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Un visiteur
2,0
Publiée le 6 janvier 2016
Une bande-annonce avec un gros muscle car façon western urbain des années 70, du bon son, de la poésie, de la tendresse, des images soignées et, cerise sur le gâteau, une nomination au Festival de Sundance. Tous les arguments du film indépendant qui défrise sont là, et pourtant...
Et pourtant, les meilleurs scènes sont là, dans la bande-annonce, et encore, elles nous laissent sur notre faim (course-poursuite, es-tu là ?) ; les acteurs, sans être mauvais, sont peu expressifs ; le récit et la réalisation sont très stéréotypés "Into the wild", qui ciblait déjà très clairement un public lycéen, voire estudiantin ; on a l'impression de voir un film écrit par un gamin qui y met en scène ses jouets préférés et ses déboires infantiles.
Alors, certes, tout n'est pas à jeter, mais "Bellflower" fait tout de même pâle figure comparé aux références dont il se réclame. Allez, Evan Glodell, retire tes posters de "Mad Max" des murs de ta chambre et mets-toi au travail !
Grand film! Quel travail énorme fournit pour un résultat excellent! Les émotions, brutes et graphiques, transcendent les codes du genre avec un background post apo. La bande son mélange le tout pour avoir un splendide cocktail d'émotions. A ne pas manquer!
Un grand film. L'amateurisme de tout les acteurs et de l'equipe technique ne se ressent pas vraiment. L'histoire est interessante et son mode de narration rappel de manière tres prononcé les procédés de Tarantino. Les défauts restent pour moi, le manque de basse dans tout les son ( manque de budget ) et certaines camera utilisées auraient merité un petit nettoyage d'optique. Quelques longueur. Mais dans l'ensemble, on se prend tres vite au jeu, à l'energie et la nostalgie dégagé.
C'est un film original dans tous les sens du terme. Réalisé de façon originale, scénario original, construit de façon originale, etc. On a une super bande son, un univers visuel très particulier, des acteurs cohérents. Malheureusement, le film est lent, ce qui n'est clairement pas du goût de tout le monde. On suit deux jeunes, sympa, un peu nerds sur les bords sans vraiment de but dans la vie à part une passion pour l'univers de Mad Max, à partir duquel ils se créent un "gang" post apocalyptique, Medusa. C'est une descente aux enfers, un enchainement malheureux d'actions et de réactions de ces personnages meurtris. C'est un film très personnel, pour moi assez représentatif d'une certaine jeunesse élevée aux films et comics "post apocalyptiques" à la Mad Max. Pour tous ceux qui sont un peu soulés par le pré-mâché trop souvent servi par les studios, c'est à voir. Parce qu'il est original, il est badass, il est romantique, il est énervé, il envoie du bon son, etc. A bon entendeur !
Film assez intéressant, servi par de bons acteurs et un scénario original. Un sorte de road-movie statique (!) désespéré. A curieusement reçu l'Oeil d'Or du meilleur film - Prix du jury international du nouveau Festival International du Film Fantastique de Paris (PIFFF). Je me suis pourtant vraiment demandé où était le fantastique là-dedans (à part le gentil délire des deux personnages principaux qui fait somme toute une trame bien mince pour un récit qui est, lui, plutôt consistant) : c'est plutôt un film marginal de bonne qualité.
Le très discret Evan Glodell signe un film déroutant pour le grand public dont le scénario prometteur dérive lentement vers une histoire d'amour qui finit mal. L'amitié de deux paumés obnubilés par l'élaboration d'une voiture capable de résister à l'apocalypse ne résistera pas longtemps au jeu des sentiments, au poison violent que peut être l'amour, amitié indestructible qui se réduit à l'effondrement psychologique, point de non retour qui dès le départ semble être évoqué par des séquences qui parsèment le film. La pellicule jaunie de Bellflower, comme sortie d'un grenier, renforce l'atmosphère étrange et incandescente de ce curieux long métrage notamment les dernières séquences où le temps, l'espace, la narration sont complètement chamboulés. La bande son, composée par Jonathan Keevil est indissociable du contenu même du film, désespérée et profondément mélancolique. Réalisé avec un budget dérisoire, considéré comme le fleuron du cinéma américain, tous les codes cinématographiques sont ici dynamités, car oui, on attend de ce genre de film un final grandiloquent, mais c'est avant tout une oeuvre instable, dont l'affect prend lentement le devant sur le scénario du départ, l'effondrement du monde n'aura pas lieu, mais la descente aux enfers, coupant le film en deux.
Un démarrage prometteur porté par l'imagination de ces deux jeunes désoeuvrés, puis un rêve bleu new age et enfin une escalade dans le désamour qui nous prend aux tripes. Si on aime sortir des sentiers battus, l'histoire, trop décousue, manque de corps.
Un film frais et pêchu à souhaits ! Un film absolument dénué de niaiseries, pas de réel fil directeur, mais je suis resté scotché tout au long. Un film terrible. Et puis rien que la référence à Mad Max...
1er film, 17000 $ de budget, je dis bravo ! Le Bellflowerde Glodell se révèle plus intéressant que beaucoup de bouses américaines dont l'enveloppe dépasse le million de dollars. Grâce à son film, il redore le cinéma indépendant américain, même si certains défauts font un peu baisser la note : une histoire d'amour un chouïa trop narcissique, une multiplication des types de plans incohérentes qui plombent parfois le rythme, une fin tarabiscotée, mais une ambiance apocalyptique réussie, des couleurs vives et symboliques, des personnages marginaux, authentiques jusqu'au bout des ongles, une voiture spectaculaire et cultissime (il faut voir le bonus qui explique sa conception!) et un je-ne-sais-quoi qui fait que ce film est unique, terriblement inventif et accrocheur. J'attends et espère la suite des travaux de Glodell avec impatience.
très bon film. Original tant dans les feed back que dans l'utilisation d'une caméra de poing, pour montrer le rapport intime entre les protagonistes. histoire loufoque en apparence mais classique sur le fond : l'amour la haine la jalousie la camaraderie vision peu amène des USA . La violence traverse le sujet. Ca nous sort des super productions US.
Un film totalement prenant, une bonne surprise, un film original que je recommande vivement, un jeu d'acteur bon pour le plupart ( hormis la blonde que je n'ai pas reussi à suivre entièrement dans son jeu de "rebelle" ) et des scènes plutôt bien rythmées, on s'y perd à quelques moment mais les explications affluent et on retrouve le fil rapidement, les musiques jouent également un rôle assez important et ont étés bien choisis pour au final trouver un drame plus ou moins profond avec des références à Mad Max... comment ne pas aimer ?
Avec seulement 17 000$, Evan Glodell a réussi une petite prouesse en réalisant "Bellflower". L’esthétisme du film est très travaillé et réussi, les acteurs (nouveaux pour la plupart) sont plutôt bons et l'histoire pas trop mal, voila comment on pourrait caractériser ce film. Côté récit, on y retrouve 2 bons amis, paumés en tous points de vue, sans projets dans la vie, enfin si celui de construire un lance-flamme et une voiture de guerre pour se prémunir contre l'apocalypse...Un projet qui va être remis en question lorsque l'un d'entre eux va rencontrer une fille. Le film traite, entre-autre, du passage difficile de l'adolescence à l'âge adulte pour des jeunes perdus au fin fond des États-Unis, dans un cadre monotone et démotivant. Le seul petit bémol vient de la fin, qui est après réflexion assez intelligente, mais qui nous brouille dans le feu de l'action.
Ce film est une claque, un ovni qui me hante depuis que je l'ai vu. C'est un des seuls films qui m'a fait cet effet avec Le Mépris même si ces deux films n'ont rien à voir. Beau, mélancolique, intelligent, triste, cynique... Le réalisateur a totalement réussi à retranscrire le malaise de la jeunesse d'aujourd'hui et la douleur que peut provoquer l'amour. Bref ce film est de mon point de vue une des plus grandes réussites de la décennie. C'est beau de voir qu'un film qui a coûté si peu d'argent se place dans les hautes strates du Cinéma, laissant loin derrière lui les conneries hollywoodiennes et autres blockbusters à millions de dollars... Et que dire de la BO! Film bouleversant auquel je ne fais que penser depuis plus d'un an maintenant...
Comment ne pas aimer ? Ce film est un petit bijou d'inventivité. L'esthétique visuelle du film est juste magnifique, sachant que l'équipe a elle-même construit sa propre caméra pour tourner le film, l'effet n'en est que plus incroyable. L'histoire est originale, traitée parfaitement. Les acteurs font parfaitement leur job, mention spéciale à Evan Glodell (qui avec sa barbe ressemble beaucoup à Christian Bale), qui pour sa première réalisation est également devant la caméra, ce qui n'est pas chose aisée.