Derniers Avis sur Les Hommes ! De quoi parlent-ils ?

Dialogues très très réussis ! Heureusement car c'est tout le film. Il s'agit d'ailleurs plus d'un monologue, le découpage en scénettes étant tout à fait obsolète puisque ces hommes n'ont quasiment qu'une unique personnalité stéréotypée; celle d'un bobo tendance gauche sur le retour, dans le milieu cinématographique barcelonais... On esquisse quelques sourires, on peut être touché par ci, par là... Mais ça ne décolle jamais, on voudrait de la confrontation ! Il y en a un tout petit peu... Deux passages succincts dont le plus court est le plus jouissif.
"Un film d'hommes pour les femmes", ai-je lu quelque part ? Oui, dans cette optique pédagogique, ça peut être une bonne idée. Pour plus d'honnêteté, appelons-le "un film de queutards pour les femmes", parce qu'au-delà de leurs bistouquettes ça ne parle de rien. Le titre original avertissant mieux sur ce point, d'ailleurs.
Bref, les dialogues sont ciselés impeccablement mais ça n'aboutit à rien.

De quoi parlent les hommes lorsque leurs compagnes ne sont pas là ? Ce pourrait être un des résumés possibles pour una pistola en cada mano, le dernier film du cinéaste espagnol Cesc Gay. En fait, il s'agit d'une série de saynettes très bien ficelées, où se dévoile la psychologie de ces messieurs, mais aussi celle de ces dames! Entre émotion et humour, le film est servi par une distribution prestigieuse (Luis Tosar, Javier Cámara, Candela Peña, Eduardo Noriega) qui permet au cinéaste de brosser des tableaux tantôt cyniques, tantôt attendris de la société contemporaine, en gardant toujours une grande justesse de ton: une véritable leçon, à méditer pour le cinéma français!

Les hommes ! De quoi parlent-ils ?, traduction lointaine de Una pistola en cada mano, évoque les faiblesses du mâle du XXIe siècle à travers huit sketches dont le point commun est la ... fadeur. Trompés, frustrés, divorcés, pathétiques, ils se racontent entre eux leurs malheurs ou, parfois, engagent le dialogue avec des femmes bien plus équilibrées et matures qu'eux. Ce n'est pas que cet état des lieux sonne faux, c'est qu'il se déroule à travers une succession de saynètes insipides et ironiques plutôt que drôles, sans être réellement méchantes. Que Cesc Gay éprouve de la tendresse pour ces représentants de l'éternel masculin en dépression, soit. Mais ses portraits ne sont qu'ébauches et là où on les attendait incisifs et corrosifs, ils ne sont que partiels et inodores. La fine fleur du cinéma hispanophone, de Noriega à Darin, en passant par Tosar, est pourtant au rendez-vous. Las, ils ne font que passer et n'en peuvent mais.

Excellent film à sketchs qui montrent des femmes fortes et des hommes en position de faiblesse, tout çà filmé avec de beaucoup de finesse dans les dialogues. Tous les acteurs sont remarquables.

Pour entrer de plein fouet dans ce long métrage, oubliez le titre français et laissez-vous laisser envahir par des dialogues au cordeau.

Ces deux points n'intéresseront pas grand monde. Compte tenu de la faible distribution en France, d'une part, et encore moins tous ceux qui se contentent des critiques de la presse, d'autre part.

Personnellement je ne retiens rien du négatif parcouru, par curiosité, dans les colonnes des journaux. En bref, si mon avis vous intéressé, je ne peux que recommander ce film.

"Una pistola en cada mano s’intéresse à la mauvaise relation émotionnelle que les hommes entretiennent avec eux-mêmes," précise le dossier de presse. En une succession de rencontres et grâce à huit quinquas, qui ne portent pas de prénom, peut-être pour mieux les rapprocher, la réalisation de Cesc Gay est une belle, et jouissive réussite.

Les femmes sont présentes et les différents rôles impeccablement portés par des artistes de renom du cinéma ibérique. Magnifique Candela Peña auprès de laquelle Leonor Watling, Clara Segura et Cayetana Guillén Cuervo seront les éléments déclencheurs pour mettre les hommes face à leurs faiblesses.

Le casting masculin est tout aussi impeccable. Entre autres, Eduard Fernández et Javier Cámara dans un remarquable face à face avec Clara Segura. Le jeune et parfait Eduardo Noriega un habitué de l'univers d'Alejandro Amenábar. Jordi Mollá toujours excellent. Leonardo Sbaraglia dans le rôle d'un claustrophobe qui ne manque pas de panache. Mais encore le grand Luis Tosar ou encore Alberto San Juan, récompensé en 2004 au Festival du cinéma espagnol de Toulouse, pour son rôle dans le film de Manolo Matji, "Horas de Luz". Laissez vous séduire par l'excellent Ricardo Darín, moins connu dans l'hexagone. Son face à face avec Luis Tosar dans une scène située dans un jardin public, suffit à faire oublier les petites imperfections que je ne prendrai pas la peine de relever tant l'ensemble est convaincant.

Il est bien question de l'univers masculin. De quinquas et de leurs problèmes qu'ils vont affronter au travers de dialogues qui, sans manquer de finesse, sont souvent drôles. Parfois assez féroces. Le tout réuni pour un excellent moment de cinéma.

un film à sketchs, et qui décrit la sensibilité des quadragénaires avec pour axe principal, la fidélité en amour....Le film n'est pabolument pas vulgaire, comme l'ont insinués certaines critiques journaux, mais au contraire exhibe avec intelligence la sensibilité des hommes...
Les dialogues constituent la majorité du scénario, sans vraiment d'action ou de faits marquants, mais les dialogues sont intelligents et riches d'ensignements, évitons la confusion facile entre sujet des dialogues et jugements sur ceux ci pour dire qu'ils sont mauvais ou bons.......
avec un peu d'ouverture d'esprit (le contraire de l'étroitesse), les personnages vous font réfléchir et analyser votre propre vécu....
C'est très bien filmé, c'est intelligent, bref on passe un bon moment de cinéma sur un sujet vu par les hommes,(il y a des femmes aussi dans le film), mais inépuisable, l'amour......._Je conseille.....

Ce film nous montre la face cachée des hommes, il nous dévoile leur côté sensible. Tandis que les femmes sont fortes et n'ont pas de problème. C'est à la fois un film profond et sincère, qui nous fait rire et nous touche.

Une comédie enlevée, cocasse, qui dépeint les hommes avec humour et justesse dans une mise en scène épurée mettant en valeur la qualité exceptionnelle des comédiens. Un bon moment !