Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
dagrey1
101 abonnés
655 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 13 avril 2018
En l'an 1790, Sir Hugo Baskerville, un aristocrate cruel qui règne sur le Devonshire, est tué dans la Lande par un énorme chien alors qu'il vient de poignarder une paysanne. Plus de 150 ans plus tard, on retrouve l'un de ses descendants, Sir Charles Baskerville, mort à proximité. Le neveu de Charles Baskerville, Sir Henry, arrive sur place pour gérer le domaine. Sherlock Holmes et son adjoint Watson décident de se rendre sur place.
Le chien des Baskerville (Hounds of the Baskerville) est un film de 1959 de Terence Fisher, produit par les studios de la Hammer.
Le film porte à l'écran le livre Le chien des Baskerville écrite par Arthur Conan Doyle.
Le film met en scène 2 acteurs qui se connaissent bien et ont multiplié les tournages ensemble: Peter Cushing (Sherlock Holmes) et Christopher Lee (Sir Henry). Au casting figure aussi André Morrel (Behemoth, Quatermass, Ben-Hur...) dans le rôle de Watson.
Peter Cushing et Christopher Lee viennent de jouer dans un autre film très réussi de Terence Fisher, le cauchemar de Dracula. Je me souviens avoir regardé le chien des Baskerville adolescent à la télévision. Il m'avait beaucoup impressionné. Le film débute avec une séquence d'introduction très impressionnante renforcée par les couleurs sublimes du technicolor et l'expression épouvantée de Sir Hugo. Le film s'attache ensuite à nouer les fils de l'intrigue et l'enquête minutieuse menée par Holmes et Watson jusqu'au dénouement final. Le chien des Baskerville a un énorme charme vintage, un scénario malin tiré d'un grand roman. Il bénéficie d'une réalisation efficace et du meilleur casting dans le genre de l'époque .
Sherlock Holmes par les studios Hammer. Le chien de Baskerville est un film qui m'a beaucoup plu, qui reprend le mythe de Sherlock Holmes à son compte et le transpose dans l'univers fantastique horreur qui a fait les grandes heures du studio. Comme ses stars à l'écran Peter Cushing en Sherlock Holmes et Christopher Lee en châtelain en proie à une étrange malédiction. J'ai beaucoup aimé le côté vieil Angleterre qui marque les rapports entre chaque personnage. En revanche j'ai été un peu déçu par l'enquête du plus connu des détectives qui pour le coup paraît assez simpliste et ne met pas en valeur le côté surdoué du personnage. Malgré cela ce fut un moment plaisant, du ciné à l'ancienne qui a gagné en charme suranné ce qu'il a pu perdre en terreur au premier degrés.
On sent la touche Hammer, mais contrairement à d'autres celui-ci ne verse pas du tout dans le kitsch et histoire est vraiment haletante. Un très bon film policier
Quelle déception après un si beau début plein de sang et de fureur! Le film ne se résume ensuite qu’à de superbes photographies dotées de couleurs variées toutes plus attirantes aux yeux les unes que les autres. Bravo au photographe. La mise en scène n’est pas à la hauteur de la pellicule, elle est brouillonne et il est impossible de se situer par rapport aux actions, c’est toujours un gros reproche que de mal utiliser l’espace. Rien à dire sur les acteurs avec une héroïne convaincante, seul personnage vraiment inquiétant. Le chien masqué est grotesque et le beau scénario de Conan Doyle filmé par Fisher se transforme en confusions. Ce fut une erreur de vouloir traiter le roman sous forme de film d’horreur. Mieux vaut revoir les chef-d'œuvres du genre de Fisher comme la nuit du loup-garou dans lesquels paradoxalement le spectateur entre plus facilement et sort enthousiaste.
Un grand classique du thriller so British que j'ai bien du voir une bonne dizaine de fois! Ca n'as pas vieilli, les décors, l'atmosphère? Le jeu des acteurs tout y est pour vous conditionné! A ceux qui espère voir des séquences gore et sanguinolentes passez votre chemin, c'est pas pour vous, tout yest subtilement suggéré.. Il y a eu d'autres versions ...mais celle avec Peter cushing et Christopher Lee est un MUST !
Le charme de la Hammer ! Ça commence par un flash-back d'un sadisme assez saisissant. Evidemment il faut se farcir le personnage d'Holmes peu attachant et un poil réac. Et puis la présence féminine est hélas sous-exploitée (le personnage de Cécile et ses motivations auraient gagnés à être approfondies, ici c'est vraiment trop simpliste). Mais c'est prenant, c'est plutôt bien fait, c'est toute une ambiance et ça se regarde avec beaucoup de plaisir.
Un grand classique du cinéma des années 50, une production Hammer avec une grande qualité esthétique et une excellente distribution. Un cinéma classique aux décors soignés, à la photo impeccable, sage, propre, un scénario bien construit. Autant de qualités devenues rares...
Très bonne surprise comme (relativement) souvent avec les studios de la Hammer qui réunit de nouveau un trio gagnant du cinéma horrifique/thriller, Cushing, Lee et Fisher. Si l'histoire de Sherlock Holmes n'est pas totalement fidèle, il n'en reste pas moins que l'histoire raconté ici n'en n'est pas moins sympathique et agréable au visionnage le tout dans les décors somptueux style gothique qui font le charme de ces anciennes productions. Le charme fait tout de suite son effet, le divertissement procuré par ce film est directement lancé... Bref, un film authentique qui tire à merveille de l'ambiance de l'ouvrage de Sir Arthur Conan Doyle. Une petite réussite!
Une adaptation de Sherlock Holmes qui vaut avant tout pour ses qualités esthétiques et ses acteurs. En effet, il faut le dire, ce film manque quand même de vigueur du point de vue de l’intrigue. Pas beaucoup de suspens (même pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire), un rythme assez planplan malgré une durée courte, un certain manque de déduction pour voir qu’on a quand même Sherlock aux commandes, bref, l’histoire, sans être déplaisante reste assez timide au final. Heureusement on pourra relever des qualités visuelles certaines. Hormis quelques décors extérieurs un peu artificiels, et un certain manque d’ambiance « atmosphérique », problème propre à pas mal de film de cette époque, on hérite quand même d’une production élégante et raffinée, dans le style Hammer. La photographie en couleurs est réellement très belle, les décors intérieurs sont eux aussi fort réussis. Le Chien des Baskerville est visuellement de qualité, et saura séduire les amateurs du genre. D’autant que la mise en scène de Fisher, sans atteindre des sommets, reste très plaisante en mettant vraiment en valeur les moments clés du film. Le casting reste aussi un bon point du film. Si Lee parait parfois un peu engoncé dans son personnage (l’arrivée au manoir), en revanche Cushing est au top, bien épaulé par un Watson discret mais pertinent. Reste que les seconds rôles tirent sans difficulté la couverture vers eux à l’occasion, notamment le révérend, excellent, et la fougueuse jeune femme espagnole. Le tout est porté par une bande son dissonante d’un bel effet. En conclusion Le Chien des Baskerville est une des productions Hammer à voir, mais qui a peut-être été un peu trop portée aux nues par rapport à d’autres moins connues et plus attrayante sur le fond. Ici c’est là que l’ensemble pèche surtout, malgré des qualités formelles certaines. 3.
Une enquête avec aux commandes le célèbre détective Sherlock Holmes et son associé Watson attise forcément ma curiosité et élève mes attentes. Alors, si le film n'est pas désagréable en soi, il lui manque une certaine complexité pour réussir à faire davantage participer le spectateur dans une enquête intéressante à défaut d'être haletante, la faute à mise en scène ayant peu de personnalité (même si son académisme reste assez efficace). Le film met aussi du temps à démarrer, il se complaît dans son rythme flegmatique so british avant de passer les vitesses après une demi-heure où les acteurs eux-mêmes peuvent enfin exprimer leur jeu, savoureux dans l'ensemble. Vous l'aurez compris, ce n'est pas l'enquête du siècle, sa résolution est d'ailleurs trop simple, mais elle est menée avec le minimum syndical de justesse pour faire passer un bon moment.
Adaptation d'une des enquêtes les plus célèbres de Sherlock Holmes, "Le chien des Baskerville" version Hammer est d'une qualité certaine. L'intrigue est solide, fidèle au roman, les décors sont superbes et les acteurs sont impeccables (Peter Cushing, Christopher Lee et même André Morell). Il règne sur le film une ambiance mystérieuse très marquée et que Terence Fisher sait entretenir à merveille. Il est cependant dommage que la fin soit un peu trop abrupte et peu réussie, le chien n'étant finalement pas si terrifiant que ça. Mais le plaisir est là, il règne sur les productions de la Hammer un charme indéniable.
Cela sent bon les films de la Hammer des années 50, sans compter les pointures qui jouent les rôles principaux. Peter Cushing est un des meilleurs Scherlock Holmes que j'ai vu à l'écran avec Charlton Heston dans "Scherlock Holmes et la croix de sang". L'ambiance gothique est idéalement celle du roman et la perte de repère qu'on peut ressentir à certains points du film, sont soigneusement placés là où Conan Doyle les voulait. Les couleurs et la maîtrise technique de Richard Fleisher enfonceraient très profondément beaucoup de cinéastes d'aujourd'hui et son "œil" demeure inégalé derrière la caméra cinémascope de "20 000 lieux sous les mers", celle en Panavision de "Green Soylent", celle en panoramique 1.35 du "Chien des Baskerville".
C'est probablement la plus célèbre mais aussi la plus terrifiante histoire de Sherlock Holmes, vue par un maître du cinéma d'épouvante. Première version britannique après la version hollywoodienne de 1939 avec Basil Rathbone, c'est aussi la plus éblouissante avec son technicolor acidulé, sa musique angoissante, son ambiance inquiétante, son décor de lande anglaise brumeuse et marécageuse, et l'interprétation flegmatique de Peter Cushing dans le rôle du fameux limier de Baker Street. La scène d'ouverture très gothique, qui voit naître la légende du chien terrifiant, reste dans toutes les mémoires ; Terence Fisher a particulièrement soigné cet instant du film, en laissant éclater son sens du baroque, il signe un chef-d'oeuvre de thriller horrifique qui appartient aux grandes heures de la célèbre firme Hammer.