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    Enfance clandestine
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    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2013
    Ce qui marque dans ce film, c'et la sensibilité du petit garçon et de ses parents.....
    Alors que la dictature fait rage, ces opposants au régime, vivent dans la crainte et la méfiance....
    Surtout le jeune garçon tombe amoureux et ce sont des moments de grâce attendrissante, notamment avec la jeune fille et lors des confidences avec son oncle.....
    A noter aussi trois beaux moments de film d'animation, courts mais percutants, en écho souvent à des rêves....
    On est dans les années 70, les décors sont bien à propos et aussi les objets, la réalisation insiste sur l'émotionnel et les dialogues sont attachants....
    Pour un premier film voila une belle réussite argentine.....
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2013
    Semblable en cela à "Mud" de Jeff Nichols, "Enfance clandestine" de Benjamin Avila se présente comme un film initiatique, comme le récit d'un passage de l'enfance à l'adolescence. Mais bien sûr le contexte est différent, d'autant plus qu'ici nous avons affaire à un film en partie autobiographique, le réalisateur s'étant inspiré de sa propre histoire pour composer son scénario.
    Histoire tragique puisqu'elle se situe dans l'Argentine de 1979, donc en pleine dictature de la junte militaire. Les parents de Juan, 12 ans, prennent le risque de revenir dans leur pays, eux qui avaient fui l'oppression des militaires. Ils sont membres des montoneros, une organisation peroniste qui décide de s'attaquer, même de manière violente, à la dictature en place.
    Tel est le contexte donc, qui oblige à vivre dans la clandestinité et à dissimuler sa véritable identité. Juan se prénommera désormais Ernesto et il devra bien sûr veiller à ne jamais dévoiler quoi que ce soit au sujet de ses parents ou de son oncle Beto. Sachant cela, on pourrait craindre d'avoir affaire à un film constamment oppressant, mais ce n'est pas le cas. Il y a certes des scènes de grande tension, mais il y en a aussi d'une tout autre tonalité. Il y a de tout dans ce film: de la peur, de la violence, de la colère, mais aussi des rires, des chansons, de la tendresse... On ne peut pas vivre uniquement dans la peur, on ne peut pas se repaître uniquement de violence, on ne peut pas être constamment stressé...
    Et puis, Juan, s'il est le fils de parents militants, n'en est pas moins un garçon de son âge, un garçon qui grandit, qui découvre de nouvelles émotions, qui s'éprend d'une de ses camarades d'école. Comment concilier les deux parties de sa vie? Comment mener d'un côté la vie d'un écolier ordinaire et de l'autre celle d'un garçon à qui l'on a appris à se cacher dès que résonnent les sirènes des véhicules de police?
    Benjamin Avila a réalisé ce film avec un indéniable talent: tout sonne juste et ne manque pas d'inventivité. Ainsi toutes les scènes de violence ont-elles été filmées en usant de dessins, comme si l'on visionnait des planches de bande dessinée. Après d'autres cinéastes d'Argentine et du Chili qui, eux aussi, ont tenté de revisiter des pages d'histoire tragiques de leur pays respectif, ce film-ci apparaît sans aucun doute comme l'un des plus justes et des plus émouvants. 7,5/10
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mai 2013
    Argentine deuxième moitié des 70’s, le régime des généraux est féroce. Un point d’histoire : des dizaines de milliers d’opposants disparaissent et ne seront jamais retrouvé durant cette période ; une des répressions les plus dures du monde moderne. Au cœur de Buenos Aires, un adolescent et sa famille sont revenus au pays après plusieurs années d’exil. Ce retour se fait sous une fausse identité, ils sont là pour mener la lutte contre le régime en place. L’adolescent doit faire attention de ne jamais se trahir au risque de les condamner tous. Position difficile à tenir à un âge où l’on vit les premières histoires amicales fortes ainsi que les premiers émois amoureux.
    C’est le premier long métrage de l’argentin Benjamin Avila et çà explique bien des faiblesses du film ; en aparté, il fût présenté à la quinzaine des réalisateurs l’an dernier à Cannes. Bourré de bonnes intentions, il amorce un grand nombre de pistes et les laisse filer en cours de route. Il hésite en fait souvent entre chronique initiatique d’un enfant pas comme les autres et la peinture du climat politique d’une époque. Autobiographique pour partie, il n’a certainement pas su suffisamment arbitrer entre le superficiel et le crucial afin d’obtenir une trame narrative plus prenante. De fait, le cœur du scénario devient l’histoire d’amour impossible entre cet adolescent fils de guérillero condamné au silence sur sa propre vie et cette fille de la petite bourgeoisie. Comme il oublie de nourrir son scénario du contexte militaire violent de cette époque ; nous spectateurs, finissons par ne même pas percevoir la tension à laquelle est soumise cette famille. Par exemple : on ne voie des militaires qu’à une seule reprise dans les rues. Le climat de tension n’est pas perceptible. Cette histoire d’amour adolescente, le cœur du film, s’avère donc très convenue avec des péripéties sans trop d’enjeux.
    Ce premier film a tout de même des qualités cinématographiques indéniables. La plus belle trouvaille est d’utiliser des séquences dessinées en montage ultra speedé pour se substituer aux scènes très violentes. Très habile et très esthétique surtout que la musique s’arrête dans ces moments là. Quelques scènes aussi très sympas où l’émotion parvient à poindre et que l’on aurait aimé voir exploiter par la suite : la rencontre entre les deux adolescents où Maria danse avec le ruban (une féérie sonore) ; Juan et sa mère lors d’une discussion sur son amour naissant ; Juan et son oncle lors de la scène du chocolat (mais voilà l’oncle disparait trop vite). Dernier apport artistique intéressant : la luminosité et les couleurs qui rappellent très fortement le super 8 de ces années là.
    Gros succès tout de même en Argentine, car il aborde une période difficile de leur propre histoire. Cependant à part quelques qualités cinématographiques incontestables, il est à regretter que le contexte soit si peu présent ce qui rend l’histoire adolescente un peu plat de nouille.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    203 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2014
    Un film émouvant qui comporte de belles scènes criantes de vérité, mais aussi quelques passages plus convenus, notamment sur les amours adolescentes. Les cinéastes argentins se penchent donc de plus en plus sur le passé sanglant de leur pays. Le film est dédié aux militants qui ont affronté la dictature les armes à la main, et en particulier aux Montonèros. Mais, aujourd'hui, les rescapés de ce mouvement sont dans les allées du pouvoir, comme les anciens soixante-huitards en France. Et leur politique ne sert pas les classes populaires, c'est le moins qu'on puisse dire. Si ceux qui se sont sacrifiés pouvaient les voir, ils s'interrogeraient très certainement. Cet hymne dédié au passé héroïque d'une poignée de femmes et d'hommes évoque donc un peu son équivalent en France : les films de résistance...
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    287 abonnés 3 114 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2017
    Film fantastique et poignant qui retrace à merveille l'héroique période de l'histoire Argentine, celle de la lutte contre la dictature. Les acteurs sont éblouissants (mention spéciale au petit Juan) et on varie entre des moments durs, insouciants et émouvants et on en ressort pas intact !! Un petit bijou du cinéma argentin !!
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    80 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2013
    une vision originale et personnelle de la vie en Argentine;
    très difficile pour les opposants, après Peron.....et pendant la junte militaire.

    mais ce n'est pas vraiment un film politique,
    plutôt le regard d'un garçon de 12 ans sur "une drôle de façon de vivre".....
    de sa famille aussi....
    Ou comment continuer à vivre, le plus normalement possible....
    mais, est-ce vraiment possible ?
    La grand-mère est terrorisée, les parents d'Eugène et l'oncle refusent de renoncer et Eugène lui,
    voit le monde à sa hauteur....
    La jolie histoire d'amour entre Eugène et Maria, révèle la complexité de la situation familiale, dans ce contexte d'opposants au régime....
    À travers les images d'animation pour montrer "les horreurs de la guerre", jolie référence à Valse avec Bachir (?)
    belle réalisation
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 mai 2013
    Un très bon film sur un sujet intéressant. D'abord, je trouve que le titre est extrêmement bien choisi et donne très bien l'esprit du film. Le point du vu de l'enfant dans ce monde de militants guerrilleros contre la dictature est très bien retranscrit. Tout au long du film apparaît le tiraillement du pré adolescent entre cet engagement de sa famille, dont il semble s'écarter de plus en plus, et la volonté de mener une vie normale, de s'intégrer à la société existante, notamment à travers l'école et la fille dont il tombe amoureux. Avec cette concentration sur les forces contradictoires pesant sur l'enfant, le risque est cependant que les parents apparaissent comme égoïstes alors qu'ils ont, d'un autre côté, choisi un engagement très risqué et complexe pour eux-mêmes. Le choix de reléguer la vie de famille après ce militantisme demeure assez inexpliqué dans le déroulement du film, ce qui nous oblige à ressentir l'incompréhension du personnage principal. Un bien ou un mal : le débat est lancé. Un seul personnage réussit cependant plus ou moins à résoudre cette contradiction ; l'oncle de Juan.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2013
    Constamment sous tension (la famille vit dans la clandestinité, en raison de la dictature argentine) le récit est pourtant celui d’un quotidien presque normal, observé à hauteur d’un gamin : Ernesto qui vit au jour le jour le bonheur des enfants de son âge. La réalisation très linéaire, nous mène droit au cœur du sujet. Pas d’esbroufe, mais une sensibilité énorme, et beaucoup d’émotion. Ue histoire de militantisme, de clandestinité et d’amour. L’histoire d’une enfance clandestine.
    Pour en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 mai 2013
    Argentine 1979. Après un exil à Cuba, un couple de militants révolutionnaires rentre au pays avec ses deux enfants, Juan 12 ans et un bébé. Comme le pays est encore sous dictature militaire et que les parents n’ont pas renoncé à la lutte, toute la famille devra apprendre la clandestinité. Juan devient Ernesto et c’est à travers son regard que nous suivons cette deuxième vie…
    Ernesto comprend vite les raisons de la prudence imposée. Fêtes familiales écourtées, sorties nocturnes du père, les cartons de tracts et d’affiches qui s’entassent, les armes qui traînent et la cache qu’on lui a aménagée , au cas où… Tout ça ne fait pas une vie très « normale » pour un enfant qui découvre ses premiers émois avec une jolie copine.
    Mais avec son oncle tué par la milice, et l’étau policier qui se resserre autour de sa famille, voilà Ernesto confronté à une épreuve de maturité accélérée. Contraint d’abandonner ses jeux innocents pour devenir à l’occasion seul gardien de sa petite sœur. Le drame n’est pas loin.
    Déjà que ce n’est pas simple de passer de l’enfance à l’adolescence, mais grandir sous un faux nom et avec des problèmes d’adulte… Le réalisateur sait de quoi il parle : l’histoire de Juan, c’est la sienne. Elle est touchante et elle fait peur.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2016
    « Enfance clandestine » est produit par Luis Puenzo qui avait réalisé « L’histoire officielle » (1985) sur la junte militaire et père de Lucia Puenzo, réalisatrice de l’excellent « Le médecin de famille » (2013). Le film, tiré d’une histoire vraie, se déroule pendant la dictature militaire argentine. Un couple d’opposants émigre à Cuba et revient en 1979 en Argentine sous une fausse identité, accompagné de leur fils Juan (officiellement Ernesto) et de leur petite fille. spoiler: Ils vivent dans un hangar chez le frère du mari. L’enfant est scolarisé et tombe amoureux d’une écolière
    . L’originalité du film est la description de la vie d’opposants politiques (membre de l’organisation péroniste Montoneros) vue par un enfant. Malheureusement, le film est trop long (1h50) et manque de rythme, ce qui dessert son sujet. spoiler: Il débute et s’achève par 2 scènes violentes constituées d’images d’animation. .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 décembre 2013
    Infencia Clandestina apparaît déjà comme l'un des plus grands films de l'année MMXIII. Présenté à Cannes à l'occasion de la quinzaine des réalisateurs, Infencia Clandestina est un film historique, qui raconte la vie de Juan, un jeune Homme, qui se cache de la répression en Argentine avec ses parents... Dès lors, Juan va commencer une nouvelle vie, une enfance clandestine... Infencia Clandestina, ce sont des acteurs hors pair, qui établissent, font cheminer et font vivre un rôle avec une sensibilité et un jeu hors du commun : les jeunes acteurs offrent par ailleurs une performance exceptionnelle, et ce sont sur eux, en grande partie, que repose le film.
    Infencia Clandestina, ce sont aussi des choix techniques qui offrent au film une certaine originalité et lui permettent d'avancer : le choix que fait Avila de remplacer les scènes de violence par des images animées offrent une position extrêmement graphique, faisant ressortir cette violence, à la manière de Ari Folman, dans Valse avec Bachir. Infencia Clandestina, un scénario, aussi, grand, majestueux, qui laisse place au suspense comme à la joie et qui révèle toute une reconstruction historique mais aussi personnelle du passé... Performance artistique, sensibilité filmique, s'il vous plaît, essayez de ne pas laisser l'enfance clandestine...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 mai 2013
    Très beau film, une vision par un enfant du régime argentin et des actions militantes, très réaliste, inspiré d'une histoire vraie... un peu long tout de même...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 mai 2014
    Dommage que les actions soient dessinées et non réel ! On retrouve néanmoins une histoire réel !
    djeff17
    djeff17

    4 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mars 2015
    Récit bien mièvre d’amours pré-adolescentes sur fonds de dictature militaire, ce pauvre film passerait facilement inaperçu. Aussi, conscient du risque, son réalisateur y a injecté une bonne dose d’idéologie révolutionnaire, autour des parents, terroristes Montoneros revenus clandestinement de Cuba pour oeuvrer jusqu’à la mort à un improbable retour du précédent dictateur, Juan PERON, lequel les a d’ailleurs définitivement reniés. Ainsi le racket, les assassinats et les violences en tous genres sont-ils le quotidien de cette charmante famille et l’on imagine que quelques rescapés de cette époque en auront les larmes aux yeux. Au demeurant, le seul personnage intéressant est l’oncle Beto, mais hélas il meurt bien avant la fin du film. Ne subsistent donc que les cris, les insultes en tous genres et les conciliabules révolutionnaires, grotesques à souhait. Les seuls passages innovants – et supportables – sont les dessins résumant les événements les plus marquants ; ils sont de qualité et, gros avantage, muets.
    manuinho
    manuinho

    4 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2013
    Absolument fascinant de vérité , d'emotion , de sentiments que ce bijou venant encore une fois d'Argentine . Merci pour la reconstitution historique de ce drame et bravo pour les vraies photos au générique de fin , tout comme l'ouverture fantastique , tout en dessins . Sublime.
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