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Un visiteur
5,0
Publiée le 17 septembre 2012
Un chef d’œuvre est un film qu'on n'oublie pas. Je l'ai vu, par hasard, il y a près d'un an... Et je l'oublie pas. C'est une drôle d'histoire, avec une drôle de bagnole, une drôle de lumière, une musique étrange, qui fout le bourdon, et c'est beau.
Bof. Un portrait d'une génération vide, sans idée, alcolo et stupide. 2.5 étoiles car c'est un premier film couté 20.000$ qui se fait regarder quand même malgré son scénario creux et ses dialogues surpernazes. Sinon à ne pas le voir on ne rate vraiment rien.
Pas de budget, pas de scénario, et pourtant le film est... bluffant. A condition d'apprécier l'ambiance pop 80's, et de ne pas être contre les ados attardés, on est complètement embarqués par cet univers à la fois jubilatoire, poétique, excessif. Les images sont peut être sur-stylisées, mais j'ai trouvé que ça rendait bien. Les acteurs amateurs sont parfaits. On est pas loin du chef d'oeuvre mais quelques flottements et excès dans le style méritent une étoile de moins. En tous cas ce jeune réalisateur a du talent à revendre, il est à surveiller.
Pfiou, j'l'ai vu a sa sortie, et c'était une de ces claques après le film, je savais meme pas si je l'avais aimé ou non, j'étais submergé par des tones de questions et j'avais envie de le revoir immédiatement. Finalement c'est un putain d'univers dans lequel on rentre (ou pas) et on s'y laisse transporter, de plus le floutage de caméra, la beauté de certains scenes, le budget utilisé, les acteurs géniaux, en font un des films qui risque d'amener une nouvelle vague de film, et ça me plait !
Typiquement le genre de film indépendant qui fait du bien aux yeux. Psychédélique, avec des séquences prenantes. On aime ou pas le style, bien travaillé, du réalisateur. Pour moi, c'est du tout bon !
Inutile de recourir aux bombes pour vivre l'apocalypse! Bellflower est bien plus qu'une déclaration d'amour à MadMax, c'est une réécriture! Epoustouflant de réalisme, on en vient à ressentir l'essence, la bière, le feu qui jaillissent plus vites que les sentiments dans cette histoire d'amour redessinée au lance-flamme. Une BO envoûtante, des acteurs convaincants, une réalisation esthétique, concordante au sujet, super! Biz
Bellflower est un film comme on en voit rarement: petit budget, grandes ambitions, charme mais lent. En effet le film est un drame romantique où les personnages s'entrmêlent dans différentes histoires amoureuses. Les personnages ne sont pas très attachants: rois des glandeurs, sortent de l'argent d'on ne sait où. La bande son est réellement sympathique et entrainante, étant l'élément le plus rythmé du film bien que trop souvent mise en second plan. L'image donne l'impression d'un défaut de cadrage sur certaines scènes, principalement les scènes de dialogue. Les positions ne sont pas toujours raccord d'un plan à l'autre mais ce n'est pas le plus dérangeant, en fait c'est plutôt anodin. Mais le plus gênant reste cet abus de filtre jaunatre couplé à un flou de mouvement. Réellement, l'image a tellement été touchée qu'elle en devient dérangeante. Problématique pour un film. Le scénario est pour ma part d'une grande lenteur, d'ailleurs pour un film où on voit une voiture enflammée sur l'affiche, celle ci apparait très peu, tout comme le lance flamme. Il doit y avoir environ dix minute de film avec la voiture. Ne vous attendez donc pas à voir une voiture enflammée et deux jeunes hipsters "à fond" dessus pendant tout le film. En bref, un film ambitieux avec un petit budget qui n'est pas réellement centré sur ce que dit la bande annonce ou encore le synopsis. Attendez vous à une histoire d'amour dans un désert pommé dans le fin fond des USA.
J'ai vraiment adoré. Les images magnifiques, on sent le travail créatif du dir de photographie derrière. Le thème de la jeunesse américaine désœuvré m'a rappelé kids, mais est ici bien développé et d'une manière totalement différente. On assiste à un road movie, mais qui ne démarre pas; peut être une métaphore vers cette jeunesse qui bien que brillante n'arrive pas à décoller et à prendre sa liberté. Donc film à voir, les acteurs sont supers, pour un film petit budget c'est génial, allez le voir. Par contre si quelqu'un peut m'expliquer la fin du film sans spolier les autres!
Bellflower est un excellent film, avec un scénario impeccable. Les acteurs jouent bien, l'image est énormément travaillé et cela entraine le spectateur. L'histoire d'amour post-apocalyptique, les armes à la Mad Max, la voiture.. Bref, un film qu'il faut voir
C'est vrai que ce film à vraiment quelque chose mais on m'en avait dit tellement de bien que je suis un peu resté sur ma faim. Bonne ambiance, bon parti pris de mise en scène mais un peu léger tout de même et on à l'impression parfois de voir un court métrage ralongé.
Bellflower, cette fleur qui symbolise un amour immuable... ou pour qui l'entend grelotter, préfigure le glas de ses funérailles... Résonne-t-elle doucement dans la tête de deux potes, Woodrow, Aiden, qui fantasment un apocalypse prochain ? Les entretient-elle dans une mélancolie d'un monde à la Mad Max ? Les pousse-t-elle, dans leur désoeuvrement, à créer leurs engins incendiaires comme gages de salut dans un monde qu'ils rêvent ? Peut-être un délire, seulement, car ils non pas renoncer à vivre, à faire la fête, aux filles. Certes mais leur fantasme demeure et sert de fil rouge au film, guide son esthétisme jusque dans son image particulière, obtenue par une caméra astucieusement bricolée, unique et un parti pris photographique qui exacerbe le côté indépendant, poussiéreux, chaud, sale, sec du film. Comme si l'embrasement menaçait... Mais banalement, c'est une fille qui va troubler Woodrow. Une fille qui va donner un écho plus profond à son délire. Et ce que ce délire à contribuer à créer -un lance-flamme et une voiture pétroleuse- servira à exorciser cette relation échouée... Un drame banal dans une ambiance uncertaine pour un film parfois un peu lent il faut l'avouer mais qui n'indiffére pas. Ce film long à voir le jour, au budget inférieur à 18000 dollars, annonce toutefois un avenir prometteur pour Evan Glodell qui y a démontré son obstination et ses talents multiples. A suivre...
Bellflower est le premier film d’un jeune réalisateur américain : Evan Glodell qui va falloir dorénavant suivre de très près. Film à petit budget, Bellflower aborde un thème assez en vogue cette année : l’apocalypse. Bellflower possède le charme des premiers films aussi artisanaux que brouillons, Glodell suit avec sa caméra à l’épaule et son énergie communicative une bande d’ados qui refuse de grandir. On comprend assez rapidement que les 2 personnages principaux vivent déjà sans le savoir dans un climat apocalyptique. Tous les deux fauchés, sans emploi et la plupart du temps ivres, Woodrow et Aiden incarnent le désœuvrement d’une génération en marge de la société et totalement hermétique au rêve américain. Ce qui frappe, c’est l’audace du réalisateur aussi bien dans sa façon de filmer que dans la construction narrative du film. Glodell installe une à l’aide d’une mise en scène arty, esthétisante mais aussi un peu ostentatoire, une ambiance à la fois oppressante et mélancolique. Derrière la légèreté apparente et l’aspect régressif du scenario se cache un film inventif qui laisse s’exprimer la profondeur psychologique des personnages. Le film aurait cependant mérité d’être plus court et manque de rythme particulièrement à la fin. Reste que son originalité ne laisse personne indifférent, et rien que pour cela, Bellflower mériterait d’être vu !