Excellent Film. Après les cultissimes Shaun Of The Dead et Hott Fuzz, le prodigieux Edgar Wright conclut en fanfare la délirante trilogie Cornetto dans cette Comédie SF Décalée et Hilarante. On retrouve ici dans ce film comme dans les deux films,une Réalisation toujours aussi Dynamique et Brillante, mais aussi des Répliques finement écrits et qui font mouche a chaque fois en passant par un Humour British piquant et des Séquences d'Actions vraiment Jouissif, ajouter a tout cela une BO du tonnerre qui apporte du peps au film. Ensuite le Scénario est rondement mener avec une dernière partie du film riche en rebondissements surprenants et enfin les personnages sont très bien écrits mais surtout très bien interpréter a commencer par le tandem Simon Pegg et Nick Frost qui forment un duo du tonnerre, accompagnée d'une galerie de personnages hauts en couleurs camper par Martin Freeman,Rosamund Pike,Paddy Considine ainsi que quelques guest-stars surprises qui font la réussite du Long Métrage.En Conclusion,Le Dernier Pub Avant la Fin Du Monde est une véritable pépite cinématographique a la fois Délirant,Spectaculaire,Touchant et Réjouissant qui conclut la trilogie Cornetto en beauté avec ces trois films absolument géniaux qui sont posséder d'urgence dans sa vidéothèque.
On retrouve pour la troisième fois la bande de joyeux lurons que forment Wright-Pegg-Frost. Un peu moins délirant, toujours dans le même esprit adolescent, ils servent la même recette depuis un moment et E. Wright arrivait en fin de parcours avec celui-ci. Moins d'inspiration mais plus de travail sur un scénario qui se veut plus conventionnel, mise à part le barathon qui est juste totalement givré dans son exécution, avec un travail sur la mise en scène plus approfondi, plus personnel et surtout travaillé comme un premier jet d'une futur collaboration du réalisateur à un blockbuster ? Tel en est le sentiment que j'en ai eu en voyant le travail d' E. Wright. Un réalisateur qui a construit un style tout en se référant à ses aînés et qui après « Scott Pilgrim » devient plus épuré, plus mature (tout en gardant son style très adolescent et geek) et lui ouvre une nouvelle voie. Autrement dit, ce film marque la fin d'un cycle tout en s'ouvrant sur un nouveau, sujet même du film qui n'est pas génial en lui même mais à le don de donner soif et de vouloir discuter du film avec une pinte à la main.
Plus intimiste et parfois un poil plus laborieux que Shaun of the Dead et Hot Fuzz, THE WORLD'S END reste une comédie teinté de S-F redoutable d'efficacité, fort de personnages attachants, de situations rocambolesques et d'une réalisation ingénieuse qui déchire. Pas le meilleur film Cornetto d'Edgar Wright mais une franche réussite, doté d'élans émotionnels inattendus et de lettres ouvertes jouissives au genre apocalyptique (voir le magnifique épilogue).
Pour ma part, je crois que c'est le meilleur film de la trilogie. Le seul humour anglais qui me fait rire . J adore le ressenti nostalgique qui sort de ce film, sûrement grâce a la bande son avec sister of mercy . Ce film ma a la fois ému et fait rire pendant toute la séance. Après c est vrai que soit on l adore soit on ne peut pas le blairer. De plus les messages du film sont beaucoup plus sérieux que dans les deux autres je trouve.
Réalisation de génie qui fait parfaitement transparaître l'obsession du personnage de Simon Pegg pour cette fameuse soirée de juin 90, obsession autour de laquelle toute l'histoire se construit. Elle est un ressort comique mais aussi déclenche toute la tragédie de ce personnage, condamné à vivre dans le passé. L'échec de vieillir, la nostalgie, le refus de grandir dans la peur de perdre quelque chose, la confusion entre liberté et oisiveté, sont des thèmes récurrents dans les films de la trilogie cornetto, ils forment le lien entre les 3 films et pour moi, the world's end en parle de la façon la plus aboutie. Il n'y a pas de volonté de dire qui a raison, qui a tort, dans le fond ce n'est pas ce qu'on doit attendre d'un film, mais ce film nous montre que nous pouvons avoir autant d'empathie pour le perso de pegg que pour celui de frost. Comme s'ils étaient deux parties de nous mêmes. Au niveau de l'interprétation, c'est un sans faute ! Le casting est parfait et pour les fans du trio Wright-pegg-frost, les co-starring vont vous dire qq chose! Petit bémol : la vf ? La fin est décevante, on aurait voulu quelque chose de plus recherché que (spoilers) "ah vous ne voulez pas adhérer à notre système ? Ben allez vous faire f..."
« La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux » est une phrase que l'alcoolique notoire Gary King n'a jamais du oublier. Revenir dans son bon vieux patelin natal pour y retenter un barathon loupé il y a de cela vingt ans, cela peu avoir un côté glauque, mais aussi du bon. Surtout quand Messieurs Wright et Pegg (Shaun of the Dead, Hot Fuzz) en sont les auteurs attitrés. Et alors que cinq amis d'enfance dégustent leurs pintes tranquillement, de vilains aliens s'invitent à leur soirée beuverie de manière inopinée.
Nous ne sommes pas contre du bon second degré, bien lourd et désopilant. Mais encore faut-il qu'il soit un tant soit peu intelligent, bien placé et cohérent. Edgar Wright mélange le comique et le plus sérieux de manière maladroite. Entre deux situations complètement absurdes, le réalisateur place une réflexion se voulant sérieuse mais complètement déplacée vis à vis de l'ambiance installée. Et quand l'anglais commence à disserter sur l'identité humaine, on est en droit de se demander si c'est du lard ou du cochon...
Simon Pegg et Nick Frost s'en donnent à cœur joie pour éradiquer les aliens. Mais il est fort dommage que l'auteur n'est pas préféré à cette invasion de zombies sans queue ni tête un récit plus intimiste et centré autour de ces cinq amis d'enfance. Car c'est dans les moments où ces derniers sont assis autour d'une table à descendre une bière que Le dernier pub avant la fin du monde arrive à décoller. Le charisme des acteurs et des répliques ciselés font parfois mouches, mais on les oublies malheureusement trop vite après le déluge de combats inutiles que nous voyons par la suite. En bref, ce film n'a aucune base scénaristique solide, et c'est bien dommage.
On reconnaît la façon de filmer de Wright lors des phases de combats (Scott Pilgrim), brutes, avec des mouvements de caméras secs mais étant en accord avec les mouvements des acteurs et donnant du rythme à l'ensemble. Mais ce n'est pas forcément ce genre de mise en scène musclée que nous attendons pour ce type de scénario. Cette trilogie du Cornetto s'achève donc de manière brouillonne, où les auteurs ont malheureusement trop voulu tirer sur la corde du déjanté pour paraître original. Mais le coup est loupé, et seul l'envie de s'enfiler une bonne pinte nous ferait regretter ce film.
Déçu, c'est le mot qui qualifie le plus ce film ! Il est en effet rempli de jeux de mots intraduisibles. J'ai fait de mon mieux pour écouter les dialogues. Je trouve le film mal rythmé. La première partie du film est longue, voir limite chiante. Il ne se passe pas grand-chose, et je n’arrive pas à m’attacher au personnage de Simon Pegg, dont les facéties me laissent globalement de marbre. La seconde partie du film gagne en rythme et en action, ce qui est plutôt bon signe car je commençais franchement à m’endormir. Toutefois, le problème persiste toujours sur les personnages ... Bien que le film gagne en fun dans cette seconde partie, très vite, le rythme retombe et les situations se répètent, sans trop de variations, jusqu’à la fin. Je n'ai pas tellement rit, les situations sont téléphonées et prévisibles. Alors oui, j'en ressors déçu après la projection de " The World's End ".
Ah je l'attendais depuis longtemps ce dernier opus de la trilogie d'Edgar Wright. Malheureusement, The World's End n'aura pas marqué mon esprit comme l'ont fait Shaun Of The Dead & Hot Fuzz qui, eux, resteront à jamais graver dans ma mémoire comme dans le top des comédies. On s'aventure sur une pente différente des deux premiers, un peu moins axé sur l'humour à mon goût et c'est ce qu'on regrette. Si Nick & Simon ne font plus rire à gorge déployée, qui le fera ?
Ode politiquement incorrecte à la biture – c’est l’abus d’alcool qui confère des capacités inattendues aux héros… – nos chevaliers du « bièrathon » bataillent contre une invasion extraterrestre à la saveur finement nostalgique, où les Aliens au sang bleu se font déboîter comme des jouets Big Jim, mais feraient presque flipper en version lampe de poche. Illustrant à merveille le particularisme autodestructeur du genre humain, le fantastique est comme toujours pour les britanniques un délicieux moyen de décaper au vitriol leur propre société. Et à l’exemple de Gary King, touchant et pathétique adulescent, d’illustrer cette tentation vaine de toujours vivre dans le passé. Entre bastons poilantes et montée en gamme d’un fantastique apocalyptique, le duo star s’offre même le luxe de quelques scènes avec de vraies émotions, ce qui dans un pareil décorum tient tout de même de la performance… Pour clore la Saga Cornetto, le trio nous offre donc un exercice de style épatant, un condensé de leur savoir-faire et de ce que la Grande-Bretagne fait comme personne : une SF décomplexée, qui se soucie des codes comme de sa première théière, et s’amuse des grands thèmes avec un humour si absurde qu’on le prendrait parfois pour de la philosophie. En cette période de rentrée, la découverte du dernier Pegg/Frost/Wright semble simplement indispensable.
Petit bijou à destination particulière de la génération X et à ceux qui ont vécu une partie de leur jeunesse fin 80's/début 90's - Et qui du coup, nous propose une bande son extraordinaire - Mais qui a le mérite d'être universel dans ses thématiques, suffisamment pour que chacun s'y retrouve. En plus d'être zarbi et complètement allumé, ce film est une ode à l'irrévérence et la fraîcheur de l'adolescence et conte les illusions perdues. Où sont les espoirs ? Où sont les promesses ? Qu'avons nous fait de notre vie ? Devenir adulte veut- il dire s'uniformiser ou se conformer à une norme ? A quel point la vie et les responsabilités peuvent-elles nous changer ? Comment garder la constance de la "What The Fuck attitude" sur la durée ? Faut-il poursuivre des chimères pour qu'elle perdure ? Que sont nos potes devenus ? Et évolution signifie t'il abandon ? En voilà des questions métaphysiques que pose le film sous couvert d'humour potache et alcoolisé. Edgar Wright réitère "Shaun of the Dead" avec de la hargne et de l'émotion. Le film est certes barré et part en couilles mais pose pléthore de questions tout en soulevant l'item de la libre pensée et du pouvoir de prendre ses propres décisions même si elles sont mauvaises : la célèbre irrévérence punk anglaise qui devient l'irrévérence du genre humain. D'ailleurs, seuls ceux qui choisiront la voie de l'achèvement et l'accomplissement de leurs rêves de jeunesse verront leur vie joyeusement transformée. Ce film ne se juge pas qu'à l'aune du contenu mais à ce tout qu'il convoque de réflexions et de réminiscences positives. Putain oui, on sort de ce film avec une grosse banane ! Et ce film ne s'évapore pas au générique de fin mais vous accompagne sur la durée. Simon Pegg et Nick Frost y sont excellents comme à leur habitude. 4/5 Petit bonus : l'ombre des "Sisters Of Mercy" (le morceau "This Corrosion" pour les initiés) qui plane sur tout le film.