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weihnachtsmann
1 185 abonnés
5 188 critiques
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1,0
Publiée le 14 mai 2017
Le film en lui-même est apocalyptique, il plonge dans la mort. Il est effrayant d'incompréhension et le genre destructeur de soi et destruction du tout d'ailleurs est franchement trop extravagant dans son traitement pour intéresser un spectateur même rompu aux étrangetés les plus bizarres du film de genre. Comme le dit l'avertissement "personne n'en sortira vivant ", même pas nous.
De telles critiques dythirambiques pour ça ?! ... Jamais on ne peut s'attacher aux personnages tant ils sont vides d'intérêt, des débiles immatures qui jouent à MadMax comme des gamins. Le scénario est intéressant mais désservi par un montage cacophonique... le réalisateur a voulu faire des effets de style mais qui sont avant des effets de manche. La dernière partie part dans tous les sens sans penser à une évolution constructive, c'est un vrai capharnaüm. Les acteurs sont eux, très bons. Le grain choisit est un excellent choix et renforce l'ambiance allumée du film. Comme on dit, il y a de l'idée mais le manque d'émotion, la caricature abusive des personnages et un pétage de plomb mal amené font de ce film un échec. Seul réel bonus, on peut attendre le prochain film de Evan Glodell, acteur-réalisateur avec un certain potentiel.
C'est un film de potes et pour que ce genre de film fonctionne il faut faire dans le déjanté, et de ce côté-là on est servi. L'autre point positif est la présence de Jessie Wiseman qui crève l''écran de son sourire et de son air canaille (et qui n'st pas avare de ses charmes). Malheureusement tout cela est contrebalancé par une narration très confuse et un montage parfois incohérent. De plus la toute dernière partie barre le film en couilles. Pas désagréable à regarder malgré ses tic d'auteurs (attention je suis un cinéaste indépendant et je veux que ça se sache…) mais finalement décevant.
Eh dude, viens, ça va être trop cool, et nous on sera trop cool, t'as déjà fait brûler des trucs, pas grave tu la rappeleras plus tard, et on sera trop cool, tu imagines si les gens ils nous matent avec tous nos trucs, on sera trop cool, et, mais eh, eh où tu vas mec ? Ah ouai, tu la vois et je te vois plus et on voit rien, et tant pis on sera trop cool un autre jour, ouai, et j'ai soif, trop soif. Je vais me coucher.
Précédé de sa petite réputation de film culte en devenir, Bellflower ne s’avère pourtant qu’une baudruche prompte à se dégonfler et à mettre au grand jour les affèteries de sa mise en scène à l’esthétique particulièrement toc et plutôt laide. Tout cela pue le produit préfabriqué et formaté en direction d’un public jeune qu’on imagine sans peine décervelé et comblé par la vie bête et larvaire de ses deux héros stupides, escogriffes plus naïfs que méchants, persuadés de porter avec flamboyance un nihilisme qui hélas confine surtout à une complète et consternante vacuité – le niveau des conversations entre les différents protagonistes, garçons comme filles, en attestant. Recourant sans cesse aux couleurs saturées et aux angles incongrus de prises de vues, soignant une bande originale très tendance, le film ressemble de plus en plus à un long clip publicitaire pour une marque de baskets ou de jeans adulée des ados. Histoire de pimenter l’ensemble, le réalisateur, également scénariste et producteur, le saupoudre de quelques scènes légèrement sexuelles et d’autres à la violence trash sous-jacente, avec force hémoglobine sans omettre la symbolique appuyée du feu, destructeur puis purificateur. Oserons-nous dire à Evan Glodell qu’il ne suffit pas d’inverser ou de chambouler les cadres, de salir ou de vieillir le grain de la photo à coups de filtres pour composer une œuvre forte et originale, dont on est à peu près certains d’en avoir vu des dizaines de copies. Ces films prétentieux et vains, taillés pour Sundance ou d’autres festivals, ostentatoires et vides, ennuient et découragent de plus en plus. À fuir.
Une déception. De belles images, une bande son phénoménale et pourtant un film très ennuyeux que ce Bellflower. On ne s'attache à aucun des personnages et même l'iconisation du personnage principal (joué par le réalisateur) dont on ne sait s'il vit réellement ce qui nous est montré ou s'il l'imagine n'est poussé assez loin alors que ça aurait pu être un point intéressant du film. Il est tout de même étonnant que le personnage le moins fouillé, le moins original et le moins charismatique soit celui qu'on suit de bout en bout. Un mauvais choix donc une mauvaise note : 2/5 en attendant un 2ème visionnage
A part manger des crickets, boire de l'alcool en (très) grande quantité et faire l'amour avec le ou la partenaire de sa ou son meilleur(e) ami(e), ces jeunes là n'ont, semble-t-il, rien à faire. Ils sont plutôt borderline et mal à l'aise avec la violence qui les habitent. Leur héros reste Mad Max, son lance flammes et ses équipements rétro-futuristes. C'est ce que j'ai retenu de cet excellent film, qu'on dirait filmé avec un iphone, option pellicule vintage. Eh oui, excellent, car le ton est juste, le rythme tendu et les héros convaincants. Alors, c'est ça, la jeunesse d'aujourd'hui ?
Il fait beau, il fait chaud… Mais on s’ennuie ! Il ne se passe rien pendant cette longue centaine de minutes pendant lesquels on attend vainement l’explosion de folie promise par la bande-annonce. Ce film qui se dit indépendant du fait de son budget dérisoire ne fait que nous présenter des ploucs qui bricolent leur voiture et un lance flamme, une blondasse allumeuse amatrice de sauterelles et des buveurs de pintes de bière, le tout filmé à la va vite avec un montage qui se veut surexcité sans jamais parvenir à capter l’attention du public tant l’absence de construction narrative est affligeante. Malgré tout le réalisateur semble se prendre au sérieux et nous sert un navet qui ne peut finalement être comparé qu’à un épisode de « Beavis & Butt-Head » auquel il aurait ajouté des références foireuses à MAD MAX mais oublier d’écrire un quelconque scénario.
Une petite perle du cinéma indépendant américain. Une photographie magnifique et une mise en scène inspirée pour une histoire d'amitié/amour un peu farfelue. Seule la fin laisse totalement pantois tant elle est mystique, chacun pourra surement l'interprétée à sa façon!
Grand fan des films Sundance, Bellflower reste ma grosse déception du mois sans aucun doute… Avec pourtant un résumé et une bande-annonce accrocheuse, Bellflower donnait l’impression d’être un film prometteur. Le film divisé en plusieurs « actes » qui s’enchaînent sur un rythme monotone, avec une histoire finalement presque basique si on enlève l’histoire de ces deux amis pensant que l’apocalypse arrive et qu’ils se doivent de reproduire la voiture de Mad Max histoire de régner sur leur clamp et leur monde lorsque l’apocalypse se sera enfin produite. Mais là c’est la drame et Woodrow rencontre une fille (forcément la mauvaise) et découvre l’amour ce qui va mettre le projet des deux amis en suspens et sa vie sans dessus dessous lorsque Woodorw découvrira la vérité sur le compte de Milly. Seulement il faut bien attendre plus d’une heure avant qu’on est l’impression que le film commence… Avant de rendre compte que le chapitre le plus intéressant et jouissif du film n’est qu’en fait qu’un fantasme rêvé par le personnage principal lui-même. Tout ça pour arriver à la conclusion que les filles ce n’est pas bons pour les bandes de potes, que ça ne sert qu’à te retourner le cerveau et tes plans et qu’il faut mieux se concentrer sur ses projets ! Super… A moins que je n'ai pas eu l'ouverture d'esprit nécessaire pour appréhender cette "oeuvre". Enfin bon, on se dit quand même qu’une demi-heure de film aurait suffi à cette conclusion. C’est dommage car par contre les acteurs sont vraiment tous très bons ! Par contre, il est vrai que la réalisation ainsi que les filtres utilisés sont super mais cela ne fait pas un film pour moi.
Une expérience originale. Quelques longueurs, mais ce que l'on retient de ce film c'est la description d'une jeunesse (occidentale) qui n'a plus de rêves pour le futur, qui s'attache à des objets, des expériences présentes, le fait de profiter de la vie tout de suite. Les acteurs sont pas mal, crédibles. La mise en scène est tantôt contemplative, tantôt nerveuse et proche de l'Homme.
Bonne surprise. Quelle énergie pour se premier film ! Le montage est un peu toufu, mais l'image est très maitrisée, les acteurs convaincants, la musique bien choisie. J'ai adoré certains moments, des fulgurances oniriques ou poetiques dans cette ambiance fin du monde. J'ai hâte de voir le film suivant.