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    Le Dernier pub avant la fin du monde
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    Flaw 70
    Flaw 70

    259 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2013
    6 ans après Hot Fuzz le trio Wright-Pegg-Frost se reforme pour clôturé leur trilogie Cornetto. Après l'excellentissime Shaun of the dead et le très bon Hot Fuzz voilà The World's End qui est tout simplement la conclusion parfaite à cette trilogie culte. Le scénario toujours signé par Wright et Pegg conserve les bases de la trilogie soit les mésaventures d'un groupe d'adulescent qui refusent de grandir sauf que ici le sujet est traité avec plus de maturité ce qui rend l'ensemble plus sombre et plus dramatique tout en gardant un humour absurde so british. Tous le sel des précédents opus est donc conservé avec un scénario à double lecture qui rend l'ensemble très intelligent avec notamment un sens de la réplique qui force le respect et certaines tirades sont voué à devenir culte. Mais ce film à quelque chose en plus qui fait qu'il est plus abouti et brillant que ces prédécesseurs. C'est Gary King, le personnage le mieux écrit dans une comédie depuis bien longtemps. Il est absolument culte et il capte quelque chose dans l'air du temps qui le rend authentique notamment par sa nostalgie d'une époque révolue qui montre à quel point le monde ce détraque et que c'était mieux avant, en ce sens le fin ambitieuse du film est brillante et on serait presque enclin à rêvé d'une suite. De plus le personnage est à la fois irritant, drôle, attachant et touchant car il y a quelque chose de tragique chez Gary King, il est clairement le bijou du film. D'ailleurs Simon Pegg interprète le personnage avec virtuosité, il n'a jamais été aussi bon entre humour immature et fulgurance dramatique il s'impose comme un grand acteur. Le reste du casting est très bon même si ils font un peu pale figure face à Pegg mais il faut noter la prouesse physique de Nick Frost qui se montre incroyablement agile lors des scènes d'actions et aussi la présence savoureuse de Pierce Brosnan. A la réalisation Edgar Wright s'est surpasser avec une mise en scène ingénieuses aux idées foisonnantes, des scènes d'actions brillantes et certains plans d'une virtuosité rare pour le genre, il s'améliore de film en film et il profite ici de l'expérience accumulé par Scott Pilgrim sa précédente réalisation. C'est un grand metteur en scène et j'attend avec impatience sont Ant Man. Le trio clôture donc leur trilogie en apothéose et il signe incontestablement leurs chef d'oeuvre, un bijou d'humour britannique qui est à la fois hilarant et poignant et qui surtout est voué à devenir culte ne serais ce que pour son personnage principal le génialissime Gary King.
    lilvince
    lilvince

    12 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2013
    Edgar Wright ne décoit jamais.
    Comme d'habitude, ça va a 100 à l'heure, c'est drôle, intelligent, et surtout c'est anglais.
    Non seulement c'est un bijou de comédie, mais en plus, les scènes de baston sont incroyablement efficaces.
    Emmessem
    Emmessem

    59 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2013
    Comme l'indique pour certains le titre de cette "petite" critique, The World's End (ou Le Dernier Pub Avant La Fin Du Monde selon les traducteurs, très malins) avant d'être un film à part entière est l'accomplissement d'une œuvre qui se construit depuis plusieurs années, et je pense qu'on ne peut du fait pas évoquer le dernier volet de la "Trilogie Cornetto" sans évoquer ce qui l'a précédé et sans le doute le lien que j'entretiens avec l'œuvre globale d'Edgar Wright.

    Tout d'abord, rappelons que même si tout ça s’est déroulé avant ma naissance, j'ai été élevé avec des comédies franchouillardes, des films mettant en scène Louis De Funès et Pierre Mondy avant de grandir avec les œuvres audiovisuelles de Les Nuls. Sans être hermétique à d'autres formes d'humour, j'en ai déjà un particulièrement tordu (je parle toujours d'humour) tout en ayant certaines exigences envers la qualité de tout ce qui porte une étiquette "On va vous faire rigoler".

    Et il y a quelques années, en Art Plastique, matière qui était surtout pour moi un prolongement de la récréation, l'occasion de me lancer dans un concours de blagues relativement long (comme...'fin vous connaissez la suite), jusqu'à ce qu'un jour la prof décide de nous projeter Shaun of the Dead. En plus d'être une des meilleures heures de cours de ma vie, d'être un de mes plus beaux souvenirs du collège, c'est une véritable révélation : à notre époque la parodie peut ne pas être un sous-genre et on peut y raconter une vraie histoire sans se reposer uniquement sur des références hasardeuses et évidentes, au contraire de tout ce qui est fait dans Scary Movie pour ne pas citer d'exemple. Et en plus il y a des blagues sales et bien maitrisées.

    Fasciné, je me renseigne sur le tiercé gagnant derrière cette expérience fantastique : Edgar Wright, Simon Pegg et Nick Frost.
    Quelques années plus tard, je regarde avec la même étincelle dans le regard et dans le cerveau leur seconde grosse (comme...faut vraiment que j'arrête) collaboration qu'est Hot Fuzz, avant de me rendre compte qu'il s'agit d'une Trilogie, un peu à part qui se terminera en 2013 avec The World's End.

    En attendant cette Fin du Monde annoncée je me décide à regarder la toute première fois qu'Edgar Wright, Nick Frost et Simon Pegg ont fait des trucs ensembles : Spaced, une sitcom complètement allumée qui traite de l'humour geek mieux que n'importe quelle autre série ne le fera jamais. Et il y a une phrase magnifique dedans, mais j'y reviendrais.

    Il est intéressant de constater qu'entre chaque nouvelle œuvre, le trio semble mûrir, devenant de plus en plus "sérieux" tout en gardant ce côté complètement déjanté et anglais qui les a rendus célèbres Et Le Dernier Pub Avant La Fin Du Monde symbolise parfaitement cette idée. Avant de devenir un film de science-fiction c'est l'histoire de cinq potes qui décident de se réunir 20 ans après avoir tenté une tournée des bars pour...réessayer. Un peu de la même manière que Pegg, Wright et Frost se réunissent 15 ans après Spaced !

    Et on retrouve donc ces personnages, amis d'enfance, plus ou moins contents de retrouver leur ancien "leader" campé par Simon Pegg : Gary King en contraste total avec eux. Cette histoire de cinq garçons plein d'avenir nous montre à quel point il est facile de grandir, parce qu'on nous l'a appris, mais pourtant tout aussi difficile d'accepter de vieillir. C'est un peu le thème récurrent, le fil rouge de la Blood and Ice cream Trilogy - et quoi de plus normal finalement quand on parle d'humour geek – mais il atteint son paroxysme ici, tellement la place accordée à la nostalgie et à la tristesse est importante.

    Attention cela dit, The World's End n'est pas qu'un film où on pleure tout le temps. Enfin si mais de temps en temps on pleure de rire aussi, car malgré la sombritude et la tristitude de cet ultime opus, dans la réalisation comme dans le scénario on ne perd quasiment rien à la folie des précédentes œuvres. Les dialogues sont brillants, naturels et les acteurs excellents dans leur rôle. Mention spéciale à Simon Pegg et Nick Frost, complètement à l'opposé de ce qu'ils jouaient à leurs débuts et qui sont tout simplement parfaits. En parlant des rôles des débuts, n'oublions pas les références multiples à Spaced, Shaun of the Dead et Hot Fuzz en plus des références à d'autres films de science-fiction.

    Car oui, Le Dernier Pub Avant La Fin Du Monde est officiellement une parodie de film catastrophe de science-fiction. Et c'est réussi, il y a des références à tous les thèmes qu'ont pu explorer les auteurs du genre. Mais pour tout ce que j'ai cité précédemment ainsi que pour la narration particulière d'Edgar Wright, le film peut vivre sans l'étiquette de parodie, c'est de la science-fiction réfléchie, logique et bien écrite, avec le côté fun. Au-delà de la parodie, c'est pour moi une comédie dramatique de science-fiction qui repousse les limites du genre en ne se cantonnant pas à l'humour, Au même titre que Shaun of the Dead était un vrai film de zombies et Hot Fuzz un vrai film policier mais en encore plus fort. De la même manière Alexandre Astier tente de le faire en France, en imposant ses comédies comme des « vrais » films.

    Je reviens enfin à Spaced. Sans entrer dans les détails, à un moment donné les personnages expliquent qu'il faudra "Something Bloody Spectacular" pour que tout se finisse bien. Et c'est exactement ce qu'est The World's End, qu'on peut voir comme LA conclusion lointaine de Spaced.
    Face à ces Monty-Python 2.0 qui achèvent leur œuvre commune (même si on espère les revoir ensemble) dont la grosse innovation par rapport à leurs prédécesseurs, en plus du fond encore plus poussé est le caca (poussé, caca...OK) je ne saurais que dire pour conclure, je n'ai pas envie de conclure (sauf avec une des actrices du film, à vous de trouver laquelle), car si je conclue ça veut dire que j'arrête de parler du film. Et je ne veux pas arrêter d’en parler.

    Je ne dirais pas que The World's End est une révolution...

    Je dirais que la Trilogie Cornetto relève du génie!
    Maud P
    Maud P

    6 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 septembre 2013
    Je crois que je n'ai pas vu une daube pareille depuis the box. Comment peux t on réaliser une fumisterie comme ça?
    Lu34s
    Lu34s

    60 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    Plusieurs années après Shaun of the Dead et Hot Fuzz, Edgar Wright, Simon Pegg et Nick Frost clôturent en beauté cette trilogie Cornetto. On découvre donc l'histoire de cinq amis d'enfance qui repartent faire le Barathon de Newton Haven, leur village natal que seul Gary King apprécie tellement. Au point de se trouver une excuse, celle de réunir toute sa troupe pour ce Barathon, pour faire la tournée tout seul. Ils découvrent donc d'étranges phénomènes qui se produisent, à savoir que les habitants sont en fait, des soit disant robots. Mais Gary ne semble pas préoccupé par ces nouveaux habitants puisqu'il est comme possédé par une puissante nostalgie, que lui seul semble avoir. En effet, le grand méchant du film c'est la nostalgie qui ronge notre bien-aimé roi et non les méchants robots. On relève ici, que le film possède une histoire passionnante et des blagues fines comme seuls les anglais savent les faire. Certains n'aimeront pas le côté science-fiction du film mais il faut quand même noter que le film possède un certain talent à amener ses personnages, issus d'une hiérarchie chevaleresque, au dénouement propice. On constate une excellente performance de Simon Pegg en adulte retardé et le scénario est des plus plaisant. Au final, The World's End ou Le Dernier Pub Avant La Fin Du Monde, comme l'ont baptisé ces génies de français, est vraiment bien si l'on aime ce genre de film et conclue la trilogie en beauté. On ne peut qu'applaudir.
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2013
    Personne n'a oublié les comédies du genre que sont : "Shaun of the dead" et "Hot Fuzz".....
    On retrouve l'implacable duo (Simon Pegg , Nick Frost), cette fois ci dans une aventure toute aussi originale (refaire la tournée des 12 pubs de Newton Haven), abandonnée 20 ans plus tot....
    Evidemment il ne suffit pas de descendre une pinte dans chaque pub (un petit et rapide calcul montre qu'il faudra ingurgiter environ 8 litres de bières, BBBOOOOUUUUU!!!!!!!!!!!!!!!!)
    Les trois premiers pubs donnent lieu à des gags basés sur la vie anglaise et le passé de nos cinq héros.....C'est plutôt drôle....
    Curieusement se produit un twist au 4ème ou 5ème pub et l'affaire dégénère.....
    On se retrouve alors dans un film d'action assez débridé ( avec des robots qui rappelle shaun of the dead)
    Cela devient moyennement drôle, mais quand même efficace en terme d'intérêt....
    Un regret concernant ce film est la version française où l'on sent que certains jeux de mots anglais sont schuntés....
    Pour le reste techniquement c'est parfait à l'égal des comédies américaines, et magnifiquement interprétés par les acteurs.....
    Si vous avez aimé les comédies susnommées, il y a des chances que vous aimiez celle ci, toute aussi décalée et ironique...
    Si possible , choisissez la VO ....
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 803 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2013
    Troisième film du trio / / et encore un délire cette fois dans le pastiche du film de science-fiction qui offre des scènes de bastons divines et des dialogues so british. On pourra toujours débattre sur le côté grotesque des petits hommes bleus mais le rythme et le délire sont là et c'est bien ça le principal.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 mars 2014
    Retrouver le duo anglais après tant d'années, ça fait peur, on attend beaucoup... Et des les premières minutes on est rassuré, tout est à mourir de rire, et en plus, on a droit à une équipe renforcée ! Ce film est le digne successeur de shaun of the dead et de hot fuzz, la seule vraie question, à quand le prochain !
    virnoni
    virnoni

    98 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 septembre 2013
    J'attendais ce film car j'avais adoré Shaun of the dead et Hot fuzz (un peu moins certes). J'en ressors quelque peu "déçue". Je pense que si on ne connait pas les 2 premiers, on est satisfait. Pour les autres, pour moi, il manque un quelque chose. Néanmoins, l'histoire reste vraiment sympa, les acteurs sont géniaux, l'humour british est présent et s'enchaînent à un bon rythme (les tirades de Simon Pegg et les répliques avec ses partenaires sont justes énooormes parfois : il y a un vrai sens, voire art, du timing comique). La partie SF est déroutante je pense si on ne connait pas ces zozos et leurs idées barrées. Mais c'est ce que les rend complètement attachants et que j'adore retrouver dans ces films! Ca permet de relancer le film sur d'autres rails plus "délirantes" (qu'on attend plus au final) avec des enchaînements de scènes plus ou moins réussis. Parfois, c'est "mou du genou car le film semble aller vers un côté plus "sérieux" : sur le sens de l'amitié, les dépendances que les humains peuvent se trouver (alcool, nouvelles technologies), le poids du passé et l'impossibilité de vivre le présent. Pourquoi pas, surtout que ce sont des sujets intéressants et propices à des moments sincères et touchants entre les gars. Mais du coup, par exemple, la personne qui m'accompagnait (qui ne connaissait RIEN sur le réal, les acteurs et auteurs) a plus suivi le film par cette touche "pessimiste et morale" que par l'humour (elle a même peu rit et ressenti un côté obscur dérangeant! Comme quoi, chacun voit midi à sa porte :-) ). Perso, j'ai aimé les 2 aspects : sérieux (je trouve que l'équipe a même poussé loin les "critiques" de notre système et c'est bien pensé, même si ça frôle parfois le pathétique ou ridicule) et humour déglingué (c'est plus pour cela que je mets "bien", leur patte acide reste présente même s'ils auraient pu et du aller aussi loin que Shaun of the dead -et que je ne mets donc pas "très bien" par contre). Je pense que c'est cet aspect plus "sérieux", avec messages en filigrane, qui a nuit aux délires habituels. Du coup, les 2 ensemble, s'ils ne sont pas antinomiques, ici, dans le type de film que j'attendais, ça me laisse sur ma faim, et même si je comprend et adhère aux messages. Quelque chose passe moins ?? Sujets trop brassés ? Je RECOMMANDE oui avec son paquet de pop corn et un bon coca mais pour les connaisseurs, avec avertissements car il y a du moins bien dans ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 septembre 2013
    Je ne connaissais pas Simon Pegg et je n'avais jamais entendu parler de Shaun of the dead: je suis allée voir ce film par hasard, pour "voir".

    Peut-être parce que je ne m'attendais à rien de précis...dans la file d'attente, j'ai ouïe dire que c'était de l'humour bien anglais, un peu déjanté...J'avais peur que cela ne fasse peur car j'ai horreur des films d'horreur. Je me suis dit que je quitterai la salle si c'était le cas, mais que je pouvais aussi bien me marrer si cela se rapprochait des Monty Python.

    Bref j'y suis allée la fleur au fusil.

    J'ai A-DO-RE: le scénario qui m'a complètement surprise et touchée, les acteurs, les histoires individuelles de chacun et leur histoire globale, imbriquée dans l'histoire de toute l'humanité, les scènes de combat excellentes, la musique (j'y ai reconnu s o m, new order je crois, les Doors, Pulp, Suede,...) m'a prise aux tripes: toute la musique de ma jeunesse!

    Je comprends toutefois que ce film ne va pas (ne peut pas) être aimé par tous:

    - tout d'abord pour que le scénario accroche vraiment, je pense qu'il faut être en route vers la quarantaine (ne serait-ce que pour apprécier la bande-son):

    Car pour qui n'a pas vécu "l'exode des potes" et la solitude qui en découle, les échecs professionnels et personnels, la remise en question de toute une vie passée et à venir, l'envie du personnage de Gary de revivre ces jeunes années et cette soirée là en particulier reste peu compréhensible. La quarantaine approchant, on se rend compte que bien des choses que l'on aimait ont disparu, que finalement la vie que l'on a n'est pas celle que l'on s'était imaginée à 20 ans. Bref, l'intensité des instants de jeunesse, l'espoir, l'espérance même, ont parfois disparu de nos coeurs...et ceux qui ont eu la chance de faire des bringues d'enfer dans leur jeunesse, ceux-là seuls peuvent comprendre que cela représente des moments de pure félicité qui nous manqueront jusqu'à la fin: qui n'est pas prêt à donner quelques années de vie "rasoir" contre une seule de ces années-là?

    - Ensuite l'humour "2degré" n'est pas apprécié de tous. La génération des nés en 70-75 en raffole:

    l'importance est donné à un détail plutôt qu'au coeur du problème, les conclusions sont décalées. La BD "combustion spontanée" de Jake Raynal en est un magnifique exemple...et ce film aussi. La "normalité" n' y a pas sa place.

    - Enfin le scénario n'est pas aussi débile qu'il le laisse croire (et là je fustige une fois de plus les critiques cinéma, m'enfin qui sont ces gens qui ne regarde qu'à la surface des choses, qui ne ressente rien?):

    Il parle de toute la génération désenchantée des 70 - 75 :

    Le personnage de Gary balance une vérité: c'est vrai que l'on a fait croire à notre génération que l'on allait conquérir le monde, que si l'on bossait dur on gagnerait à tous les coups...Mais notre génération est touchée de plein fouet par le phénomène de déclassement professionnel, par un taux de divorce et séparation prodigieux, par des rythmes de vie de dingues, par des mères obligées de travailler car un salaire aujourd'hui - contrairement aux années 80-90 - ne suffit plus, par le désenchantement civique, bref, nous sommes ce que l'on catégorise en RH la génération " désenchantée, initialement fortement idéaliste mais devenue réaliste voire cynique". Chaque tranche d'âge correspond à un profil socio-psychologique, et la tranche des 70-75 n'est pas très enviable: c'est la 1ère de la fin des 30 glorieuses, sauf qu'elle n'a pas du tout été préparée à ce qui lui est arrivée (contrairement aux générations actuelles qui ne s'attendent pas au miracle).

    Il parle de la mondialisation et de ses effets dénaturants, la standardisation (plus ou moins forcée ) de l'humain et des pensées.

    Il parle de la solitude, de l'amitié, de l'échec avec un grand E

    Il parle du conformisme, de la maturité forcée: le combat de Gary contre les extraterrestres est aussi celui d'un homme qui n'a pas forcément envie de rentrer dans le moule "adulte" que la société lui impose.

    Il parle des choix que l'on fait dans une vie, de ceux que l'on ferait si on devait mourir demain, du bonheur apparent des autres (et de notre propre bonheur apparent).

    Bref, moi je me suis régalée visuellement (scènes de combat hyper bien chorégraphiées), intellectuellement (sujets imbriqués), musicalement (ah ben j'avais le poster des "sisters" au-dessus de mon lit à 16 ans aussi), spirituellement ( je comprenais bien la quête de Gary), je me suis vraiment bien marrée, et j'ai été vraiment triste aussi.

    La cerise sur le gâteau: pas une goutte de sang dans ce film ;

    M'enfin c'est mon avis.

    Merci le film.

    Pardon pour le pâté!
    Thierry M
    Thierry M

    160 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 août 2013
    Quel horreur , j'ai essayer de rire , je n'y suit pas arriver. Un bon navet ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 août 2013
    J'ai trouvé ce film assez frais, car on ne sait jamais a quoi s'attendre, avec une ambiance un peu british dans l'humour et les personnages. Ce qui est marrant c'est que le film part un peu dans tous les sens, mais on sent que c'est voulu. Les acteurs sont assez marrants, et simon pegg est assez a l'image du heros eponyme du precedent film de Wright, scott pilgrim (adapté de l'excellent manga que vous DEVEZ lire) qui, alors que l'univers de son film part en sucette, ne s'y range pas et reste obstiné dans sa quete sans subir les actions. Ca peut etre dur a comprendre comme ca, mais allez voir ce film, parce que vous comprendrez, et qu'il vaut largement le cout d'une place et 120 minutes de votre temps libre.
    madmax1
    madmax1

    11 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2013
    Edgar Wright s'est encore laché et démontre qu'il maîtrise le genre.
    Casting excellent et une bande son remarquable. J'ai adoré !
    Mapofparis
    Mapofparis

    28 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2013
    Nos amis anglais qui nous ont déjà bidonné avec les zombies de Shaun of the Dead, les tarés de la gâchette de Hot Fuzz et l'alien Paul s'en prennent désormais - et accompagnés de trois potes - au plus barge des barathons dans une petite ville pas si tranquille que ça. Gags et action à foison dans ce parcours foufou du premier au douzième - et dernier - de ces pubs, le fameux World's End.
    Mondocine
    Mondocine

    75 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2013
    Les créateurs de Shaun of the Dead et Hot Fuzz sont de retour. Cette fois-ci, ils passent à la moulinette nostalgico-hilarante la vieille SF d'invasion extraterrestre... Un régal hilarant, jouissif, référentiel et tout sauf idiot dans sa peinture un brin pathétique de la crise de la quarantaine. Le film aurait été parfait s'il s'était privé de quelques longueurs dans un dernier acte parfois un brin maladroit.
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