AlloCiné
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Votre avis sur God Bless America ?
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Toutes les notes
Un ovni parmi le paysage cinématographique actuel. Et c'est vraiment plaisant ! Politiquement incorrect, God Bless America surprend par sa liberté à critiquer ouvertement la mentalité américaine, et plus particulièrement sur les médias pourris par la télé-réalité. Certes la solution pour éradiquer ce fléau d'abrutisation du citoyen choisie par nos héros est extrême, mais c'est une écriture nécessaire pour faire passer clairement le message. C'est rare de voir une Amérique dépeinte de la sorte, vraiment rongée par la télé-poubelle et remplie d'imbéciles égocentriques/capricieux prêts à tout pour avoir leur quart d'heure de gloire. Il ne faut pas voir en ce film un appel aux armes. En effet, ce parti pris osé a surtout pour attrait de rendre le film beaucoup plus déjanté, quitte à mettre la crédibilité de côté. Mais il faut bien avouer que les scènes de tueries sont diablement fun et efficaces. Rajoutez à cela une réalisation vraiment soignée et le duo Joel Murray - Tara Lynne Barr qui excelle tout simplement, et vous obtenez un long-métrage totalement décalé qui néanmoins dénonce avec brio les tares qui sévissent au sein du pays le plus puissant du monde. Une totale réussite.
Critique acerbe de la société américaine et de sa télévision-poubelle, ce film propose d'attaquer le mal par le mal, de répondre à la violence par la violence, à travers ses deux personnages principaux qui ne supportent plus la bêtise ambiante, et tuent. Les dialogues sont intelligents, l'humour noir percutant, et le genre road moovie allège un peu le tout. Une franche réussite même si le duo atypique entre une adolescente et un homme mûr aurait sans doute mérité d'être approfondi.
Roub E.
A l image de son personnage principal le film est un énorme "pétage" de câble. Suivant les traces d un homme qui ayant tout perdu se décide à remuer la merde ambiante on nous dresse un portrait au vitriol d une Amérique apathique faite de voyeurisme, de célébrité facile et éphémère, de violence, de zapping, d apparence et j en passe. Le problème du film est qu à vouloir tout dénoncer il devient par moment brouillon ou moralisateur. Mais à côté de cela il offre de nombreux moments absolument jouissif comme le premier meurtre de la star de télé réalité ou la scène ou le héros (anti héros ) observe la vie de son ex femme. D un point de vue cinématographique ça n est pas un chef d œuvre mais ce film a au moins le mérite d avoir un avis et de dire les choses (peut être trop) et rien que pour cela il sort de l ordinaire.
On en rêve mais notre degré de civilisation nous en empéche !
Qu'elle serait notre comportement si nous perdions notre travail, avions un cancer en phase final
Qu'elle serait notre comportement si nous perdions notre travail, avions un cancer en phase final
Attention, cette critique contient des spoilers.
La société a changé et God Bless America en dresse le portrait satirique, avec cynisme et humour noir. Une citation résume bien le film à lui seul : "A quoi bon former une civilisation si plus personne n'est civilisé ?". Frank est un américain banal, ravagé sans le savoir par sa rupture sentimentale. Malgré tout, il s'efforce d'être un bon père, un bon employé, un bon ex. C'est le genre de personne "normale", bien éduquée, mais qui ne parvient plus à sortir de la solitude. Frank remplis ses soirées avec la télévision, qui diffuse des horreurs dans lesquelles il ne se reconnait pas. God Bless America prend le parti d'une télévision qui serait capable de refléter l'image du monde, voire même de la modeler. Elle est tournée vers l'avenir, là où le cinéma appartiendrait au passé (voir la scène au cinéma : un documentaire sur la guerre avec moins de dix spectateurs). C'est pourquoi, lorsque Frank rejette la télévision, il rejette à son tour la société dans laquelle il vit, il rejette ses citoyens, il rejette ses valeurs. Il s'oppose au fait de rester regarder le monde décrépir, où sont encouragés l’égoïsme, la cruauté et la médiocrité. Son licenciement sera l'élément déclencheur, puisqu'il n'aura plus aucune raison valable de continuer à se battre. Accusé de harcèlement, alors qu'il tentait simplement d'engager une relation avec une employée, on le conduit à la porte. Dès lors, le film bascule vers une forme de vengeance envers la télévision. Ce qui a mon sens est l'idée très originale de ce film. Au lieu de se suicider, Frank décide de perpétrer une série de meurtres à l'encontre de personnes détestables vues à la télévision. Cette décision le conduit finalement a ressembler de plus en plus à l’Amérique qu'il critiquait plus tôt, puisqu'il cède à la haine. C'est donc par ce biais qu'il parvient à combler sa solitude, et le film prend la tournure d'un road trip très amusant aux côtés d'une jeune fille aussi tarée que lui. La morale de ce film, s'il y en a une, est bien complexe. Car la télévision aura finalement eue raison d'une personne saine. Peut-être est-ce donc cela : "qui que vous soyez, elle vous rendra fou".
La société a changé et God Bless America en dresse le portrait satirique, avec cynisme et humour noir. Une citation résume bien le film à lui seul : "A quoi bon former une civilisation si plus personne n'est civilisé ?". Frank est un américain banal, ravagé sans le savoir par sa rupture sentimentale. Malgré tout, il s'efforce d'être un bon père, un bon employé, un bon ex. C'est le genre de personne "normale", bien éduquée, mais qui ne parvient plus à sortir de la solitude. Frank remplis ses soirées avec la télévision, qui diffuse des horreurs dans lesquelles il ne se reconnait pas. God Bless America prend le parti d'une télévision qui serait capable de refléter l'image du monde, voire même de la modeler. Elle est tournée vers l'avenir, là où le cinéma appartiendrait au passé (voir la scène au cinéma : un documentaire sur la guerre avec moins de dix spectateurs). C'est pourquoi, lorsque Frank rejette la télévision, il rejette à son tour la société dans laquelle il vit, il rejette ses citoyens, il rejette ses valeurs. Il s'oppose au fait de rester regarder le monde décrépir, où sont encouragés l’égoïsme, la cruauté et la médiocrité. Son licenciement sera l'élément déclencheur, puisqu'il n'aura plus aucune raison valable de continuer à se battre. Accusé de harcèlement, alors qu'il tentait simplement d'engager une relation avec une employée, on le conduit à la porte. Dès lors, le film bascule vers une forme de vengeance envers la télévision. Ce qui a mon sens est l'idée très originale de ce film. Au lieu de se suicider, Frank décide de perpétrer une série de meurtres à l'encontre de personnes détestables vues à la télévision. Cette décision le conduit finalement a ressembler de plus en plus à l’Amérique qu'il critiquait plus tôt, puisqu'il cède à la haine. C'est donc par ce biais qu'il parvient à combler sa solitude, et le film prend la tournure d'un road trip très amusant aux côtés d'une jeune fille aussi tarée que lui. La morale de ce film, s'il y en a une, est bien complexe. Car la télévision aura finalement eue raison d'une personne saine. Peut-être est-ce donc cela : "qui que vous soyez, elle vous rendra fou".
Jouissif :) :)))))))))))))))))))))))))))))))))))) !
Un film sans aucun intérêt. Heureusement que les Américains font autre chose comme film de temps en temps car l'industrie du cinéma péricliterai rapidement. A ne pas voir même en vidéo. Enfin, bon.
FaRem
Voila un excellent film qui est très intéressant et qui est réussi autant sur la forme que sur le fond du sujet traité.
Excellent film, qui n'a jamais souhaité la mort des déchets de la téléréalité ? Une pure satisfaction !
Un film barge totalement tripant et jouissif. C'et une grosse critique acerbe de la société américaine. Le point positif est que le réalisateur fait ce qu'il veut, il tue qui il veut quand il veut, critique qui il veut. Le film est efficace car il justifie ces actions par des valeurs qui sont propres aux 2 personnages principaux et que devrait avoir la société. En cela sa serait comme un pays dans l'armée en guerre contre son ennemi qui présente une autre idéologie. Le seul point négatif c'est peut être que sa met un peu de temps à se mettre en route et qu'il y a que deux personnages principaux et que on aurait aimé encore vingt minutes de plus.
Une bonne comedie qui dénonce les travers de notre société ( aucune honte , méchanceté ).Avec un humour décale , est un scénario plutôt bien rodée , malgré quelle passage un peu long . Par son originalité ce film reste quand même une trés bonne comédie.
Spectateur, cinéphile averti ou simple consommateur qui tue le temps, imagine, imagine le portrait d'un Américain façon American Beauty, repense à la folle cavalcade de Clarence et Alabama dans True Romance et garde cet humour second degré qui frappe...là où ça fait mal. God Bless America va te gifler comme il fesse le pays de l'Oncle Sam.
Franck en a marre de cette société qui périclite, qui s'amuse des faibles et élève en vedettes, des individus qui ne le méritent pas. Il ne supporte plus un monde qui foire à tous les étages. Viré après une plainte pour harcèlement sexuel, diagnostiqué future victime d'une tumeur, tout part en sucette. Après un acte criminel (et somme toute apaisant), il rencontre la jeune Roxy. L'équipée sauvage est en marche...
God Bless America, comédie noire n'y va pas par le dos de la cuillère. Parfois très violent (certaines séquences fantasmées atténuent cependant une brutalité plus encline à faire de l'humour qu'à choquer), le métrage ne ménage pas sa peine pour faire vivre sa démonstration. On pourrait presque penser que le seul crédo viable est la violence par la violence mais c'est oublier l'absurdité des faits relatés. Le cinéaste Bobcat Goldthwait tend continuellement vers une surenchère loin d'être paradoxale. Malgré son côté affable, le personnage principal est si peu ouvert aux autres que son point de vue l'inhibe et le corrompt. La mise en scène enchante dans les moments intimistes, elle donne à ce road movie une élégance et une profondeur marquantes. Filmé en scope avec des dialogues très travaillés et une direction d'acteurs à la hauteur. Ce duo (qui sonne comme une antithèse à bien des égards) est formidable, Joel Murray et Tara Lynne Barr sont simplement géniaux. Du lourd. 4,5/5
Franck en a marre de cette société qui périclite, qui s'amuse des faibles et élève en vedettes, des individus qui ne le méritent pas. Il ne supporte plus un monde qui foire à tous les étages. Viré après une plainte pour harcèlement sexuel, diagnostiqué future victime d'une tumeur, tout part en sucette. Après un acte criminel (et somme toute apaisant), il rencontre la jeune Roxy. L'équipée sauvage est en marche...
God Bless America, comédie noire n'y va pas par le dos de la cuillère. Parfois très violent (certaines séquences fantasmées atténuent cependant une brutalité plus encline à faire de l'humour qu'à choquer), le métrage ne ménage pas sa peine pour faire vivre sa démonstration. On pourrait presque penser que le seul crédo viable est la violence par la violence mais c'est oublier l'absurdité des faits relatés. Le cinéaste Bobcat Goldthwait tend continuellement vers une surenchère loin d'être paradoxale. Malgré son côté affable, le personnage principal est si peu ouvert aux autres que son point de vue l'inhibe et le corrompt. La mise en scène enchante dans les moments intimistes, elle donne à ce road movie une élégance et une profondeur marquantes. Filmé en scope avec des dialogues très travaillés et une direction d'acteurs à la hauteur. Ce duo (qui sonne comme une antithèse à bien des égards) est formidable, Joel Murray et Tara Lynne Barr sont simplement géniaux. Du lourd. 4,5/5
Tres bon film même si je ne le trouve pas assez déjanté, j'aurais aimé plus d'action mais il reste très bon, avec un excellent Joel Murray et un très bon scenar !
16/20 : Le réalisateur Bobcat Goldthwait (qui nous était inconnu) nous livre GOD BLESS AMERICA, un film déjanté aux antipodes du politiquement correct dans lequel toutes les aberrations de notre société (la télé-réalité, les pourris-gâtés, les personnes irrespectueuses, cupides et hypocrites) sont décriées. Ici, tout individu faisant preuve de stupidité affligeante est exécuté et ceci est extrêmement jouissif.
Joel Murray (qui est le petit frère de Bill Murray – 13 ans de moins que celui-ci), que l’on a pu découvrir dans le film d’horreur « Hatchet » d’Adam Green, incarne ici Frank, un homme écœuré par la société actuelle qui osera faire ce qu’une bonne partie d’entre nous pensent tout bas (c'est-à-dire : tuer des abrutis). La jeune Tara Lynne Barr qui interprète Roxy, une adolescente délurée qui s’ennui de la conformité de sa vie bien trop paisible et qui accompagnera Frank dans sa soif d’anéantir la bêtise humaine. Tels Bonnie and Clyde, Frank et Roxy forment un duo charismatique.
Drôle et percutant, GOD BLESS AMERICA bouleverse les conventions et vous en met plein la vue. Notre doigt du milieu salue le système.
VOUS AIMEZ LE CINEMA ? ALLEZ SUR ARTEMISIA POUR Y DECOUVRIR DES CRITIQUES, DES BANDES ANNONCES, DES NEWS ET DES CLIPS VIDEO ! BONNE VISITE ! Voir le lien ci-dessous :
Joel Murray (qui est le petit frère de Bill Murray – 13 ans de moins que celui-ci), que l’on a pu découvrir dans le film d’horreur « Hatchet » d’Adam Green, incarne ici Frank, un homme écœuré par la société actuelle qui osera faire ce qu’une bonne partie d’entre nous pensent tout bas (c'est-à-dire : tuer des abrutis). La jeune Tara Lynne Barr qui interprète Roxy, une adolescente délurée qui s’ennui de la conformité de sa vie bien trop paisible et qui accompagnera Frank dans sa soif d’anéantir la bêtise humaine. Tels Bonnie and Clyde, Frank et Roxy forment un duo charismatique.
Drôle et percutant, GOD BLESS AMERICA bouleverse les conventions et vous en met plein la vue. Notre doigt du milieu salue le système.
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Génial! Une grosse critique de la société américaine décadente tout en folie et en décadence justement! Une comédie qui fait du bien, à voir!!!
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