Je ne comprends pas les critiques... Certains se plaignent qu'on ne parle que d'infidélité... mais vous avez lu le titre ????? Certains trouvent que la femme est traitée en objet... ben, oui, mais vous avez vu la fin ?? tout se retourne (dans les 2 sens du mot), c'est du second degrés !! Perso je me suis régalée. Traité de façon déjantée et pourtant tellement réaliste !! Du comique, du sèrieux... Manu Payet extra... ainsi que toute la clique. Je regrette juste l'absence du court de Jan Kounen, avec Mélanie Doutey, dont je n'ai pu voir que le début et qui avait l'air franchement bon... Sujet délicat et bien traité, seuls ceux qui veulent garder le sujet tabou n'apprécieront pas, ça peut renvoyer à tellement de choses persos (actes ou frustrations...)
A mi-chemin entre le projet faisant l'effet d'une très réjouissante pantalonnade et l'étude dépressive d'une société cynique de plus en plus destructrice et décadente Les Infidèles est un métrage étonnant, composite et bien moins drôle que sa campagne promotionnelle ne le laisse présager. Moins douce qu'amère cette succession de sketches livre avant tout une image particulièrement gratinée du mâle contemporain : ni vraiment excusable, ni totalement condamnable ce dernier se présente sous le signe du grotesque ou - quand le morceau filmique s'avère moins radical - juste suffisamment ridicule pour nous donner l'envie d'en rire... Si certains sketches, notamment les plus courts, affichent une décomplexion somme toute assez cocasse d'autres révèlent une surprenante profondeur : c'est probablement le film d'Eric Lartigau qui fait le plus mal au coeur, explorant subtilement la relation entre deux générations historiquement proches mais foncièrement éloignés dans leur rapport à l'Autre. En ce sens le comédien Gilles Lellouche parvient à rendre terriblement pathétique son personnage de Don Juan blessé par une Lolita délurée tendance débauchée. Même dans ses moments les plus lourds Les Infidèles fonctionne en permanence, en raison de son superbe équilibre du rythme et des registres exploités. Pas délibérément féministe non plus ( le sexe faible en prend aussi pour son grade lors d'un ou deux sketches !...) cet objet surprend par sa sincérité et sa sourde tristesse. Assez percutant !
CE QUE PENSENT LES HOMMES. Sketches inégales mais o combien drôle. Dujardin "kasse" son image avec son compere Lellouche dans des scénes libertines et remplies de cruautés. Mention aux acteurs Kiberlain, Payet et Canet et aux épisodes les Infideles Anonymes, le Séminaire et Las Vegas.
Entre sa campagne d’affichage (et son scandale comme démonstration de la victoire progressive et désespérante du politiquement correct sur l’ironie et le plaisir du mauvais goût), son titre et son pitch, « Les Infidèles » avait tous les atours de la bonne grosse comédie de comptoir un peu misogyne. Les grandes déclarations d’amitié entre Jean Dujardin et Gilles Lellouche avaient également de quoi inquiéter ; comme en avait lourdement témoigné « Les petits mouchoirs » de Guillaume Canet, le film de potes peut avoir tendance à exposer ses délires sans trop se soucier du spectateur. Dans cette optique, « Les infidèles » est une bonne surprise. D’abord parce qu’il évite à merveille l’écueil de la misogynie en montrant les hommes comme de gros lourdauds un peu pathétiques. Ensuite parce que les sketchs plus ou moins longs dont le film est composé ont tous une qualité suffisamment rare pour être notée : un vrai talent d’écriture. Quel que soit le registre dans lequel on évolue – de la difficile scène de ménage à la farce amère en passant par la romance pathétique ou le burlesque total – on croit toujours aux dialogues, aux situations, aux personnages. Malgré la justesse de l’écriture et de l’interprétation, « Les infidèles » souffre de son format en empilage de courts-métrages. Sans qu’on s’explique vraiment très bien pourquoi, chaque élément semble individuellement assez réussi mais pris dans son ensemble, le film laisse en définitive un sentiment assez neutre, proche de l’indifférence.
Un bon film à sketchs, chose que je n'apprécie pas en général, mais là, c'est souvent drôle, les acteurs sont excellents, un bon moment bien divertissant.
2 sketch exelent mais cela ne dure en tout que 15 minutes c'est court , a note que le passage de canet est hillarante , enfin un film a zapper vite tres vite
Film nul sur un sujet derangeant, mais dont le traitement est encore plus derange. Les sketchs sont tous plus ou moins pathetiques avec des caricatures pour chaque role, le dernier etant le pire de tous. Ca ne merite pas plus de 0,5 au total
J'ai explosé de rire tout au long du film. C'est du n'importe quoi, les deux personnages principaux qui vont tromper à leur tour, femme, petite-amie, tout y passe. On note des scènes touchantes avec ces deux anti-héros qu'on aimerait détester mais qu'on aime quand même. La fin est improbable, est bien fun. Je conseille pour passer un moment léger et rire.
j'ai beaucoup aimé les 3 histoires courtes qui sont hilarantes,quand aux quatre autres histoires plus longues, elles sont moins rigolotes et plus vulgaires. dans l'ensemble on ne rit pas tant que ça et c'est bien dommage.
Il faut être honnête et apprécié un film français qui sort enfin des conventions et qui n'est pas super ennuyeux. Marrant mais triste en même temps, le film ouvrira les yeux à beaucoup de gens, peut-être.
Une série de sketchs inégaux à l'intérêt limité. C'est lourdingue, bourré de clichés et si l'on sent bien que les acteurs ne se sont pas pris la tête on aurait aimé qu'ils travaillent un peu plus leur sujet. Ce n'est pas parce qu'on a une bonne idée par sketch que celui se trouve justifié. J'ai tout de même trouvé que sortait du lot : le tandem Lamy / Dujardin, le malaise créé par le séminaire, l'amusante thérapie et le maladroit mais halluciné chalet dans la forêt. Au final c'est longuet et si on sourie à deux, trois reprises on ne peut que regretter, à l'issue de la séance, d'avoir laissé au fond de notre siège deux heures de notre vie.