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Un visiteur
4,5
Publiée le 29 mars 2012
Le cinéma indépendant américain est plein de surprises. Quand elles ne sont pas toujours bonnes (le trop calibré Made In Sundance), elles peuvent s’avérer parfois franchement excitantes. Bellflower fait partie de cette dernière catégorie. Le postulat scénaristique de départ est simple. Deux amis essaient de construire une voiture futuriste et inquiétante, la Medusa. L’un d’eux va pourtant nouer une relation amoureuse qui va déclencher toutes une série de conséquences. Derrière ce récit, le métrage va surtout pousser une logique d’apocalypse jusque dans ses derniers retranchements. Elle innerve, en effet, le film sous des conjugaisons diverses donnant un cachet radical au projet. La suite est ici : http://critiqueconnection.wordpress.com/2012/03/29/bellflower/
Toujours un plaisir de découvrir un ovni de ce genre. Bellflower nous fait vivre avec deux ados sans repères ni réel but qui se shootent à l’adrénaline… Un mix intéressant entre l’image et la folie de Dupieux et le côté teenage sexy movie de Larry Clark... Pour un premier film et au vu du budget, Il faut saluer le résultat ! Maintenant tout n’est pas à garder, ca part dans tous les sens, beaucoup de flashback gâche la fluidité du film, cela manque d’approfondissement ou d’explication par moment… Réal à suivre !
Une bombe! L'histoire d'amitié entre ces deux doux dingues biberonnés à Mad Max, la love story chaotique, l'atmosphère moite et nihiliste d'un LA sublimé, la bande son font de ce film un ovni qui m'a scotché.
Une grosse daube... Acteurs lamentables, dialogues navrants, scénario inexistant, je me suis forcé à rester jusqu'au bout pour voir si ça allait décoller mais grosse erreur, j'ai perdu mon temps...d'ailleurs à la fin on était plus que 4 dans la salle.
Juste envie de dire comme libé: "Une Bombe" mais c'est trop court pour être posté donc je meuble un peu.. Un film très original apparemment fait avec peu de moyens ce qui est d'autant plus cool.
On ne peut que saluer l'énorme travail fait sur ce film, rien que visuellement déjà. C'est un bijou cinématographique qui est un véritable régal pour nos yeux. L'ambiance de "post apocalyptique" dans un monde pourtant bien vivant et réel est géniale, et c'est bien dommage que ce coté-là n'ait pas été plus poussé que ça, au lieu de ça, on retombe vite dans une histoire "banale" d'amour... bien que le scénario est très réfléchi et bourré de morale.
Choc visuel et cinématographique, BELLFLOWER a de quoi rendre schizophrène les plus sensible! Au départ le film à des airs de film d'amour mais qui à la fini par glacé le sang... A l'image de la Medusa, ce bijou du cinéma indépendant américain est tout juste démentiel; A Voir absolument
La claque de 2012. Un film absolument exceptionnel. Une B.O monstrueuse et magique. Des scènes qui font monter la tension petit à petit jusqu'au dénouement final. Un film à voir absolument, des images, une atmosphère jamais vu. Un pur chef d'œuvre.
Bellflower, comme la banlieue de Los Angles où vivent nos deux héros, Woodrow et Aiden, membre du gang "Mother Medusa" et surtout fans de Mad Max et du seigneur Hummungus, qui passent leurs journées à se préparer à l'apocalypse et à la fin du monde en construisant et mettant au points des machines qui crachent le feu et notamment un lance-flamme "fait maison" qui fait toute leur fierté. La bande-annonce aura tenu toutes ses promesses pour ce film légèrement schartbé mais non dénué d'une certaine poésie et d'un esthétisme dont seuls les premiers films indépendants ont le secret. Car il s'agit bien là d'un premier coup d'essai plutôt réussi pour Evan Glodell qui aura joué, réalisé, scénarisé, produit et monté cette histoire de potes que notre jeune cinéaste aura pris soin de chapitrer comme un roman, avec son prologue, son épilogue et toutes les étapes Up & Down façon parcours initiatique bien qu'il n'en soit pas vraiment question ici. Malgré un rythme assez lent, Bellflower a quand même pas mal d'énergie à revendre et on se laisse prendre aisément dans ce délire qui part de manière plutôt potache pour dériver peu à peu dans le tragique : Evan Glodell parvient à créer son ambiance année 70-80 un peu mode Peace & Love et son mélange de romantisme et de violence n'est pas pour déplaire. Il y a du Drive ou du Blue Valentine dans ce film, mais en beaucoup plus trash, dans le mauvais sens du terme, une mise en scène plus saccadée et une photo beaucoup moins belle. On pourra en tout cas lui accorder une excellente bande-son, très pop et année 80 donc, signé Jonathan Keevil et Kevin MacLeod. On regrettera enfin une certaine décadence permanente pendant tout le film qui voit nos personnages se dégrader et anéantir toute la sympathie qu'on pouvait leur porter au début du film. Entre pétage de plombs et hallucinations en tout genre, l'histoire part en live et l'hystérie n'épargne personne. Si dans certains films, les protagonistes fument clopes sur clopes pour tenter d'atténuer leur anxiété, ici ce serait plutôt bières sur bières, du petit déjeuner au souper ! Un résultat au final convaincant pour un budget ridicule de 17 000 $....réalisateur à suivre.
vraiment un film à voir, où le réalisateur est un geek de la focale et les deux personnages principaux des geeks de la mécanique (et du lance flamme). Voila ce qu'on peut faire avec 17000 Dollars... Par contre, en amour c'est pas trop ça...
Un film "artisanal" très sympathique et une très bonne surprise pour une œuvre qui n'a failli ne pas être diffusé au cinéma. Dès le début du film, nous entrons dans un univers particulier dans lequel des jeunes gens errent sans but dans une Amérique défavorisé et défiguré par la pauvreté. Hormis la dénonciation de l'envers du rêve américain, Bellflower est un film très réussie et qui bénéficie notamment d'une mise en scène particulièrement habile. La manière dont ce film est filmé est extrêmement plaisante et accentue de fait le réalisme de l'œuvre. De plus, la profondeur psychologique des personnages est également un enjeu considérable qu'à voulu mettre en avant le réalisateur et il est tout à fait intéressant d'essayer de comprendre les motivations de ces jeunes adultes qui nous paraissent finalement comme emprisonnés dans leur rêve. Certains pourront critiquer le côté parfois absurde et décousu du film mais cet aspect semble totalement volontaire de la part du réalisateur. Enfin, malgré quelques longueurs certaines, le renversement final et la violence de certaines scènes renforcent la réussite globale du film. Bref, Bellflower est un excellent film qui séduit par son côté artisanal et qui bénéficie de très bon acteurs. A voir !
Premier film réalisé avec beaucoup d'énergie et enthousiasme. Malgré cela, le scénario aspire d'une grosse irrationalité pour mener à un dénouement de déjà vu.