Derniers Avis : God Bless America - Page 20

Enfin un film américain sur une réalité américaine faite par un américain, avec des américains dedans !
On ne peut qu'aimer donc !
Mais plus sérieusement, c'est un film avec un sujet assez inquiétant car vraiment réaliste et probable mais amener avec tant d'humour et de délicatesse qu'on prend vraiment partie pour qui il ne faudrait pas et on s'en régale assez rapidement ! A voir dans tous les cas, au moins pour l'originalité !

Je me suis beaucoup marré devant ce film! Le duo principal est excellent! Un peu gore sur les bore mais permet de réfléchir un peu sur notre époque dégénérescente et plus particulièrement aux Etats-Unis!

J'ai beaucoup aimé ce film.
Il a un coté décalé, un peu subversif que l'on trouve parfois dans les films américains indépendants.

On arrive bien à comprendre pourquoi le "héros" pète les plombs quand on voit tout ce qui lui arrive, mais surtout on comprend cet agacement lié à la tonne d'informations stupides qui inonde radios, TV et presse américaine!
Ce film donne l'impression que les américains n'ont aucune culture, que tout est superficiel... bref ça donne pas trop envie de vivre là-bas!
Bien entendu, il ne faut pas prendre tout le film au premier degré...

En tout cas je recommande ce film aux personnes qui aiment les films qui changent, qui dérangent...

Quel film ! Wahou je commençer a me dire fini je ne serai plus surpris par le cinéma américain wawwwwwwww sérieu je le recommande a tous sans exeption fait de la société avec beaucou de démagogie super super

L'effet défouloir fonctionne un temps. Mais la haine gratuite, le moralisme simpliste et manichéen et les diatribes confuses finissent par rendre le visionnage épuisant. Seule la chute réhausse le film par un éclair de lucidité: si la mort est le seul sort à réserver à toutes ces plaies de la société, alors les deux protagonnistes la méritent aussi car ils sont finalement les purs produits de ce qu'ils fustigent. Fausse bonne idée, faux film fun plus vulgaire que judicieusement sarcastique. "God bless America" rejoint la liste des oeuvres qui s'avèrent in fine aussi laid et stupide que ce qu'ils prétendent dénoncer.

très bon film à voir quand on est exaspéré des idioties de l'Homme en général (pas qu'américain)

Je suis assez étonné de voir des gens crier hourra après avoir vu ce film. Passée la critique sociale, surement juste, mais sans grand intérêt - en tout cas il n'y a pas lieu d'y passer trois plombes - il faut rapidement s'interroger sur la forme de ce film. Qu'est-ce que God Bless America? Une comédie? Un drame? Un pamphlet? Un serial killer movie? Honnêtement, je m'interroge encore. Comment justifier tous ces morts? Simplement parce qu'ils étaient détestables? Doit-on considérer cette tuerie comme symbolique? Et si oui, faut-il s'en féliciter, alors ? Dans un monde manichéen, puisque c'est comme cela que nous le présente Goldthwait, il y a les bons et les méchants mais aussi les gens éclairés et les cons. Ce film nous donne à tous l'impression d'être dans la première catégorie donc on se félicite de ce carnage et c'est ça le problème. La mise en scène de ces massacres associée au caractère extrêmement positif des deux personnages principaux laisse perplexe et demande qu'on y réfléchisse bien plus que sur la soi disant critique sociale, qui tient sur un ticket de métro. God Bless America est-il une comédie, alors? Ce serait gênant avec toutes ces exécutions arbitraires. Un drame? Le ton du film ne le permet pas. C'est donc un pamphlet? Mouais, c'est quand même dur à avaler et un brin simpliste. Quant au serial killer movie, là aussi le ton ne le permet pas. Je n'ai pas de réponse.... Tant pis pour moi. Restons quand même sur le pamphlet qui est le genre qui me convient le mieux pour ce film difficile à classer. Bon, on a bien compris que le monde est devenu à ce point pourri qu'il faut revenir à l'époque où "les téléphones restaient à la maison" pour reprendre les propos du film? La télé réalité, les animateurs crétins, les pseudos émissions intelligentes qui visent un public d'idiots....et j'en passe ont envahi nos écrans et donc par analogie nos vies. Rappelons quand même que toutes ces machines s'éteignent facilement mais bon, tout le monde est d'accord pour dire que c'est de la M....alors en quoi cela mérite-t-il tous ces "hourra"? Subversif, ce God Bless America? Dites que les médias vendent de la soupe, mettez y une petite dose de politiquement incorrect, une toute petite dose, et on criera à la transgression et au génie parce que notre égo s'en trouve flatté. C'est marrant, mais ça me rappelle quelque chose!!! Une réplique du film là encore. En fait, on pourrait prendre n'importe quel aspect de cette oeuvre et démontrer comment ce réalisateur se tire en permanence des balles dans le pied et démonte ses propos en essayant de les étayer. On peut se demander pourquoi le personnage principal passe son temps devant la télé et va au travail le matin en écoutant la radio tout en détestant ce qu'il voit ou entend. Sans parler de sa critique sur les ambitions nihilistes des personnages négatifs du film qui finit par déteindre sur le projet même de Goldthwait. Au point que je me suis dit que cette pseudo analyse sociale n'était peut être là que pour amener l'intrigue et lancer le carnage. Stalonne l'a fait, pourquoi pas lui, dirait Jean Claude Van Damme! Bref, qu'est ce que ce God Bless America? Je ne sais pas mais je dois dire que j'ai trouvé ce film jouissif, drôle et fou. Il m'a beaucoup plu. C'est un film très con, absolument idiot qu'il faut prendre comme tel et pas comme une réflexion sur nos sociétés. Si réflexion il y a, elle est en dehors du sujet du film et je ne crois pas que ce soit une volonté du réalisateur!. C'est plutôt sur le langage cinématographique, la dramatisation et la mise en scène de ce genre d'histoire ainsi que sur la réception d'une telle oeuvre qu'il faut s'interroger. Le discours de Goldthwait me parait, pour tout dire, assez simpliste, faussement subversif et au final politiquement très correct puisqu'il ne fait que flatter nos petites personnes en fin de compte! Je l'ai vu comme un Rambo tendance indé, et je pense qu'il ne vaut pas plus que ça même si les deux héros sont forts sympathiques et merveilleusement interprétés!

Le décalage, et disons le tout net la suspicion, qu'on ressent devant God bless america, auto proclamé road movie transgressif, nous montre en comparaison à quel point le cinéma US a évolué ces dernières années. Pas que le film soit mauvais en tatn que tel, mais en 7-8 ans la réalité américaine a cessé de représenter pour un nombre grandissant de nouveaux réalisateurs ce truc opaque, impénétrable à force d'être moral, dans lequel la dénonciation se fait forcément violente. il est devenu possible de poser une caméra quelque part entre New York et Los Angeles et de montrer sans manichéisme et avec le minimum d'effets l'envers du décors de la propagande officielle. Au mieux alors, God bless america, son baratin hystérique, son cynisme, ses guns et sa rage, arrivent bien trop tard, au pire B. Goldthwait a voulu faire un film de genre, ce qui en dirait long sur la démarche du personnage.

Une tuerie politiquement incorrecte! Malsain à souhait, jouissif à outrance! On s'éclate du premier au dernier plan! Une séquence dans un cinéma déjà culte! Une mise en scène sublime sur le pouvoir et la réflexion de notre société par rapport aux images! Tara Lynne Barr est la nouvelle Chloé Moretz de Kick ass! On ne s'en lasse pas! On regrette juste que le film perde un peu son rythme au trois quart du film avant une fin explosive!

extra tout ce que je n'aime pas est filmé avec justesse : le mensonge, la mauvaise foi, l'enfant roi, la télé-réalité et j'en passe.
une dérison de cet "eldorado". c'est très bien vu et c'est triste de voir cette réalité si frappante. bravo aux 2 acteurs.

Sans vouloir verser dans la caricature et la critique facile, il est gênant de voir que l'on puisse en 2012 produire un film qui compile tous les fantasmes adolescents mal digérés et qui ne propose comme solution à tous vos problèmes qu'une partie de ball-trap avec vos compatriotes. Le film est, outre son manque de qualité technique et ses scènes répétitives, ( je tue, je vais au motel, je me fais chauffer par une lolita, je re-tue...) moralement discutable ! Il efface la hiérarchie entre les outrances. Comme si un meurtre au premier degré était moins criminel qu'un reality show. Une scène fait culminer le malaise que l'on ressent à elle seule : spoiler: La tuerie dans un cinéma qui en rappelle une autre survenue lors de la projection de Batman.
La véritable gangrène des USA, n'est pas comme le tente vainement de le démontrer le film le manque de culture des américains, mais bien leur propension à régler leur problèmes à coup de 357 magnum. Consternant !

Je tiens avant tout à noter l'incroyable performance de Tara Lynne Bar, très crédible dans son rôle. J'espère la revoir à l'écran très vite. Quant à God Bless America, le film a un doux parfum de contradiction, teinté de pulsion malsaines entre deux êtres vivant un amour platonique et d'un discours moralisateur, critiquant l'influence des reality show sur une population américaine déjà décérébrée, vulgaire et incivile. L'essence du film réside justement dans ce paradoxe entre liberté d'expression bafouée et usage d'armes pour faire passer ce message, le tout sur de douces musiques. L'effet aurait été plus important s'il avait été basé sur un scénario plausible plutôt que sur un road trip mou et sans réelle embûches. Les retournements de situation ne sont finalement que de simples péripéties, de nouvelles embuches au développement d'une morale qui aurait pu être intelligente.
God Bless America et ses clichés qui n'en sont pas.

Très bon film. Drôlement dramatique, un bon jeu d'acteurs, on ne s'ennuie pas une seconde!

Jouissif :) :)))))))))))))))))))))))))))))))))))) !

si je ne puis qu'adhérer au principe de dénoncer tout ce qui part en couille dans l'american way et l'énorme décrépitude des valeurs colportées dans leurs médias, le film en lui-même est long, lent, verbeux et assez abracadabrant.

bref, c'est assez chiant mais l'intention est bonne.