dans la salle ou j'étais les spectateurs étaient hilares lors des pitreries d'Aris Alvarado ET applaudissaient lorsque les spectateurs s'en moquant se faisaient massacrer. L'absence de respect pour les autres me semble plus également distribuée sur la planète que le film ne le laisse penser et je ne doute donc pas de son succès en France.
16/20 : Le réalisateur Bobcat Goldthwait (qui nous était inconnu) nous livre GOD BLESS AMERICA, un film déjanté aux antipodes du politiquement correct dans lequel toutes les aberrations de notre société (la télé-réalité, les pourris-gâtés, les personnes irrespectueuses, cupides et hypocrites) sont décriées. Ici, tout individu faisant preuve de stupidité affligeante est exécuté et ceci est extrêmement jouissif. Joel Murray (qui est le petit frère de Bill Murray – 13 ans de moins que celui-ci), que l’on a pu découvrir dans le film d’horreur « Hatchet » d’Adam Green, incarne ici Frank, un homme écœuré par la société actuelle qui osera faire ce qu’une bonne partie d’entre nous pensent tout bas (c'est-à-dire : tuer des abrutis). La jeune Tara Lynne Barr qui interprète Roxy, une adolescente délurée qui s’ennui de la conformité de sa vie bien trop paisible et qui accompagnera Frank dans sa soif d’anéantir la bêtise humaine. Tels Bonnie and Clyde, Frank et Roxy forment un duo charismatique. Drôle et percutant, GOD BLESS AMERICA bouleverse les conventions et vous en met plein la vue. Notre doigt du milieu salue le système.
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Film drôle, pas complètement idiot, même si pas forcément bien joué, ni très fin. On est entre Serial Mother et Tueurs-nés, sur un air de Chute Libre. Le temps d'un film, quelques valeurs sont inversées, et ôter la vie devient moins grave que de participer à la décadence de la société. La limite de ce "raisonnement" est que si tout un chacun devient le nombril du monde, il devient aussi la cible potentielle des millions d'autres nombrils !