Derniers Avis : Le Dernier pub avant la fin du monde - Page 27

Edgar Wright et ses deux acteurs fétiches Simon Pegg et Nick Frost finissent cette espèce de trilogie complètement barrée qui avait commencée par Shaun of the dead puis par Hot Fuzz. Et l'équipe finit plutôt pas mal le boulot, je n'ai pas trouvé ça aussi hilarant que les deux autres films mais on garde quand même un sourire au coin des lèvres tout le long... ou presque. Je dois dire que les 10 dernières minutes m'ont gâchées mon plaisir, le film aurait du se terminer plus tôt.

Une bonne petite comédie fidèle à ce que nous a déjà proposé Simon Pegg par le passé (Shaun of the dead, hot fuzz ou Paul), c'est systématiquement très débile mais c'est toujours sans prise de tête et drôle. Ces personnages qui ont tous grandi sauf un est une bonne idée et un peu à l'image d'une nuit en enfer, le film bascule tout d'un coup dans un autre registre et devient vraiment sympa à suivre. Un bon divertissement.

Un film drôle, délirant, déjanté, qui a l'honneur de pousser les limites du réalisme sans se soucier du ridicule ! Un scénario qui s'assume donc et où les personnages (casting British réussi) charismatiques se lâchent pour notre plus grand plaisir ! Bon film à voir et à revoir !

Le film le plus énorme en son genre (la cuite).

Seul petit bémol : la dernière minute, qui aurait due être coupée.

Dernier film de la trilogie "Blood & Ice cream", je m'attendais à une fin en apothéose...
Cela en est une. J'ai retrouvé tout les codes, gimmicks et clin d'oeil au deux précédents opus et pour ne rien gâcher, le tandem Frost/Pegg est juste au sommet.
Certaines vannes en VO passeront sûrement à des miles au dessus de la tête de certain (la blague des sisters), y compris certains jeux de mots qui laisseront pantois les frenchies que nous sommes, mais on se laisse porter sans problème et avec plaisir.
Je pense manquer cruellement d'objectivité tellement je suis fan, mais je ne peux que le conseiller.
En sortant du cinéma, on avait ma femme et moi qu'une envie, allez à notre QG habituel, et se prendre une pinte.

Après l'aparté Scott Pilgrim, Edgar Wright revient sur les écrans pour conclure sa trilogie Cornetto. Le Dernier pub avant la fin du monde est non seulement la conclusion rêvée, preuve d’une continuité et d’une cohérence remarquables, mais avant tout un film follement ambitieux jonglant avec brio entre un humour cinglant, un sens du spectaculaire toujours plus impressionnant et une émotion à fleur de peau. Un film différent des deux précédents, mais toujours aussi jouissif, autant en terme de récit que de mise en scène. Si Shaun of the Dead et Hot Fuzz partaient d’une situation tragi-comique pour rapidement la faire évoluer vers une sorte de quête initiatique pour trouver l’amour ou l’amitié comme moteur vital, Le Dernier pub avant la fin du monde adopte un sous-texte franchement tragique qui ne s’efface que lors du dernier acte. Et même pas complètement. Il est ici question d’un homme qui se rêvait roi, qui le fut dans sa jeunesse (ou du moins en garda l’illusion) et qui, aveuglé par ce glorieux passé, a refusé de grandir. Un esprit d’adolescent emprisonné dans un corps de quarantenaire. Ce motif, qui n'a rien de bien nouveau, est revisité par le talent d'Edgar Wright : il parvient à transformer cette réunion de vieux amis en quête mystique, bourré de clins d’œils des légendes médiévales britanniques et en particulier celle du roi Arthur. Edgar Wright parvient donc à détacher immédiatement son film du réel pour l’ancrer dans le récit symbolique, voire la projection mentale. Car le film n'est pas seulement un habile mélange des genres, comme l'a pourtant souvent fait le réalisateur. En effet, il ne s’agit pas simplement de mélanger comédie dépressive et alcoolisée avec de la science-fiction à l’ancienne, car il était attendu là-dessus, mais de surprendre son public en proposant un niveau de lecture étonnant et en totale cohérence avec la caractérisation de ses personnages. Ainsi, Wright parvient à capter cette dépression de l'être humain adulte qui pense encore comme un adolescent. Cela donne lieu, dans les faits, à la peinture d’une galerie de personnages loin d’être figés et évoluant constamment avec l’intrigue. Des motifs attendus sont complètement brisés et réinventés, à l’image de la sacro-sainte relation entre Simon Pegg et Nick Frost, et chaque adulte finit par faire tomber le masque et dévoiler celui qu’il rêvait de devenir. Le Dernier pub avant la fin du monde, c'est aussi un très bon modèle de comédie anglaise. Le plus épatant restant le le tempo comique, en réponse au rythme général du film ne faiblissant jamais, imposé par le débit de Simon Pegg. L’acteur est un monstre sur ce terrain et il électrise en permanence la pellicule, ajoutant aux nuances de son personnage cette rythmique si précise. Et qui plus est, le film se permet d'être un bon film de SF à l’ancienne, alternant entre L'invasion des profanateurs, film auquel Wright n'hésite pas à faire référence, et Invasion Los Angeles. Ainsi, Le Dernier pub avant la fin du monde est un film généreux, intelligent de par ce qu’il est capable de raconter sur le déni du passage à l’âge adulte, drôle et interprété par un casting qui joue à la perfection. On ne pouvait pas rêver mieux pour conclure une si belle trilogie.

Délirant et déjanté, ce sympathique beer movie est plutôt agréable à suivre. Un film sympa avec des extra-terrestre en plastique façon poupée Barbie, le sang bleu en plus. Moins bon que le génial Hot Fuzz (et moins gore également), ce gentil petit film de potes se laisse voir sans déplaisir.

Après Shaun of the dead et Hot Fuzz, Edgar Wright nous plonge dans un la campagne anglaise et dans ses bars rustiques. Au début, on a impression de voir un bon film franchouillard qui nous montre une bande de potes décidé à faire la tournée des pubs comme au bon vieux temps. Mais très vite, on va s’apercevoir qu’on s’est trompé et que c’est tout autre chose qui nous attends…
Prenant une direction vers la science-fiction et (comme à son habitude) vers le loufoque, le film nous enchante de plus en plus en avançant jusqu’à son grand final à la fois génial, osé et innatendu ! Les acteurs sont tous plus délirants les uns que les autres. A commencer par Simon Pegg, qui joue un rôle totalement différent de celui de Hot Fuzz, et Nick Frost toujours aussi drôle.

Bref, pas grand chose d’autre à dire, si ce n’est que le film est très bien réalisé aussi bien au point de vue de cadrage et du montage et que c’est un très bon film à voir pour décompresser !

Après "Shaun of the dead" et "Hot Fuzz" Edgar Wright (et une petite pause sans eux avec "Scott Pilgrim" en 2010) retrouve ses acolytes Simon Pegg et Nick Frost pour le troisième opus annoncé de leur "Cornetto trilogy"... L'occasion de voir une collection de guest stars british et de faire évoluer leur idée de l'amitié... Question casting, outre Rosamund Pike, notons les présences de leurs amis Martin Freeman (Bilbo !), Julia Deakin, Rafe Spall, Paddy Considine, Eddie Marsan et Pierce Brosnan (un Bond en remplace un autre après Thimothy Dalton dans "Hot Fuzz"). Sinon la trilogie offre une certaine idée de l'amitié, le duo Frost-Pegg sont co-loc et meilleurs amis dans "Shaun of the dead", ensuite ils sont collègues qui deviennt amis avec le temps dans "Hot Fuzz" et dans ce troisième film ils étaient les meilleurs amis du monde avant de se perdre de vu... Mais c'est surtout l'humour du trio Wright-Frost-Pegg qui explose littéralement ce film et qui se trouve dans la droite ligne des deux autres films. Même délire, même histoire loufoque et même esprit de liberté que ce soit dans l'histoire que dans la façon de la raconter. Le prologue pose les bases car nécessaires et l'épilogue offre une conclusion idéale mais on reste déçu par la dernière partie... Le film rythmé et sans temps morts, allant droit au but sans dialogues inutiles se retrouvent tout d'un coup pris à son propre piège, celui de ne pas savoir trop comment finir une telle histoire déjantée ; résultat 10mn de blablas longuets qui s'embourbent un peu... Dommage... Cependant cette tournée maltée vaut le détour, ce road-movie éthylique est un feu d'artifice jouissif et complètement dingue sur fond d'une BO démente (The Doors, Suede, Pulp...). Les raisons psychologiques de Gary King (Simon Pegg) et la dernière partie (avant l'épilogue) sont les défauts du film mais qui ne sont pas dénués non plus d'une gymnastique des zygomatiques ! Excellent point également sur les bastons où on voit que les acteurs ont pris un plaisir fou à se défouler... Rarement une trilogie aura su être de ce niveau jusqu'à la fin.

tout est original de lhumour de laction de tres drole acteur!!!!!!!!!!

Mon dieu quelle deception !! Si le dernier bébé du trio Wright/Pegg/Frost est loin d'être une bouse, on ne peut pas dire qu'il soit totalement emballant. Un peu long à démarrer, la fin est également totalement raté en particulier sur sur les dialogues. Si il comporte moins de gags que les deux autres films de la trilogie cornetto, Edgar Wright et Simon Pegg ont voulu cracher quelque chose de personnel et de nostagique. La nostalgie et l'anti conformisme moderne sont les maître mots de "The world's end". Ce sont des sentiments qui marchent à fond lorsque c'est réussi et qui compensent le manque de gags. Les codes du body snatchers, genre peu réputé, sont respectés ce qui est sans doute l'autre force du scénario. Dommage, vraiment dommage.

Comment conclure la trilogie Cornetto en beauté : faire un condensé des deux précédents opus. On retrouve la recette d'Edgar Wright, l'Angleterre, des pubs, d'la bière, de la culture-geek.
Difficile de regarder ce film dans une salle obscure tellement l'envie de rejoindre la tournée des pubs est présente. Le rythme du film est variable mais le démarrage est comme toujours inattendu et surprenant.
Le duo Frost/Pegg est à mon goût le plus abouti de la trilogie, grosse inversion des rôles comparé à Shaun ou Hot Fuzz, Frost jouant le rôle du mature spoiler: même si ça ne dure qu'un certain temps
.
Bref, grosse conclusion, bonnes références geeks et clins d'oeils aux précédents volets, en tant que gros fanatique, on passe son temps à repérer les intrusions sonores, visuels et celles des personnages.
J'le conseille vivement.

Assez décalé mais j'ai beaucoup ri ! Du grand délire à consommer sans modération.
Je le conseillerai donc !

De la trilogie Cornetto, je n'avais pas trop aimé "Shaun of the Dead". Pas forcément parce que je n'aime pas les zombies, mais j'avais trouvé le scénario un peu facile. Bref je n'avais pas du tout adhéré au délire. Puis, "Hot Fuzz" a débarqué. Et avec ce second opus, je dois dire que j'ai vraiment pris mon pied devant cet hommage drôle et réussi aux films d'actions. Lorsque "The World's End" (oui j'utilise le nom anglais du film. Non pas par médisance pédante par rapport au titre français, mais simplement par flemme de l'écrire (trop long!!!)) a pointé le bout de son nez, l'impatience était plus forte que tout. Encore plus lorsque le premier teaser s'est incrusté sur la toile. Un scénario délirant, soit cinq amis d'enfance qui se retrouvent pour effectuer une tournée des bars et qui découvrent que le petit village de leurs jeunes années est infesté de robots extra-terrestres, et le ton était déjà donné. Edgar Wright allait, une seconde fois, accoucher d'un film déjanté et jouissif. Ou du moins je l'espérais. Car, disons que "Scott Pilgrim" ne m'avait pas emballé non plus (le mix entre jeux-vidéos et cinéma c'est pas trop mon fort). Résultat, j'ai bien fait d'espérer car "The World's End" est, à l'image de son prédécesseur "Hot Fuzz", une petite bombe bien divertissante. Etant donné mon envie d'écrire du bien de ce film et de terminer sur un bon à priori, je vais immédiatement commencer par énoncer le point négatif du film. Attention spoilers! spoiler: Le point négatif, comme je le disais, repose sur cette scène finale dans lequel le chef extra-terrestre dévoile son plan à nos alcolos de héros, scène maladroite et dénué d'humour qui sombre plus dans la facilité qu'autre chose. Déçu d'Edgar Wright concernant cette petite conclusion de l'arc scénaristique.
Sinon, du début à la fin, "The World's End" procure un plaisir immense pour le peu que l'on adhère au délire. Wright a bien appris de ses erreurs passées et réalise un film extrêmement bien dosé entre l'humour et le sérieux, lié à cette invasion apocalyptique. La première partie commence comme un banal film de potes qui se retrouvent, certains avec leurs problèmes etc, etc... Puis, le revirement de la seconde partie intervient de la meilleure manière qui soit, plongeant la comédie dans un univers SF et paranoïaque, sans non plus tirer un train sur la comédie. Hommage aux films de SF, notamment ceux de Carpenter ou comme "L'Invasion des profanateurs de sépultures" de Don Siegel, "The World's End" conclut de fort belle manière la trilogie Cornetto. On peut dire un grand merci à Edgar Wright pour ce délire cinématographique de qualité.

Idiot, bête... il n'y a pas grand chose à ajouter.
Je pensais voir une bonne comédie anglaise mais ça tourne vite à la dérision. Des potes qui ne sont pas vus depuis 20 ans font le tour des pubs de leurs années-fac et rencontrent des extraterrestres.
Il y a pas mal de similitudes avec "les gendarmes à Saint-Tropez et les extraterrestres" sauf que ces héros se saoulent à la bière. C'est grotesque et il n'y a rien de drôle.
Dommage, ça partait bien et le casting est bon...