Mauvaise fille est un film intéressant, mais peut-être trop "personnel" pour vraiment intéresser. La première demie-heure se déroule plutôt bien, notamment grâce à la performance d'Izia Higelin, pleine d'énergie de jeu et de proposition. Au niveau de l'histoire, on accepte assez vite ce qui se met en place sous nos yeux : "l'éducation" particulière de Louise, la maladie de la mère, l'heureuse nouvelle du bébé qu'attend Louise, le père superstar, etc. Ce qui s'esquisse attise un début de curiosité et la fraîcheur d'Izia encore une fois nous aide à y adhérer un peu. Mais hélas, le scénario s'enraille assez vite pour ne faire plus que du surplace. L'énergie d'Izia ne sert plus l'intérêt du film parce que Patrick Mille n'arrive pas à la canaliser dans "le bon sens". Cette énergie contamine alors tous les personnages, et tout le monde s'énerve plutôt vite et pour pas grand chose. Cela donne par exemple une scène de repas parfaitement insupportable tant ça gueule dans tous les sens, ça crie, ça gesticule, soit disant dans la bonne humeur ; c'est anxiogène. Quand arrive finalement le "dénouement", non pas de l'histoire, mais du personnage, on ne s'y intéressait plus vraiment depuis un petit moment. C'est dommage, on aurait voulu que l'univers autour d'Izia Higelin tienne plus la route et nous emporte dans la frénésie qui ne nous est que montrée, jamais partagée.
Source : Plog Magazine, les critiques des ours. http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/12/mauvaise-fille_1.html
Adapté (très) librement d'un roman très autobiographique de Justine Levy (oui oui la fille de BHL) mis en boite par l'acteur Patrick Mille, son premier film dans lequel il fait tourner sa conjointe Izia Higelin (oui oui la fille de )... Bref une histoire de familles... Nous voilà plonger au sein d'une famille qu'on pourrait qualifier de "dysfonctionnelle", où une jeune fille tombe enceinte mais a bien du mal à le dire à sa mère mourante d'un cancer, cette dernière n'ayant pas été à l'image parfaite de la maman "normale"... Les bases familiales ne sont pas celles de Justine Levy loin s'en faut, mais le côté très bobo est bien là. Le sujet est surtout la culpabilité de la fille vis à vis de sa mère, l'inverse étant complètement occulté. Le rapport mère-fille est au centre de l'histoire mais malheureusement le scénario se focalise uniquement sur la fille, la mère faisant quasi de la figuration ; dommage car le problème de la fille réside avant tout de la mère. Il semble que le film soit beaucoup moins cynique que le livre, Patrick Mille ayant choisi un angle plus léger, laissant une place non négligeable à l'humour. Pas un mauvais choix (mais sans doute pas le meilleur), grâce notamment à ses acteurs, outre Arthur Dupont aussi touchant que juste, Izia Higelin fait montre d'une réelle énergie. Si ce premire film est maladroit et bancal à bien des égards (un rocker pour BHL ?!) il est aussi un film d'une réelle sincérité, touchant, parfois marrant, dont le fond n'est pas dénué d'une certaine intelligence.
Personnellement, j'ai bien aimé ce film. L'ordre des différents flash-back et l'histoire de la mise à mort du taureau sont un peu brouillons à mon goût. Mais l'humour et l'émotion étaient bien au rendez-vous pour ma part. Izia m'a convaincu en temps qu'actrice, notamment quand on sait que c'est son premier film. Le couple Izia/Arhtur Dupont était crédible et émouvant. En résumé, j'ai passé un très bon moment devant ce film et je sais qu'il fera partie des films que je serais amené à revoir.
"Le scénario, écrit d’après le livre éponyme de Justine Lévy, raconte avec une grande tendresse la fracture entre ces deux générations..." La suite, c'est sur notre blog: http://isccinefeel.net/2012/11/28/mauvaise-fille/
N'en déplaise à certains qui massacrent ce film parce que Justine Lévy est la fille de BHL et Isia celle de Jacques Higelin (sans oublier la bassesse d'aller chercher dans le générique le fils de Pierre Barouh... allez savoir pourquoi... j'ai plus que des soupçons), ce film est un chef d'oeuvre de tendresse et de vérité, merveilleusement joué par 5 acteurs (dont la petite fille qui joue le rôle de Louise enfant), issu d'un livre très profond sur les relations entre une fille et sa mère... et aussi son père, qui est comme on le sait BHL... On peut dire que l'histoire est simple... pas tant que cela, pas si banale...Houellebecq n'a jamais accepté l'absence de sa mère, et on ne saurait le lui reprocher... Pareil pour d'autres. Justine Lévy, d'une certaine manière, est atypique. Par ailleurs, BHL, représenté comme une rock star dans le film (c'est bien vu), aura été un père exemplaire... même si beaucoup d'auteurs bleu-marine ont pris leur pied en écrivant maints pamplets contre lui... Et Justine, à la vie un peu cahotique, mais implacable pourfendeuse d'une monstrueuse Carla dans "Rien de grave", aura réussi sa vie affective et sa carrière d'écrivain, avec notamment cette "Mauvaise fille" tirée à 300.000 exemplaires. Bref, de quoi exaspérer pas mal de jaloux et de frustrés... Et quand tout cela fait un beau film, avec la révélation d'une "fille de", ces jalous et frustrés crachent leur venin. Rien de grave, heureusement!spoiler:
Patrick Mille nous livre ici un jolie film sur la maternité, les relations parents-enfants et l'entrée dans le monde des adultes. Ce film signe aussi la première apparition d'Izia Higelin sur grand écran et il faut bien reconnaître qu'elle s'en sort vraiment bien, et est la véritable révélation du film. A ses cotés, on retrouve Carole Bouquet, magnifique de vérité, et le grand Bob Geldof, absolument génial dans ce rôle de père rock star qui lui va à merveille. Malgré tout, la narration du film est assez étrange et certaine longueur se ressente par moment. Mauvais fille reste un très jolie film de qualité.
Ce film est tellement légé qu'il en devient lourd de lourd... Se voulant drôle et humoristique sur le thème de la maladie et du rapport mère fille, cela n'en est pas moins très maladroitement traité, avec un grand manque de tact et de finesse parfois, à la limite de l'idiotie... Un mélange de flashs bach incessant entre la mère, la fille petite puis grande, puis petite puis grande et avec la mère et sans... cela en devient balbutiant, soulant... Enfin c'est un point de vu! J'aurais mieux fait de sortir de la salle dés le début, car dés le premier ton donné, la première mauvaise impression était lançée, et du début à la dernière minute que de mauvaises impressions!! Mon compagnon en a pensé à peu près la même chose. La fille surjoue les trois quart du temps et Carole Bouquet est peu crédible dans son rôle de "mère"... A éviter.
Une illustration magnifique de la génocratie ambiante. Une affiche taillée pour les médias (qui lui a bien rendu) pour un film hélas qui ne laisse aucune trace.
Un film sur l'absence parentale avec des parents alcollisés, drogués , incompétents et aucune image stupide ne nous sera épargnée , des toilettes à la mise à mort . Passez votre chemin.