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Votre avis sur Deepwater ?
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Deepwater Horizon c'est cet immense mastodonte d'acier et de métal planté au milieu des flots, où les investisseurs BP tentent l'impossible pour accroître les rendements de pétrole. Evidemment, la catastrophe aura lieu, le film s'ouvrant d'ailleurs d'emblée sur les échanges d'un procès, sur fond noir, où l'on sait déjà le désastre que les héros ordinaires de ce récit vont traverser. La grande nouvelle dans ce nouvel opus de Peter Berg (réalisateur aussi inégal que brillant à ses heures) réside dans le fait que le cinéma américain prend enfin la mesure du décadentisme galopant et s'humanise. Car ce film, à coups d'effets spéciaux garantis et stupéfiants, parle de protection des salariés, de moralité du capitalisme et d'écologie. Les commentaires de fin sur l'écran laissent apprécier l'horreur sans limite d'un appât du gain, au-delà des conditions mêmes de toute dignité humaine. On tremble dans ce film, on se tient accroché à la survivance de ces héros, oubliant le côté ultra-américain de la forme. Le cinéma devient politique et c'est heureux. A l'heure où les grands écrans constituent un phénomène culturel de masse, le spectateur ne peut que se réjouir de regarder des œuvres qui donnent autant à voir qu'à réfléchir.
Tiré d'une histoire vraie, DEEPWATER est un bon film d'action donnant des frayeurs, avec un casting XXL à la hauteur et des explosions à 100 à l'heure !!!
Wow, adoré. Ca secoue, ça fait peur, ça tient en haleine et en plus ça fait réfléchir! Les images sont juste magnifiques d'horreur, comme on peut l'imaginer en voyant l'affiche du film.
Je suis allé voir ce film en tenant compte de la notation de 4 et j'ai été très très décu. Le film met un temps inutile à entrer dans le sujet ;les dialogues sont vides, les images souvent les mêmes sous un autres angle.Film soit d'action mais qui est très ennuyeux.
Je déplore que dès qu'une critique ne va pas dans le sens de l'avis général elle soit retirée. Dans ce cas il ne faut mettre que les avis à 4 ou 5.
Note moyenne de 4 ?! ce film ne vaut pas grand chose !
Je déplore que dès qu'une critique ne va pas dans le sens de l'avis général elle soit retirée. Dans ce cas il ne faut mettre que les avis à 4 ou 5.
Note moyenne de 4 ?! ce film ne vaut pas grand chose !
Yves G.
C’est l’histoire du plus grave accident jamais intervenu sur un plate-forme pétrolière américaine offshore et de la plus grave catastrophe écologique qui s’ensuivit : l’incendie de Deepwater Horizon dans le golfe du Mexique en 2010.
L’affiche ne laisse guère de place au suspens. L’immense monstre d’acier s’écroulera dans l’océan (sauf que la scène se déroulera en pleine nuit, rendant l’incendie plus photogénique, alors que l’affiche bizarrement le saisit en plein jour). On se doute que survivra à la catastrophe le sympathique héros, Mark Wahlberg, dans le rôle d’un chef électricien courageux près à risquer sa vie pour sauver une jeune collègue à forte poitrine en T-shirt mouillé (comment son image de bon mari et bon père n’en prend-elle pas un coup ?). Le seul suspens est de savoir qui parmi les survivants perdra la vie. Le vieux contremaître revenu de tout joué par Kurt Russell ? L’horrible ingénieur dont la mesquinerie et l’avidité l’ont conduit à des risques fatals joué par John Malkovitch ? Le noir de service joué par… ah désolé il n’est pas crédité au générique ?
Autant dire qu’il n’y a guère de suspens. Alors qu’y a-t-il à sauver de ce « Deepwater » ? Pas grand’chose.
Qu’il soit adapté d’une histoire vraie ne le rend pas plus émouvant. J’ai déjà ecrit cent fois la rage dans laquelle me plongeait cette béquille d’un marketing qui s’imagine rendre le cinéma plus émouvant en rattachant le scénario d’un film à une histoire vécue.
Quid alors de la critique du capitalisme que « Deepwater » véhiculerait ? Je l’ai trouvé bien manichéenne (l’explosion est causée par l’inconscience d’un ingénieur qui viole des mesures de sécurité élémentaires) et bien peu convaincante.
Alors « Deepwater » ? Une oubliable série B.
L’affiche ne laisse guère de place au suspens. L’immense monstre d’acier s’écroulera dans l’océan (sauf que la scène se déroulera en pleine nuit, rendant l’incendie plus photogénique, alors que l’affiche bizarrement le saisit en plein jour). On se doute que survivra à la catastrophe le sympathique héros, Mark Wahlberg, dans le rôle d’un chef électricien courageux près à risquer sa vie pour sauver une jeune collègue à forte poitrine en T-shirt mouillé (comment son image de bon mari et bon père n’en prend-elle pas un coup ?). Le seul suspens est de savoir qui parmi les survivants perdra la vie. Le vieux contremaître revenu de tout joué par Kurt Russell ? L’horrible ingénieur dont la mesquinerie et l’avidité l’ont conduit à des risques fatals joué par John Malkovitch ? Le noir de service joué par… ah désolé il n’est pas crédité au générique ?
Autant dire qu’il n’y a guère de suspens. Alors qu’y a-t-il à sauver de ce « Deepwater » ? Pas grand’chose.
Qu’il soit adapté d’une histoire vraie ne le rend pas plus émouvant. J’ai déjà ecrit cent fois la rage dans laquelle me plongeait cette béquille d’un marketing qui s’imagine rendre le cinéma plus émouvant en rattachant le scénario d’un film à une histoire vécue.
Quid alors de la critique du capitalisme que « Deepwater » véhiculerait ? Je l’ai trouvé bien manichéenne (l’explosion est causée par l’inconscience d’un ingénieur qui viole des mesures de sécurité élémentaires) et bien peu convaincante.
Alors « Deepwater » ? Une oubliable série B.
A défaut d’être un bon acteur, on ne peut pas enlever à Mark Wahlberg qu’il a le chic pour bien choisir ses films. Et celui-ci ne déroge pas à la règle.
Grâce à Peter Berg et à sa réalisation par moment époustouflante, Deepwater est un bon film d’action. Certaines scènes nous laissent scotcher au strapontin !
Petit plus : Peter Berg ne fait pas un énième film catastrophe comico-mélo-dramatique comme les américains savent si bien le faire. Petit moins : Pourquoi toujours prendre des Ken et Barbie pour interpréter les personnages qui eux sont aux antipodes (Ressemblance flagrante entre Kate Hudson et son personne réel) ... Film s’inspirant de fait réel ca doit être ca !!
Grâce à Peter Berg et à sa réalisation par moment époustouflante, Deepwater est un bon film d’action. Certaines scènes nous laissent scotcher au strapontin !
Petit plus : Peter Berg ne fait pas un énième film catastrophe comico-mélo-dramatique comme les américains savent si bien le faire. Petit moins : Pourquoi toujours prendre des Ken et Barbie pour interpréter les personnages qui eux sont aux antipodes (Ressemblance flagrante entre Kate Hudson et son personne réel) ... Film s’inspirant de fait réel ca doit être ca !!
Film catastrophe classique mais bien fait.
On est servi en explosions, erreurs humaines, espoirs, scènes d action, machines en tout genre et papier alu de bonbon pour réparer un surdeminsteur octorito plus.
J' exagère sur le dernier point. Il n y a ça que dans l intention. Par contre, on a pléthore de vue sur des tubes, vannes et machines dont on ne sait pas si c est mieux qu elles explosent ou résistent. La seule explication qu on nous donne, avec la canette, la paille et je pense le miel, est pas mal. En revanche, je doute que celle donnée au tableau (comment refaire un second test) soit rigoureuse et intelligible.
On a les ingrédients classiques du film d action : courtes séquences, pénombre, camera a l épaule, etc. Ce n'est vraiment pas le pire et mais souvent le film se vide au profit du spectaculaire.
On passe un bon moment, sans plus.
On est servi en explosions, erreurs humaines, espoirs, scènes d action, machines en tout genre et papier alu de bonbon pour réparer un surdeminsteur octorito plus.
J' exagère sur le dernier point. Il n y a ça que dans l intention. Par contre, on a pléthore de vue sur des tubes, vannes et machines dont on ne sait pas si c est mieux qu elles explosent ou résistent. La seule explication qu on nous donne, avec la canette, la paille et je pense le miel, est pas mal. En revanche, je doute que celle donnée au tableau (comment refaire un second test) soit rigoureuse et intelligible.
On a les ingrédients classiques du film d action : courtes séquences, pénombre, camera a l épaule, etc. Ce n'est vraiment pas le pire et mais souvent le film se vide au profit du spectaculaire.
On passe un bon moment, sans plus.
Un peu long à mettre en place. film catastrophe américain. avec tous de qui va avec. mais pas mal.
le film traîne un peu en longueur mais effets spéciaux excellent et casting au top et très belle hommages rendu au victime de deepwater
affligent. dialogues nuls, qui ne veulent rien dire comme d'habitude dans ces films à grands spectacles où celui qui cherche à comprendre peut passer son chemin. Figures imposées des amourettes à l'eau de rose complètement idiotes. Réalisation genre série où les mêmes images passent en boucle sans que personne ne semble trouver quelque chose à redire. Quelques éléments de vérité que l'on peut trouver dans le rapport officiel sur l'accident sont toutefois utilisés : le problème de la sédimentation du ciment par exemple. J'oublie également de préciser qu'on nous présente les travailleurs de cette plate-forme comme formant une bande de joyeux potes déconnant tout le temps; cela semble être une manie des films hollywoodiens de ces dernières années. Tout comme l'imposée scène d'amour qu'on nous inflige dès les 5 premières minutes. Dans le domaine du film à grand spectacle, La Tour Infernale faisait aussi bien en son temps. Ce film n'est que ça : un film à grand spectacle pour crétins.
Film pathétique... Aucun scénario, plein d'incohérences et de clichés américains à n'en plus finir... Du cinéma bien triste en somme, allez voir autre chose !
« Deepwater » entre dans cette nouvelle génération qui exploite les drames sociétales pour en faire des hommages filmographiques. Assez nouveau dans son genre, les dernières grandes références en date sont les multiples mise en scène du 11 Septembre. La crainte pressentie d’un film catastrophe est l’étendue de multiples histoires passionnelles s’écartant souvent de l’intrigue principal. Peter Berg brise tous ces préjugés avec perfection ! Il faut admettre qu’en dehors de quelques allégations métaphoriques abstraites à la catastrophe, la première partie porte sur des données techniques pétrolières grossièrement lourdes mais même si tout n’est pas compréhensible, ces passages sont nécessaires quant à la compréhension de l’enchaînement interne des événements. En revanche, le film bascule dans une seconde partie sur un scénario qui ne repose uniquement sur l’explosion et ses conséquences, l’effondrement de la plateforme et les pertes humaines. Les effets spéciaux et les images sont renforcés par un aspect sonores qui rend la drame encore plus spectaculaire sur grand écran. On note quelques têtes d’affiches dont Dylan O’Brien de la saga « Le Labyrinthe » mais la star du programme demeure Mark Wahlberg, le petit protégé de Peter Berg, qui commence à devenir une référence en matière de films catastrophes. A croire qu’une vraie communauté de fans se dessine autour du genre puisque toute l’équipe de « Deepwater » sera de retour en janvier 2017 pour le film « Patriots Day » ou plutôt « Traque à Boston », un long-métrage qui reviendra sur l’attentat de la course de Boston en 2013.
Bilan : Une entité de fabrique de films qui s’impose avec un scénario catastrophe très réussi comme rarement on y a le droit !
Bilan : Une entité de fabrique de films qui s’impose avec un scénario catastrophe très réussi comme rarement on y a le droit !
Un désastre écologique en mode blockbuster
Peter Berg est à première vue un réalisateur iconoclaste. S’étant tout d’abord frotté à la comédie noire (Very Bad Things), il s’est ensuite lancé dans la course aux blockbusters débridés mâtinés de second degré (Bienvenue dans la Jungle, Hancock et surtout Battleship), en passant par des films plus sérieux soulignés par un contexte politico-guerrier fort (Le Royaume et Du sang et des larmes). Mais son cinéma, surtout ces dernières années, est essentiellement caractérisé par des aventures humaines où l’authenticité prime sur la fiction, où le spectateur s’intéresse au sort d’une poignée d’individus au courage et à l’héroïsme exemplaires. Ne démordant pas de cette tendance, il revient cette fois à la charge avec Deepwater, retraçant ainsi la plus grande catastrophe écologique des États Unis à travers les yeux de plusieurs employés.
Peter Berg est à première vue un réalisateur iconoclaste. S’étant tout d’abord frotté à la comédie noire (Very Bad Things), il s’est ensuite lancé dans la course aux blockbusters débridés mâtinés de second degré (Bienvenue dans la Jungle, Hancock et surtout Battleship), en passant par des films plus sérieux soulignés par un contexte politico-guerrier fort (Le Royaume et Du sang et des larmes). Mais son cinéma, surtout ces dernières années, est essentiellement caractérisé par des aventures humaines où l’authenticité prime sur la fiction, où le spectateur s’intéresse au sort d’une poignée d’individus au courage et à l’héroïsme exemplaires. Ne démordant pas de cette tendance, il revient cette fois à la charge avec Deepwater, retraçant ainsi la plus grande catastrophe écologique des États Unis à travers les yeux de plusieurs employés.
Bon film, intéressant et réaliste qui nous montre le travail et les risques encourus sur une plate-forme pétrolière. Pas de pathos inutile, que du factuel. Excellent casting. Effets spéciaux très réussis qui nous plongent au coeur de la catastrophe.
Requiemovies
Peter Berg c’est un peu tout, et, rien, du brillant et de l’intime, de « Friday Night Lights » à l’infâme « Battleship » il invite plus souvent à un cinéma divertissant et emprunté, qu’à une réelle proposition artistique conjuguée à une vraie grammaire cinématographique.
Mais comme ce dernier surprend de temps en temps…on s’autorise à suivre sa filmographie. Et pour une fois, dans le paradoxe d’un film vendu comme un blockbuster, il met en scène un film catastrophe (basé sur des faits réels), à hauteur d’hommes, où il prend le temps d’observer et dépeindre des personnages qui en disent long, métaphore d’une représentation large des divers classes sociales américaines, et, sur le néolibéralisme omniprésent. Après son précédent film « Du sang et des larmes », il semble se diriger vers un cinéma hyper réaliste, sinon documenté, dans lequel certes ne brille pas la patte d’un auteur, mais d’un metteur en scène, l’efficacité prenante d’un pragmatisme ordinaire, et donc captivant par instants. Alors oui le film a plus l’odeur du pétrole (Texan), quelques clichés donc d’une Amérique so white, et manque régulièrement de subtilité, mais il parle surtout de cet autre pays, cette Amérique où la classe moyenne est devenue prolétaire, celle qu’on envoie en première ligne sur le feu. Toutes les figures et archétypes des films sociaux des années 70 (par exemple) semblent réunis et servis avec un intérêt certain, un plaisir premier, et ne pas cibler purement le box-office. La générosité de l’ensemble du casting est là, Mark Wahlberg, Kurt Russell et John Malkovich en tête sont tous très convaincants et appuient encore plus sur l’aspect réaliste du film par l’excellente tenue de leur personnage. En voulant dépeindre la pire catastrophe pétrolière américaine et en sachant que le prochain Peter Berg est à nouveau tiré d’un fait réel, « Patriots Day » (sur l’attentat du marathon de Boston), il faut croire qu’il ait trouvé un espace de jeu bien plus intéressant que par le passé et dont l’efficacité semble passer par la mise en scène d’« histoires vraies ». Marqué du sceau US certes, autant spectaculaire qu’éco responsable cependant.
Mais comme ce dernier surprend de temps en temps…on s’autorise à suivre sa filmographie. Et pour une fois, dans le paradoxe d’un film vendu comme un blockbuster, il met en scène un film catastrophe (basé sur des faits réels), à hauteur d’hommes, où il prend le temps d’observer et dépeindre des personnages qui en disent long, métaphore d’une représentation large des divers classes sociales américaines, et, sur le néolibéralisme omniprésent. Après son précédent film « Du sang et des larmes », il semble se diriger vers un cinéma hyper réaliste, sinon documenté, dans lequel certes ne brille pas la patte d’un auteur, mais d’un metteur en scène, l’efficacité prenante d’un pragmatisme ordinaire, et donc captivant par instants. Alors oui le film a plus l’odeur du pétrole (Texan), quelques clichés donc d’une Amérique so white, et manque régulièrement de subtilité, mais il parle surtout de cet autre pays, cette Amérique où la classe moyenne est devenue prolétaire, celle qu’on envoie en première ligne sur le feu. Toutes les figures et archétypes des films sociaux des années 70 (par exemple) semblent réunis et servis avec un intérêt certain, un plaisir premier, et ne pas cibler purement le box-office. La générosité de l’ensemble du casting est là, Mark Wahlberg, Kurt Russell et John Malkovich en tête sont tous très convaincants et appuient encore plus sur l’aspect réaliste du film par l’excellente tenue de leur personnage. En voulant dépeindre la pire catastrophe pétrolière américaine et en sachant que le prochain Peter Berg est à nouveau tiré d’un fait réel, « Patriots Day » (sur l’attentat du marathon de Boston), il faut croire qu’il ait trouvé un espace de jeu bien plus intéressant que par le passé et dont l’efficacité semble passer par la mise en scène d’« histoires vraies ». Marqué du sceau US certes, autant spectaculaire qu’éco responsable cependant.
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