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C'est pas mal comme film.
Mais ce n'est pas le film du siècle.
Il y a des beaux moments, des beaux mouvements de caméra, une très belle musique (primée d'ailleurs) mais aussi quelques vides.
Mais ce n'est pas le film du siècle.
Il y a des beaux moments, des beaux mouvements de caméra, une très belle musique (primée d'ailleurs) mais aussi quelques vides.
Ce film, qui possède une sombre mais vraie beauté, présente, si j'en crois ma sensibilité, un caractère quasi initiatique : il débute et se termine par un lent renversement de l’image, nous proposant d’ouvrir les yeux sur ce qui se cache derrière un apparent ordonnancement. Les personnages, en situation d’échec, se trouvent pris dans une tragédie. Si leurs mots sont pauvres de tous leurs manques, leurs sentiments ont la force de la jeunesse et de toute vie passionnée. Pourtant, ils ne seront que les jouets du destin. L’apparition étrange d’un rhinocéros (?) dans un tunnel routier nous invite à la « dé-construction » de la réalité du monde dans lequel la logique de notre mental nous tient : le hasard, et ses extravagances, composent souvent les scénarii de la vie. La fin, par un renversement sublime (de ce qui a cru être vu au début) et « la sortie du corps », renforce l’idée que nous sommes simples acteurs de nos vies.
Encore une œuvre qui ne rencontre pas, hélas, le public qu’elle mérite !
Encore une œuvre qui ne rencontre pas, hélas, le public qu’elle mérite !
Un film qui se tient, qui a un rythme et qui est mené par des acteurs, qui crèvent l'écran! L'ambiance est sombre, le rythme soutenu, avec des accélérations fulgurantes, des piétinements, des regards, des déclarations, des échanges et des dialogues impossibles. Le parent absent prend beaucoup de place, celui à qui on ne parle plus, celui qui est mort, celui qui meurt, celui qui en sauve d'autres au jeu de la vie et de la mort. Le joueur mise tout sa vie, celle de ses proches. Le pompier est un sauveur, mais comme tel, il fréquente la mort de façon assidue. Un pont relie deux rives, il peut être le lieu où tout commence et où tout s'achève. Olivier Gourmet porte bien son nom, ses prestations au gré des films sont variées, mais exquises. Bravo pour cette perle cinématographique ! Le box office est injuste, un tel film mériterait un lancement plus marqué, il est dommage qu'il faille se dépêcher d'aller voir ce film sous peine de ne plus le trouver diffusé en salle.
ffred
Voilà un film sorti en toute discrétion qui ne manque pourtant pas de qualités. Deuxième film du belge Stephan Streker, Le monde nous appartient bénéfice d'une réalisation élégante, assez stylisée, au montage serré. Le scénario, tendu et assez fort, met en scène des personnages aussi sombres que plein d'espoirs, dont on ne connait pas vraiment les antécédents mais...
Grâce à une mise en scène travaillée, on vit avec les deux personnages leurs histoires, leurs doutes, souvent empreints de silence, et leurs envies. C'est un drame plutôt stylisé sur un super fond sonore avec deux acteurs principaux, Vincent Rottiers et Ymanol Perset, qui sont vraiment authentiques. Un bon film!
Le film tisse le portrait, esthétiquement beau, de deux jeunes qui ne se ressemblent pas a priori mais qui vont se croiser à plusieurs reprises. On est plongés dans leur univers, où l'envie, le rêve et l'ambition tiennent une place importante. La mise en scène précise, la bande originale bien choisie ainsi que l'excellente direction des acteurs sont les principales raisons pour lesquelles il faut aller voir ce film!
Vu en avant-première au ciné Grand Action le film "Le monde nous appartient" du réalisateur belge Stephan Streker, référence à Scarface dans lequel Al Pacino dit "The world is yours".
Ce drame confronte les destinées de deux jeunes : Julien un footballeur espoir qui pour l'instant passe plus de temps sur le banc que sur la pelouse, et Pouga, un petit escroc incarné par Vincent Rottiers, animal et sensible par moment.
Les seconds rôles aussi sont remarquables : Olivier Gourmet incarne le père de Julien accro au jeu, tandis que Reda Kateb est un malfrat qui prend Pouga sous son aile.
Un film noir, bien interprété et efficace.
Ce drame confronte les destinées de deux jeunes : Julien un footballeur espoir qui pour l'instant passe plus de temps sur le banc que sur la pelouse, et Pouga, un petit escroc incarné par Vincent Rottiers, animal et sensible par moment.
Les seconds rôles aussi sont remarquables : Olivier Gourmet incarne le père de Julien accro au jeu, tandis que Reda Kateb est un malfrat qui prend Pouga sous son aile.
Un film noir, bien interprété et efficace.
Ce film m'a agréablement surpris. C'est vraiment un très beau drame sociale et c'est très bien construit, notamment avec un super fond sonore. J'apprécie beaucoup ce genre de film. C'est du tout bon cinéma d'auteur !
Pas le meilleur film belge de tous les temps mais un drame stylé avec des séquences d'action plutôt bien faites, une bonne interprétation (surtout l'acteur qui n'est pas au générique d'Allociné) et l'histoire de 2 jeunes qui pourraient vivre une grande vie !
Ceci est un film belge. Et dieu sait que je peux être patriote. Mais là, non ! Le monde nous appartient sonne creux, ça ressemble à une coquille vide, on installe des situations par touches impressionnistes mais on ne m'emporte jamais plus loin, on ne m'emmène nulle part, on ne me raconte rien, les dialogues sont ternes et souvent incompréhensibles (pfff, je cherchais en vain les sous-titres quand les 2 gars parlaient), l'histoire est malingre, les situations, c'est simple, je n'y ai jamais cru. Je suis énervé parce que je suis déçu. Le type sait manier une caméra, sait rendre des ambiances de la nuit, sait filmer Bruxelles. Mais ça ressemble furieusement à un clip d'Ozark Henry. L'émotion aurait pu jaillir de cette musique magnétique mais l'émotion ne nait pas de nulle part, il aurait fallu me donner une raison de m'émouvoir. Je n'ai rien eu.
Le parcours de 2 jeunes écorchés magnifiquement filmé au raz des émotions. Des acteurs justes, une mise en scène précise et une image travaillée au service d'une histoire qui montre à voir sans juger.
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