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    Bellflower
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    3,7
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    157 critiques spectateurs

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    Requiemovies
    Requiemovies

    210 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2012
    Ayant produit son petit effet à Sundance, Bellflower, étrange premier film d'Evan Glodell, qui après un court métrage co-réalisé, décide d’être seul maître à bord. En résulte un étrange film versant vers l’arty indé faisant appel aux sens plus qu’à l’émotion narrée. On en ressort avec un étrange goût de bitume dans la bouche. Etrangement, ni totalement satisfaisant ni vraiment déçu et plein d’interrogations.
    Bellflower donne le sentiment de ces projets inaboutis qui demandent une attention particulière autre que l’intention première. Le film n’est en rien un film post-apocalyptique mais plus un drame romantique mêlé de passion. La réalisation embryonnaire et protéiforme s’agite dans de multiples directions avec une forme marquée d’effets esthétiques. De là se dégage une romance échouée où la passion première du personnage principal est soit la cause de son échec, soit l’exutoire d’un amour venu de manière trop rapide et superficielle.
    En voulant créer un pont onirique à son métrage Glodell prend parfois l’autoroute de la facilité mais retombe avec un savoir faire indéniable de mise en abîme. C’est en cela que le film est perturbant. Il nous arrache des envolés attachantes dont on s’imprègne indubitablement et de la même manière nous perd dans un brouillon de facilité de séquences parfois en roue libre.
    Au final, on ressort avec l’idée d’un film plein de charme mais déroutant dont la bande son est un des facteurs principaux créant ainsi un certain attachement. Ovni cinématographique ressemblant plus à une carte de visite pour le 7ème art, pourvu d’un savoir faire indéniable mais à confirmer sur un vrai scénario. De là à penser que Bellflower serait une sorte de Macadam à deux voies ou une tentative échouée de réaliser un Zabriskie Point version moderne, il n’y a qu’un pas que tout à chacun sera à même de ressentir de manière personnelle. A re(voir) ?.
    http://requiemovies.over-blog.com/
    g0urAngA
    g0urAngA

    84 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juin 2014
    S’il n’est pas exempt de défauts, comme plusieurs faux rythmes venant s'installer tout au long du film, ainsi qu'une écriture maladroite, "Bellflower" laisse entrevoir au réalisateur, un talent naissant (réalisation, montage, photographie), et s’impose comme un premier film intéressant.

    Un conte moderne sur l'instabilité sentimentale et la nostalgie du souvenir, laissant entrevoir une apocalypse d'un coeur brisé...
    Zoumir
    Zoumir

    67 abonnés 1 042 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 février 2018
    L'amour jusqu'à la destruction. Bellflower extrapole les ravages de la fin d'une relation amoureuse à travers le prisme de la fin du monde.
    Woodrow et Aiden sont deux amis inséparables prêts à en découdre avec l'apocalypse. Et pour se faire, en marge d'une société absente de la narration, ils se vouent à créer successivement deux objets qui leur permettront de régner sur cette possible terre désolée : un lance-flamme d'abord, puis une voiture, l'un comme l'autre appelé Medusa. Un choix de prénom stratégique qui rappelle bien évidemment la gorgone de la mythologie grecque, signification de l'emprise féminine bien présente tout au long du film.
    Et par les tentatives de nos deux héros pour appréhender un monde à la Mad Max, le jeune réalisateur Evan Glodell dont c'était le premier film imbrique la destruction inévitable du couple avec celle supposée du monde dans un registre charnel et viscéral.
    Les corps sont malmenés par le sordide, les esprits rongés par l'incapacité à gérer les émotions et aussi préparés que notre duo puisse être, la phrase un être vous manque et tout est dépeuplé s'infiltre doucement dans un récit qui manque d'attaches.
    Et dans cet univers au vocabulaire plus que limité ou malgré toutes les relations, rien ne semble s'encrer dans le réel, on sent une belle tentative. On sent les intentions d'Evan Glodell d'infuser dans ce récit sa propre vision pourtant, sur le fond, on se retrouve face à une histoire d'amour éphémère à la conclusion somme toute banale.
    Un film que l'adolescent que j'étais aurais surement noté avec bien plus de fougue dans la torpeur d'un lendemain de fête, la bouche pâteuse et l'esprit embrumé, des relents de "no futur" dans la tête.
    Mais voilà, il est trop tard et la fin du monde n'a plus rien de cool. Bellflower m'a surpris tout autant que je l'ai subi. Un film ocre et âcre à la désespérance obsolète.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 354 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2012
    Quel malheur que ces films australiens passent inaperçus ! Déjà l'année dernière, le remarquable "Animal Kingdom" m'avait filé entre les pattes. Cette année, c'est ce "Bellflower" qui est passé dans les salles sans crier gare, si bien que je ne découvre que maintenant, quelques mois après sa sortie. Or, le moindre que je puisse dire au sujet de ce film, c’est qu'en cette période de standardisation, de repli culturel et de rentabilisation des franchises, ce genre de film à la « push it to the limit » peut au moins se vanter de mettre un peu de nerf dans cette année 2012 fort aseptisée. Alors certes, ça sent un peu le film de jeune qui est à chaque fois à deux doigts de perdre toute rigueur ou tout sens, mais force est de constater que ce cher Evan Glodell sait déjà plus ou moins ce qu'il veut tant ce "Bellflower" regorge d'envie et d'idées. Du coup, je me dis que même si le final va très loin dans la démarche, même si certains choix de forme sont abusés, voire parfois totalement injustifiés (notamment au niveau de photographie), au final j'ai quand même vu un film qui a su m'embarquer du début jusqu'à la fin sans jamais m'ennuyer. D'ailleurs, je ne retiendrais de ce film qu'une chose : c’est qu'il sait dégager un truc, qu'il sait être jusqu'au-boutiste, et qu'il parvient surtout à décrasse jusqu'au dernier capillaire de notre corps par sa démarche exacerbée. Rien que pour cela, j'ai envie de crier « Putain ça fait du bien ! »
    ffred
    ffred

    1 726 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2012
    Voilà un film qui ne laisse pas indifférent. On en sort d’abord un peu perplexe. Hésitant entre grosse daube ou chef d'oeuvre. On ira pas jusque là mais le fait est que plusieurs jours après il fait encore son effet et que j'y pense encore. Financé avec des bouts de ficelle (ça se voit à l'écran), ce premier film est le bébé d'un jeune homme qui a la foi : Evan Glodell tient les postes de réalisateur, scénariste, producteur, monteur et le rôle principal. On est jamais aussi bien servi que par soi-même. Visuellement on se demande s'il n'en fait pas parfois trop. Entre l'objectif tâché, le point qui ne se fait pas, le flou, les ralentis, les accéléres...l'exercice de style pourrait tourner à l'écoeurement mais on finit par s'y faire. Cela donne finalement son identité propre au film. Le scénario est très intrigant. Ca commence plutôt doucement, aux limites de l'ennui mais l'histoire monte en puissance avec le début de l'histoire d'amour. Cela part alors complètement en vrille...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-bellflower-102339381.html
    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2012
    Le film le plus surexposé du moment : dans sa lumière d'abord, dans ses images nimbées de kérosène, visions de cinéma incandescentes, consumées, dévorées ; dans sa promo ensuite, par son bouche à oreille promettant du branché, du trash et du fun, par son affiche aguicheuse et son pitch tendance ; Dans son style enfin, puisque Bellflower semble à chaque instant se montrer, se donner corps et âme, énergique et démonstratif, impudique et fanfaron, à travers chaque mise au point, chaque éclat visuel, chaque défaut de pellicule, chaque effet de basse fréquence... Voilà donc un premier film qui en veut, qui réussit surtout à installer un climat sensationnel là où il échoue davantage à consolider un récit somme toute très banal en définitive. Bien que ce Bellflower ne soit pas exempt de prétentions artistiques il s'avère superbement élaboré dans son emballage filmique et riche en matière de ressenti. Une belle surprise qui révèle la très séduisante Jessie Wiseman dans le rôle de Milly et le non moins prometteur Evan Glodell, figure polyvalente de ce poème ambitieux et généreux. C'est à voir.
    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 août 2015
    Un film qui impressionne par ses audaces visuelles mais beaucoup trop brouillon.
    DarioFulci
    DarioFulci

    106 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 septembre 2012
    Une histoire d'amour rock'n roll, qui sent bon l'essence et le whisky. On aime bien ce côté trempé de sueur et romantique dans un premier temps. Puis on se souvient que, malheureusement, on a vu la même chose dans "Freeway" en 1997 ou encore "True Romance" en nettement mieux. Beaucoup trop de clichés finissent par lasser. Les filles jurent comme c'est pas permis, les mecs sont tous tatoués, il y a des retournements de situations toutes les 10 minutes... Et le réalisateur rate la fin, avec des invraisemblances qu'il ne faut pas révéler, mais qui gâchent encore un peu plus le spectacle. Reste du film une ambiance pouilleuse et un rythme plaisant même si c'est du déjà-vu en mieux ailleurs.
    Jahro
    Jahro

    56 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2017
    Voilà le cinéma indépendant US qu’on aime : drôle, inventif, trash, maladroit, rebelle, vain, bref, furieusement cool. Au centre, deux sweat ass nihilistes par dépit (mais en existe-t-il d'autres ?), adeptes de Mad Max et de belles mécaniques, bricoleurs fous, buveurs patentés, trainards à toute heure, de ceux dont on se demande d'où vient le – maigre – pécule. Autour, un décor sale, poussiéreux, désertique. Apparts retournés, township désolé, existences sans loi, regards dévastés ; même la pellicule est incroyablement crado. Chaque minute de la première heure est jouissive à force de passer toutes les bornes. Ensuite on se perd un peu, le scénar peine à finir et le rythme en souffre à son tour. Mais qu’importe et sachons rester justes, c'est un premier film, au budget infime, contraint de gérer un casting novice et sans doute peu d'aide extérieure. A suivre, donc, non pas juste pour Evan Glodell mais bien pour l'équipe dans sa totalité. Bon, cinq ans plus tard on attend toujours. Espérons qu’ils n’ont pas suivi l’exemple de leurs anti-héros.
    Christoblog
    Christoblog

    834 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2012
    Voilà bien le genre de film que j'ai aimé mais que je me garderais de conseiller à mes amis. Trop risqué.



    En résumé, deux pauv'gars dans le fin fond de l'Amérique, fans de Mad Max, rencontrant deux filles plutôt mignonnes, buvant, fabriquant des lance-flammes, des voitures hors-norme et globalement, glandant.



    Un premier film. Une image un peu cradingue et en même temps un STYLE. Une sorte de Blue Valentine trash.



    J'avais lu pas mal d'articles avant d'aller voir ce film, mais aucun ne m'avait préparé à ce qu'il est vraiment : une très belle histoire d'amour naissant (sous de mauvais auspices, mais avec une délicatesse quasi-printannière), dégénérant, se ramifiant, et explosant. Une sensibilité à fleur de peau, une urgence qui fait sonner le film comme un A bout de souffle wild west, des tics clippesques que certains trouveront horripilants, mais qui forment un véritable puzzle émotionnel, une interprétation du tonnerre, et tout l'enthousiasme d'un premier film - une sorte d'éjaculation cinématographique précoce.



    Le réalisateur joue le premier rôle, le film a couté 3 $ (ou à peine plus) et le tournage a duré 18 mois, Bellflower présente donc tous les attraits et tous les défauts du premier film si mérité. Le réalisateur veut y mettre toutes ses bonnes idées, et pondre le chef d'oeuvre ultime. Du coup, la fin du film qui aurait méritée d'être concise et cut, se perd en un salmigondis crypto-prophétique : c'est dommage.



    En tout cas , j'ai trouvé l'expérience étonnante et très intéressante. Je ne suis pas le seul, mais nous ne serons pas nombreux. D'autres critiques de films indé US sur Christoblog : http://www.christoblog.net/
    Acidus
    Acidus

    735 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2012
    Film indépendant bénéficiant d'un trés faible budget, "Bellflower" s'en tire avec les honneurs. On remarque en premier lieu la réalisation stylée d'Evan Glodell qui s'avère être un jeune réalisateur (et acteur !!!) prometteur. L'intrigue, assez destructurée, reste banale (histoire d'amour qui finit mal) mais l'intérêt se situe dans l'ambiance générale dégagée du film. Cette ambiance oppressante monte crescendo avec des rebondissements certes prévisibles mais qui entraine un basculement des personnages dans une folie collective ou/et individuelle. Le scénario aurait mérité toutefois un peu plus de travail. En revanche, je salue la trés bonne BO du film qui soutient magnifiquement bien le visuel.
    Hastur64
    Hastur64

    228 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2013
    Dire qu’avant de visionner « Bellflower » je n’avais absolument jamais entendu parler du film semblerait presque un truisme tant un film qui a un budget de 17000 dollars a tout pour passer sous les radars de la médiatisation surtout avec des acteurs inconnus, tout autant d’ailleurs que le réalisateur qui est aussi interprète, scénariste, monteur et producteur. Ceci posé, cette ignorance m’a fait me mettre devant le film sans aucun préjugés et donc de le découvrir avec un œil totalement vierge. Je dois dire que j’ai beaucoup aimé sans vraiment pouvoir réellement dire pourquoi. J’ai aimé la photographie très diverse avec des couleurs chaudes, surexposées, des images qui rappellent le format super-huit et qui donne au film une proximité rare. La réalisation est aussi vraiment réussie avec un film un brin décousu, mais qui permet de garder intacte l’impact d’une histoire somme toute assez banale. De même le film ne se range dans aucun genre précis, à la fois romance nihiliste, thriller mélancolique et buddy movie geek. Les acteurs, tous inconnus donc, donnent justement par leur fraîcheur médiatique une crédibilité à leurs personnages, même si certains ont un jeu un peu lisse (notamment celui qui joue Mike). Bien sûr le film n’est pas exempt de tous défauts notamment durant les vingt dernières minutes où il part un peu dans une folie furieuse un peu désarçonnante qui gâche un peu la bonne impression qu’il avait donné jusque là. Mais dans l’ensemble c’est plutôt une bonne surprise qui mérite amplement d’être découverte et qui laisse envisager pour Evan Glodell (rappelons-le réalisateur/producteur/scénariste/acteur/monteur de ce film) un avenir brillant, en tout cas c’est pour ma part tout le mal que je lui souhaite. À voir pour découvrir une pépite du cinéma indépendant américain moins mainstream que les habituelles productions étiquetées Sundance et qui offre une vision du cinéma yankee plus diverse que les opus sortis des grands studios.
    Kloden
    Kloden

    128 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2015
    En général, je préfère écrire mes critiques à chaud, pour profiter de l'impulsion directe du film et retranscrire le plus fidèlement l'impression qu'il a eue sur moi. Je trouve que ça reste la meilleure manière de rendre justice aux long-métrages que je vois, quitte à retoucher ce que j'ai écrit si mon avis s'est modifié après avoir laissé les images et leurs entrelacs se décanter. Cette fois, je déroge à la règle puisque j'ai vu Bellflower il y a quelques jours. Qu'importe, il me suffit ici de me souvenir d'une seule scène de suicide pour ressentir à nouveau le désespoir qui suinte de ce film à fleur de peau, réalisé avec le cœur et de fait très viscéral. Une oeuvre qui s'éparpille sans cesse, parait parfois en faire trop ou manquer de justesse, mais au fond qu'importe puisqu'elle est amnistiée par son parti pris. Comment vraiment reprocher à cette version cauchemardesque de teen-movie cette sorte d'incontinence quand elle cherche justement à faire transparaître un mal-être, une effusion douloureuse qui semble s'épancher par tous les interstices. Ainsi, on ressent très bien, et tout du long, même lorsque la romance bat son plein avant que le drame n'opère, la forme d'urgence dans laquelle sont engoncés ces adulescents. Des personnages décérébrés, désœuvrés et perdus, qui ne trouvent pour combler leur vie qu'une forme de procuration, calquant bêtement leur attitude sur des personnages de Mad Max. Une façon non seulement de déréaliser leurs aspirations, leurs rêves, et a fortiori leur existence en la liant à ce point à une célèbre fiction, mais aussi de s'appuyer sur la nature apocalyptique du récit de Goerge Miller pour annoncer la sensation de fin imminente qui pousse tout ce petit monde à la dérive. Voilà ce que j'appelle s'appuyer intelligemment sur une référence, pas s'en servir simplement comme argument de vente, comme l'ont dit certains. Mais ce que je préfère de Bellflower, ce sont ces instants de mélancolie lancinants qui parviennent à s'en dégager, malgré des personnages décérébrés auxquels on a du mal à s'identifier. Une beauté d'autant plus forte qu'elle émerge de quelque chose de plutôt laid et repoussant à la base. Narrativement, une même impression de perte de contrôle, de foutoir, presque, et c'est là que je suis un peu plus rétif. Si les réarrangements narratifs embrouillent complètement les sens et la perception de la réalité, laissant planer le doute sur des scènes dont on ne sait presque plus si elles ne sont pas que de simples rêves, j'aurais préféré pour la résolution progressive du drame qui se déroule durant la seconde partie, un traitement plus limpide, moins poseur. Au moins, ce choix a le mérite d'ouvrir un champ de possibles impressionnant, qui évite à l'oeuvre de sombrer dans des travers trop démonstratifs qui consisteraient à n'imaginer qu'une issue possible. Le traitement est lui aussi presque boursouflé, balançant pas mal d'effets, avec une réussite variable. Bien des points demeurent quand même marquants, à leur manière, comme cette caméra bricolée avec les moyens du bord, à l'objectif dégueulasse, ou même ces zones de flou qui aident efficacement à rentrer dans cet univers semi-onirique et perturbé. Comme ces plans aux couleurs saturées, que l'utilisation récurrente de filtres clairs font irradier de couleurs de carte postale (on dirait que même les moments de fusion les plus parfait d'une histoire d'amour appartiennent déjà à un passé lointain ou à quelque chose de vainement idéalisé) l'image de Bellflower est celle d'une vision, osée et personnelle mais qui s'est pourtant plutôt bien communiquée à moi. L'image parfait de l'impact tangible que produit cet objet onirique, je trouve que c'est son titre, qui a en plus l'intérêt de briser très simplement le rêve qu'on croit suivre un moment. La fibre plutôt poétique de ce "Bellflower", en effet, n'est très prosaïquement rattachée qu'au nom d'une simple rue. Bref, un métrage sans doute quelque peu arty, mais trop plein de vie et d'idée pour qu'on puisse n'y voir qu'une simple pose opportuniste. D'ailleurs, faut-il le rappeler, l’événement de Sundance 2011. Intéressant.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    117 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2013
    Eh ben, pour une 1ère, c'est pas mal du tout! Il est plutôt long à démarrer, il m'a fallu lutter sévère pour ne pas quitter la salle car le début est excessivement pompeux. On se croirait dans un "American pie" où nos 2 compères dragouillent 2 bimbos dans des conversations aussi insipides qu'ennuyeuses d'ados sans cervelles. Mais le scénario se met petit à petit en place à la découverte des inventions de nos 2 fans de "Mad max" qui sont vraiment très drôles et dès l'apparition des 1ers travers de ces jeunes pleins d'hormones on comprend qu'Evan Glodell va nous emmener bien plus loin. La réalisation est certes à la hauteur du budget mais n'a rien à se reprocher, c'est du bon boulot et il rattrape très intelligemment ce manque de qualité par une mise en scène osée et des acteurs devenant de plus en plus convaincant au fil du déroulement de l'histoire. Le final est une véritable claque qui laisse des traces le lendemain. Un 1er film intéressant qui ne manque vraiment pas d'attrait sans avoir de genre particulier bien qu'on pourrait le résumer en une simple histoire de cul...Réalisateur à suivre car ce n'est pas sans rappeler un certain "Easy rider" dans la trame qu'il a choisie...
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    84 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mai 2012
    L'apocalypse est toute personnelle, mais elle est belle et bien une apocalypse...
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