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Votre avis sur God Bless America ?
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Artriste
God Bless America est une vraie petite perle. Ce film nous dépeint notre monde et on peut dire que c'est fait d'une manière très réaliste même si c'est un peut exagéré et décalé dans la forme, dans le fond c'est exactement ça. Je me suis totalement retrouvé dans cette histoire. J'ai l'impression d'être Frank et même si ses pensées et ses actes sont extrêmes pour moi c'est nécessaire. Tout au long de l'intrigue on va vivre de superbes scènes qui vont déboucher sur un final qui on le sait ne pouvait pas se terminer autrement. Et même si on le savait on reste abasourdi tant l'émotion est la. Les deux personnages interprété à merveille par Joel Murray et Tara Lynne Barr vont durant 1h45 nous faire beaucoup rire grâce à un humour corrosif et des dialogues vraiment remarquables, extraordinaire, formidables, bourrés de références et de vérités. Mais ils vont aussi nous émouvoir notamment car au au fond le film est très violent et on passe d'un sourire à une balle très rapidement. Les pubs et les émissions parodiés sont vraiment ultra réussi et vont nous permettre de bien rire. Et que dire de la forme avec une réalisation parfaite de Bobcat Goldthwait, une jolie photographie très coloré et une b.o. de qualité. Tout à été travaillé et ça se ressent. Mon seul regret est que le film ne soit pas plus connu que cela. On devrait le montrer dans les écoles! Je pense que seul une petite partie de la population peut comprendre ce film, ceux dont le cerveau n'est pas encore bouffer. Je vous demande à tous de regarder ce film!
"God bless America", fait partie de ces films indépendants qui se permettent d'abord et avant tout de critiquer explicitement la société de consommation et ses conséquences, le poids des médias et de l'opinion publique, et se base de ce fait sur la provocation. On a deux personnages auxquels on s'attache vraiment, au départ particulièrement cyniques et politiquement incorrects mais dont on va deviner un côté profondément humain. Le film ne souffre d'aucune longueur bien qu'il reste assez court, et on prend un malin plaisir à faire face à la mort dans son aspect le plus ridicule, aussi car elle filmée avec une distance notable.
On oublie les quelques défauts, d'incohérence surtout, la fin discutable, et le reste, c'est juste jouissif ! Des dialogues géniaux, un partie pris audacieux et un humour détonnant tout comme ces deux personnages qui nous en mettent plein la vue ! Et quelques clins d’œils sont vraiment sympa.
À force de se croire plus malin que tout le monde, God Bless America se prend les pieds dans le tapis, et devient à peu près aussi aimable et intéressant que ce qu'il prétend dénoncer. La gamine est insupportable.
Un Chute libre d’auteur, fruit de la percussion entre U-turn et Little miss sunshine, ou comment l’excès de beaufitude au pays des armes conduit la droiture vers l’irréparable. Si Robert Francis Goldthwait a pris le patronyme de Bobcat, le puma, c’est peut-être pour illustrer son agilité à se mouvoir dans les références, cinématographiques, radiophoniques et télévisuelles. Son essai en est truffé. Parfois en hommage, souvent comme cible. Car la veulerie médiatique n’est qu’un reflet, celui de la fragilisation des rapports humains, de la montée en puissance du mépris, des médisances, des impolitesses, de l’égotisme, du vide. Et qui rêve encore n’a plus sa place dans cette arène aux prédateurs. La dépression guète, et après elle, la haine, la violence, la folie, la mort. Les acteurs jouent vrai, le montage est percussif, on rit nerveusement de ce carnage orienté avec un plaisir coupable. God bless America est un exutoire. Il ne changera pas les mentalités, confortera chacun sur ses positions, mais il offre aux combattants de la médiocrité une pause rassurante dans leur lutte sans fin. Et pose en filigrane la question de la liberté dans une société où respect et honneur ne sont plus de mise.
Franchement pas ouf du tout selon moi.
Je n'ai pas compris l engouement pour ce film. Beaucoup trop moralisateur (certes dans le fond ça part de bonnes intentions ) mais que la solution finale pour régler les problèmes de société ou faire changer les mœurs soit de tuer des gens a titre d exemple ... C'est pas terrible ... Le terrorisme est une bonne chose en fait ce serait ça Le message? J'ai pas compris
Je n'ai pas compris l engouement pour ce film. Beaucoup trop moralisateur (certes dans le fond ça part de bonnes intentions ) mais que la solution finale pour régler les problèmes de société ou faire changer les mœurs soit de tuer des gens a titre d exemple ... C'est pas terrible ... Le terrorisme est une bonne chose en fait ce serait ça Le message? J'ai pas compris
Vous en aviez rêvé ? Bobcat Goldthwait l'a fait ! Que Dieu le bénisse lui pour avoir écrit un scénario aussi déjanté, original et intelligent (un beau foutoir) parce que oui... le film tape sur la société américaine, dans ce qu'elle a de plus pourrie. Les deux acteurs forment non seulement un très très beau duo qui inspire sympathie et fraîcheur, une sorte de ''Tueurs Nés'' intergénérationnel et fâchés avec le système américain prônant des valeurs perverses, immorales et destructrices (les médias), mais ils jouent aussi très bien. Durant le film on ne fait que rire tellement c'est drôle, et on doit cela grâce aux deux acteurs, et aux réactions grotesques des figurants.
Quand on voit ce film, on ne peut que penser qu'il est refléteur de la société dans laquelle nous vivons et il fait preuve de catharsis à raison de ne pas confondre fiction et réalité. De plus, c'est très osé, rien que la première séquence du film nous prévient que ça ne sera pas pour les enfants de cœur. Mais d'un autre côté, il reste cette moralité américaine bien ancrée dans le film à cause de l'auto-dérision présente et pour ainsi ne pas « choquer plus » le spectateur. En fait, pour l'apprécier il faut le prendre au deuxième degré. Quand à nos protagonistes ils sont géniaux et Tara Lynne Barr se dirige vers un avenir bien prometteur si elle continue à aussi bien choisir ses rôles.
Nicothrash
Bien malin celui qui pourra écrire une critique universelle de ce film. Chacun y voit une morale à laquelle il adhère mais y a-t-il seulement une morale ? Sous ses airs de comédie dramatique débridée, ce film contestataire dénonce le dure réalité, notamment des médias, et balaye tout sur son passage à coup de scènes violentes et cruelles mais là où ça devient effrayant, c'est que les deux protagonistes, meurtriers, sont des plus attachants. Ils punissent la bêtise et l'incivilité ainsi que la décadence générale d'un pays où tout est permis, d'ailleurs ce pays, les Etats Unis, est loin d'avoir le monopole de l'idiotie, il n'est pas bien compliqué de trouver des programmes tv débiles similaires dans d'autres pays, dont le notre ... Chacune des situations vécues par les anti-héros nous parlent et comment ne pas comprendre ce pétage de plomb ? Qui n'a jamais eu envie d'éclater un voisin, un chauffard ou encore un blaireau qui se croit tout permis dans une salle de ciné ? Un film qui, sur la forme, n'évite pas les longueurs et les traditionnels dialogues bavards mais qui sonne juste, son immoralité et sa cruauté s'avèrent être nécessaires et des plus réalistes.
Ça plaît sans doute de voir l'américain moyen tué des gens représentant ce que nous détestons le plus (star de téléréalité, prophète de malheurs etc) d'où la note exagérée j'imagine, mais moi il m'en faut plus. Même si le duo est sympathique (dans son genre) et que certaines réflexions sont réelles, pour une satire je ne peux me contenter de cette critique facile et abrutissante de la société (surtout la société américaine).
Frank est divorcé, lassé par son train de vie monotone et touché d’une grave tumeur au cerveau. Consterné par la société dans laquelle il vit, il est sur le point de mettre fin à sa maigre existence lorsqu’il prend conscience qu’un léger « nettoyage » ferait grand bien à cette nation déviante. Il est très vite rejoins dans sa quête par Roxy (la pétillante Tara Lynne Barr), une jeune Lycéenne incomprise, et comparse pour former un duo des plus improbable.
Sans aucune pudeur, Bob Goldthwait livre ici sont point de vue désabusé sur notre société qu’il considère comme égoïste, vulgaire et cruelle. Ce film cinglant est bien sûr satirique et donc n’empêche pas de laisser une place à l’humour (grâce à la belle prestation pleine de cynisme de Joel Murray) mais délaisse totalement la poésie et la finesse pour faire place à la vulgarité, la sauvagerie, le trash voir même la folie.
Cette vraie comédie indépendante américaine constitue le rayon de soleil de cette fin d’année 2012. Jouissive, fun et bien barrée elle penche néanmoins parfois vers le drame d’une vision réaliste de cette Amérique, ou plutôt de cette époque toute entière, qui semble déshumanisée.
Sans aucune pudeur, Bob Goldthwait livre ici sont point de vue désabusé sur notre société qu’il considère comme égoïste, vulgaire et cruelle. Ce film cinglant est bien sûr satirique et donc n’empêche pas de laisser une place à l’humour (grâce à la belle prestation pleine de cynisme de Joel Murray) mais délaisse totalement la poésie et la finesse pour faire place à la vulgarité, la sauvagerie, le trash voir même la folie.
Cette vraie comédie indépendante américaine constitue le rayon de soleil de cette fin d’année 2012. Jouissive, fun et bien barrée elle penche néanmoins parfois vers le drame d’une vision réaliste de cette Amérique, ou plutôt de cette époque toute entière, qui semble déshumanisée.
La BA était des plus attrayante, aussi n’ai-je que peu hésité avant de visionner le surprenant God Bless America, de Bob Goldthwait ; sous couvert d’un périple aussi déjanté que cynique, on découvre donc là un long-métrage valant plus qu’un simple coup d’œil, car à la fois divertissant et foutrement intelligent. Pourtant, le scénario prend clairement des risques, mais face à tant d’audace et d’humour noir, on en vient à adhérer au propos de celui-ci dès les premiers instants de Gold Bless America (Im not your bro) ; on embarque donc avec plaisir au sein de l’odyssée meurtrière de Frank, sorte de monsieur tout-le-monde blasé comme pas deux. Déterminé à débarrasser la société de la bêtise télévisuelle, celui-ci permet de véhiculer le propos intensément critique du film, qui bien qu’ayant la forme d’une comédie (noire mais jouissive) pousse de par son fond à la réflexion ; Gold Bless America ne tombe ainsi jamais dans l’excès et autres lourdeurs, tout en se parant d’une réalisation excellente, sous couvert d’une BO savoureuse. Le duo principal lui, qu’est l’association de Frank et Roxy, fait des merveilles ; tout deux sont très attachants et bien développés, bien que le caractère déjanté de la jeune lycéenne soit des plus improbable. Par ailleurs, leurs interprètes respectifs que sont Joel Murray et Tara Lynne Barr fournissent tout deux des jeux d’acteurs à la hauteur de leurs rôles, parachevant la réussite de Gold Bless America. En clair, même si ce dernier donne l’impression de s’essouffler peu à peu, le bon dénouement conclut avec brio ce film au combien unique et captivant ; on tient donc là une superbe réalisation de Bob Goldthwait, et l’on en redemande.
Le film s'en prend ouvertement à notre société de spectacle et d'individualisme en lançant un appel aux meurtres assez clair contre les catégories sociales décrites ici:
Ne cliquez pas sur "signaler un abus", ces phrases sont extraites du film
Ils manquent de la courtoisie la plus élémentaire.
Ils sont incapables de comprendre que leurs actions ont des conséquences sur les autres.
Ils ont un manque d'égard total pour autrui
et une capacité sur-développée à se croire toujours dans leur bon droit.
Ils n'ont ni savoir-vivre, ni empathie, ni honte.
Leurs conversations sont complètement creuses,
tout ce qu'ils font c'est régurgiter ce qu'ils entendent à la télévision,
sur les célébrités, les ragots des peoples, le sport, la politique de comptoir.
Cette génération adore être outrée par ce qui est soi-disant insolent,
un commentaire choquant a maintenant plus de poids que la vérité,
personne n'a plus honte de rien et en plus on est sensé s'en féliciter.
Ne cliquez pas sur "signaler un abus", ces phrases sont extraites du film
Ils manquent de la courtoisie la plus élémentaire.
Ils sont incapables de comprendre que leurs actions ont des conséquences sur les autres.
Ils ont un manque d'égard total pour autrui
et une capacité sur-développée à se croire toujours dans leur bon droit.
Ils n'ont ni savoir-vivre, ni empathie, ni honte.
Leurs conversations sont complètement creuses,
tout ce qu'ils font c'est régurgiter ce qu'ils entendent à la télévision,
sur les célébrités, les ragots des peoples, le sport, la politique de comptoir.
Cette génération adore être outrée par ce qui est soi-disant insolent,
un commentaire choquant a maintenant plus de poids que la vérité,
personne n'a plus honte de rien et en plus on est sensé s'en féliciter.
Grosse claque dans la tronche à toute la société américaine ( et occidentale ) arriérée et totalement abrutie par, entre autre, la télévision, God Bless America et, en plus d'être très drôle et divertissant, purement satyrique et jouissif comme très peu de films peuvent l'être.
Caustique, irrévérencieux, décapant, ce film de Bob Goldhtwait dresse un tableau sociologique plutôt désespérant de l’Amérique d’aujourd’hui. Certes, le trait est forcé et le film tourne en rond sur sa durée. Mais on pardonne facilement ces facilités et faiblesses tant le propos fait du bien et suscite, malgré toute la violence déployée, l’empathie des deux personnages principaux.
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