Une étoile, représentant un film peu convaincant par rapport à ses autres réalisations. Mais ce n'est que ses débuts, alors on lui pardonnera bien sûr..
Un Woody Allen première période un peu trop burlesque à mon goût. On enchaine les gros gags poussifs souvent à la limite de la drôlerie. Un film mineur.
Bien que le récit ne soit constitué que d'une seule et unique histoire, Bananas ressemble plus à une série de sketchs qu'à un véritable récit : Woody testeur, Woody achetant un magazine pornographique, Woody agressé dans le métro, Woody amoureux, Woody révolutionnaire, Woody président ... A travers ces multiples séquences burlesques, Woody Allen se permet de caricaturer différents aspects de la société américaine (la course à la technologie, les étudiants gauchistes, l'anti-communisme du gouvernement américain et de la CIA, l'intrusion de la télévision dans la vie privée des gens...) Ainsi que les révolutions sud-américaines et leurs aspects mensongers (l’état fictif de San Marcos rappelle beaucoup Cuba). L'empilement de sketchs est parfois inégal mais reste globalement assez drôle. Toutefois, l'absence de réelle trame scénaristique peut également constituer une limite car elle réduit l’implication du spectateur. Enfin, il faut noter que Bananas est également connu être le second film (après le film érotique L’Étalon italien) où apparait Sylvester Stallone (dans le rôle d'un voyou agressant Woody dans le métro) et le troisième où tourne Danny DeVito (également dans un rôle secondaire). Pour tous ces aspects, Bananas reste un film divertissant même s'il n'est pas à classer dans les meilleurs Woody Allen.
Un peu débile sinon carrément immature; quoique une plutôt convenable comedie pour passer le temps, étudier les régimes bananiers ou fuir les lourds -qui restent tout de même assez nombreux jusqu'à preuve du contraire. Indispensable.
Même si le couple formé par Fielding Mellish ( Woody Allen ) et Nancy ( Louise Lasser ) promet des situations savoureuses et que l'humour est décapant par moments, le troisième long-métrage de Woody Allen laisse parfois à désirer. Ce pamphlet antimilitariste qu'est Bananas ne convaint qu'à moitié, en raison d'une mise en scène brouillon et paresseuse. Cela dit, on reconnaît bien là la touche allenienne et celles de ceux qui ont influencé le cinéaste new-yorkais ( en particulier Bergman, qui a probablement inspiré la scène du rêve de Fielding: on pense aux Fraises Sauvages ; on pense aussi à Eisenstein et son célèbre landau dévalant un escalier ). La première partie du film est la plus réussit: on suit le parcours chaotique du couple Woody Allen / Louise Lasser. Fielding Mellish, modeste citoyen américain, fait la rencontre de Nancy, une militante contre la dictature de San Marcos, pays imaginaire ( qui symbolise peut être Cuba, pays sous l'emprise du dictateur Fidel Castro ). Le contexte du film est donc celui de la guerrre froide et du litige entre les capitalistes et les communistes ( a moins que je ne me trompe, car je l'avoue, j'ai décroché par moments ). Intéressant donc, mais plutôt inaboutit dans sa mise en scène...
Un film burlesque, complètement farfelu et assez drôle quand même: « j’aime toute les maladies de peau!!! ». Très inspiré des Marxs Brothers par le rythme et par quelques scènes, celle de la chambre au début par exemple ou bien la harpe dans le placard… absurde…. Woody Allen développe partout son côté comique avec les mots, et la gestuelle presque du muet. Avec le recul des années, c’est plutôt Mister Bean que Woody Allen….
"Bananas" est l'un des premiers films de Woody Allen, on y retrouve donc un humour burlesque et absurde qui sera sa marque de fabrique jusqu'au virage commencé dans "Guerre et amour" où il développera des thématiques beaucoup plus existentialistes. Woody Allen ne se contente pas d'une succession de gags pour certains très drôles, il pose aussi un regard assez lucide sur la politique étrangère des USA, l'appétit du pouvoir et ses dérives, les médias et l'information spectacle, et on se dit même qu'il était plutôt visionnaire sur pas mal de points. Le film aurait pu être très bon s'il avait été plus développé - donc plus long -, il y a quand même une furieuse sensation de frustration tant on a l'impression qu'il manque quelque chose (spoiler: en particulier entre la prise de pouvoir du révolutionnaire et ses décisions hilarantes en tant que nouveau dictateur, et l'accès à la présidence par Woody ). On peut aussi noter pour l'anecdote l'apparition de Sylvester Stallone, alors totalement inconnu, dans un tout petit rôle muet.
Un des premiers films de Woody Allen. Bon autant le dire tout de suite : pas terrible. Certes, le réalisateur tourne déjà autour de ses problèmes existentiels, mais la farce politico-révolutionnaire qu'il ambitionne finit par tourner court. Un peu juste.
En pleine lancée dans le cinéma burlesque, Allen teste ses capacités de scénariste et réalisateur sur le grand écran. Sur les traces des Marx Brothers, il reprend le système totalitaire de la Soupe au Canard et des paysages exotiques dans Cocoanuts. Il s'appuie toujours sur le comique de geste, créeant beaucoup de séquences uniquement musicales. Il commence à entrer dans le style que l'on connaît tous de lui, à savoir les séquences du couple amoureux se promenant en ville, comme dans Annie Hall et d'autres. Mais comme chaque cinéaste en herbe, il a droit à l'erreur ; Allen a beau avoir une mise en scène correcte, celle-ci est gâchée par un montage maladroit. Même si quelques séquences sont drôles et réussies, nous sommes loin d'avoir affaire à un délire complet comme dans ses films suivants qui frolleront le non-sens bunuellien, le verbalisme des Marx, etc ... Ici le rythme est pauvre, le scénario moins riche que ce qu'Allen donnera plus tard. Peut-être que le cinéaste s'est attaqué à un sujet trop gros et qu'il s'est perdu dans son objectif de rendre hommage à ses mentors.
Pour son deuxième film, après 'Prends l'oseille et tire-toi", Woody Allen poursuit dans le comique débridé et le burlesque. "Bananas" n'est pas précisément une comédie modèle. Le scénario et la mise en scène sont quelque peu foutraques et Allen se laisse aller à des gags potaches plus ou moins faciles qu'on ne retrouvera pas dans ses comédies "de la maturité". L'histoire est celle d'un newyorkais timide parti en Amérique du Sud sur les trace de la femme qu'il aime. Dans une dictature de type "chilien", il est pris dans la tourmente des révolutions et contre-révolutions et sera, quoique si peu au fait de la chose politique, spoiler: brièvement conseiller de la junte militaire puis révolutionnaire et même chef des communistes au pouvoir!
Allen imagine une satire loufoque et tourne en dérision les acteurs mégalos d'une incessante lutte pour le pouvoir qui ne poursuivent que le but de remplacer une dictature par un autre modèle de dictature. Au passage, le cinéaste ironise sur l'ingérence et le rôle bien connus des Etats-Unis. L'inspiration satirique est inégale et oscille entre l'observation malicieuse et la farce. Il ne fait pas doute que les situations grotesques mises en scène par Allen lui sont inspirées par ces vaines luttes politiques et idéologiques.
Une caricature complètement loufoque, mais surtout très ironique des dictatures sud-américaines dans le pur style "Allenien" (un journaliste fait un reportage en direct sur un coup d'état programmé comme un évènement sportif, un dictateur qui tente d'instaurer le suédois comme langue officielle dans un état de langue espagnole).
Un des tout premiers Woody. Loufoque, burlesque et fauché. Beaucoup de maladresse dans ce film mais un charme fou qui rappelle que le cinéaste était avant tout un clown même si l'on perçoit ici et la déjà les prémices de ses grands thèmes de prédilection (les femmes, la religion, la culpabilité etc...).
Bon alors c'est pas mon Woody Allen préféré, mais ça reste une comédie sympathique. C'est un film avec plein d'idées, comme souvent dans les films de Woody Allen, plein de gags, c'est bien écrit (ah c'est vraiment le point fort de Woody Allen je pense, les dialogues), et puis Woody Allen en tant qu'acteur c'est aussi quelque chose, il me fait vraiment rire. J'ai du mal à imaginer quelqu'un d'autre pour jouer son rôle. C'est dommage que parfois le film soit moins convaincant lors de certaines parties, mais tout de même, j'ai passé un bon moment.