Derniers Avis : Le Dernier pub avant la fin du monde - Page 23

Le Dernier pub avant la fin du monde est une comédie totalement déganté et débridé. Mais ! L'humour n'est pas "lourd", et c'est là tout l'exploit du film. C'est drôle, stupide, mais jamais lourd. Et rien que pour ça le film mérite ses 5 étoiles.

Edgar Wright a déjà trouvé sa petite place dans la production cinématographique : dernier opus d’une trilogie, qui n’en est pas vraiment une, The World’s End poursuit les thématiques abordées dans Shaun Of The Dead et Hot Fuzz avec les mêmes armes et surtout les mêmes acteurs. Entre références et parodie, le film s’inscrit clairement dans la lignée des deux précédents.

Gary King (Simon Pegg), alcoolique en quête de sevrage, cherche à réunir sa petite clique d’amis du lycée (dont Nick Frost et Martin Freeman) pour accomplir l’épreuve qui fera de lui un homme : enchaîner les boissons dans les 12 pubs de sa petite ville natale. Mais quelque chose à changer. Sur fond d’invasion robotique extra-terrestre, le film enchaîne les gags mais pas toujours avec succès. On y retrouve surtout le goût de l’absurde dans le personnage de Simon Pegg.

Parsemé de références geeks, le film contribue à renouveler le genre comique qui se nécrose dernièrement en assumant la part vulgaire et insensée d’un rire surtout lié à l’adolescence prolongée, tout en gimmicks et répétitions. Un long-métrage entièrement ancré dans le buddy movie qui sait, en plus, jouer de son ridicule.

On regrette peut-être un message global somme toute assez conformiste concernant les méfaits de la modernité et des appareils électroniques. La bêtise essaie de se faire passer pour une intelligence masquée. Et c’est peut-être là que réside le plus gros défaut du film et de son réalisateur : à trop vouloir jouer au malin, on y perd en naïveté et en conviction.

Cela reste assurément une belle réussite, qui sans égaler les opus précédents, tire son épingle du jeu en proposant une nouvelle veine dans laquelle certains cinéastes ne devraient pas tarder à s’engouffrer.

Un film complètement fou dans lequel des anciens potes décident plusieurs années après de refaire leur challenge, prendre une bière dans les 12 bars de leur village la même soirée... Mais les gens du village ont été remplacé par des extraterrestre chelou...

Idée bizarre, je n'ai pas du tout accroché... Pas assez drôle....

De bons moments. Moins puissant que Shaun of the Dead mais mieux que Hot Fuzz.
A voir uniquement pas les inconditionnels.

Sentiment partagé
Drole mais un rythme trop lent, une très bonne idée de départ mais complètement sous exploitée dans la 2nde partie du film

Ca y est, c’est la fin. La trilogie fantastique d’Edgar Wright touche à sa fin et pour ce faire, il a décidé, avec son ami et coscénariste Simon Pegg de revisiter le film catastrophe.

Le Dernier Pub Avant la Fin du Monde est donc un nouvel hommage à un genre, rempli de gags à la sauce Wright – Pegg, ce qui ne pouvait être qu’une bonne nouvelle. Tout d’abord, le film est sacrément drôle. Les gags s’enchaînent, avec un rythme effréné et une complicité fantastique entre tous les acteurs, tous excellents autant qu’ils sont. Simon Pegg a échangé son rôle avec Nick Frost, cette fois, c’est lui l’excité immature de la bande. Eddie Marsan, Paddy Considine, Martin Freeman et surtout Rosamund Pike sont excellents et bénéficient de dialogues parfois à la limite de la perfection. Pour ce qui est de l’action, elle est plutôt bien réalisée. Après tout, Edgar Wright n’est plus un novice en la matière et, bien aidé du chorégraphe de Jackie Chan, les combats sont plutôt propres. Malheureusement, il semblerait qu’il ait tenté d’en faire un peu plus cette fois-là et le film souffre clairement des tentatives d’envolées dramatiques, assez maladroites. Encore pire, l’épilogue, osé en tout cas, est franchement foireux. Les intentions de Wright sont louables, le film tente clairement d’être original. Mais là, changer à ce point et partir dans une direction si décevante, c’est clairement rageant. On sent en plus qu’Edgar Wright s’est forcé à inclure ce film dans sa Cornetto Trilogy, avec les deux running gags presque forcés.

S’il n’avait été la conclusion de la Blood and Ice Cream Trilogy, The World’s End aurait pu être un très bon film. Malheureusement, il est ce qu’il est et souffre de la comparaison avec ses deux excellents aînés. Fin en demi-teinte.

Pas aussi bon que Shaun of the dead, ça c'est sur... Mais ça reste sympa, il y a de quoi se marrer.

ce film, c'est juste un grand n'importe quoi. L'histoire n'a ni queue ni tête! il ne faut pas aller voir ce film en s'attendant à de l'action pure et dure et en pensant aller regarder se raconter une histoire. c'est juste un film avec de bons passages et des mauvais passages mélangés. ça donne ça! amusant quelques fois, il n'est quand même pas le meilleur des films que ces deux acteurs ont fait ensemble.

Un vrais navet ce film, 1h30 de ma vie volatilisé encore heureux que j'ai pas payé ma place!

Rien à dire étant un grand fan de hot fuzz et shaun of the Dead je n est pas été déçue. !

Les babines couvertes de mousseuse, la gueule en vrac, le King tape un ultime doigt au temps qui passe, gesticulant dans tous les sens, moquant la Mort et l'oubli à califourchon sur sa Jeunesse, fougueuse monture qu'il n'a jamais quittée. Tiraillé par la peur et le regret, le chef des mousquetaires se perd en babillages incessants, déversant un flot continu d'inepties, de vannes médiocres, essayant tant bien que mal de se démener sur un terrain qui , vu la prestance de ses 4 comparses, est d'ores et déjà conquis. Entre deux pintes d'ambrée le Rythme s'emballe, imbibé jusqu'aux os , les veines suintant l'alcool et la pisse colorée, enfin quelques éclats d'envie, par ci, par là, jalousement éparpillés aux quatre coins du cadre à peine chahuté, bruyant délire mégalo d'un Simon Pegg excessif d'un bout à l'autre du barathon : pénible. Wright peine à finir son verre, incohérent, inconstant et trop édulcoré; Nick Frost lui-même semble écrasé par l'ivre poids de son alcolyte, à décuver.

Attendue depuis maintenant 6 ans, la trilogie de la bande des "Cornetto" remet le couvert avec classe et cette fois-ci en s'attaquant a un sujet pas vu depuis leur série "Spaced", la Sience Fiction !
Racontant les déboire d'une bande de potes pris au piège dans un village remplie d’être Cybernétique au intention peu louable, Edgard Wright s'en donne a coeur joie dans cette farce au excès de violence cartoonesque rappelant l’énergie bourrine d'un "BrainDead" ou d'un "Bad Taste" mais formaté cette fois pour un large public. Et la ou certain pourrait croire que l'absence d'un gore radicale a la "Shaun of the dead" pourrait nuire au film et qu'un formatage afint de rendre le métrage accessible au plus jeune pourrait gommer la maturité que Edgard Wright assume dans chacune de ces farce potache ! Et bien ils se trompent ! Le film sait ce montré drôle mais aussi terriblement touchant dans sa second partie lorsque les personnage révèle leur faille et leur traumatisme dans des crise de nerf rappelant le meilleur de "Shaun Of The Dead" et lors d'une discussion précédent l'acte final ou la confrontation entre Simon Pegg et Nick Frost nous rappelle que ces deux acteurs feront partie longtemps des grand acteur britannique de notre génération. Qu'importe les défaults de ce somptueux film de science fiction (une narration parfois un peu linéaire), le rythme se montre tellement dense et drôle que le film ne peu qu’être distrayant voir cette scène ou Simon Pegg tente de boire sa pinte de bière dans une mêlée de droide enragé ou encore le même Simon Pegg passant de pub en pub pour tenter de comble son parcoure même si il faut pour ca se jeter par une fenêtre ou escalader une palissade (toujours aussi dangereuse que dans Shaun Of The Dead). Touchant, audacieux, généreux et grand-guignolesque, si on aime la S.F et si on aime les Cornetto, on aime "The World's End" !

Du gros délire à la Edgar Wright ! Il faut raffoler du comique improbable voire absurde pour savourer un minimum le film, mais pas que... 1h49 de répétition avec peu de véritables scènes drôles (même vraiment très peu : un seul et unique rire pour ma part ainsi que pour la salle). Ce n'est pas vraiment talentueux dans quelque domaine que ce soit, c'est simplement une fin du monde fraîche et décalée qui ne restera pas longtemps dans les annales. On essaye de se divertir tant bien que mal...pour au final regretter d'avoir payé 10€ pour un vide rempli de lourdeurs.

Je vous conseille vivement d’aller voir The World’s End sur lequel je reste volontairement évasif pour préserver l’intrigue. Pensez à moi durant la scène de la boîte de nuit ou même l’épilogue qui conclut à merveille cette « trilogie du Cornetto » qui débuta en 2007 et qui m’a tant fait rire.

La suite sur :

Beaucoup d’hyperactivité et d’hystérie pour un résultat abrutissant et dénué de toute personnalité. Simon Pegg est en roue libre et son interprétation révèle une mécanique usée, rouillée. La pire réponse à un film de comédie est l’absence de rires dans la salle. Dommage pour Rosamund Pike, Pierce Brosnan et les effets spéciaux.