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    Il était une fois en Anatolie
    Note moyenne
    3,4
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    114 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 décembre 2011
    Probablement parce qu'on avait rarement vu une photographie aussi sublime, le film, se déliant lentement, est une voyage au bout de la nuit. Lumineux
    Mesokin
    Mesokin

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 décembre 2011
    Je ne vois pas l'intérêt.
    Ce film est pénible mais on attend la fin (qui met 2h30 à venir) en se disant que ça va aller. Mais non. Rien. Je n'ai jamais vu un film pareil. À côté de celui-là, même le plus mauvais film que j'ai eu le malheur de voir prend soudain du sens
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 mai 2012
    Vraiment pas terrible, la lenteur de l'histoire, des acteurs... Tout est bien trop lent. Des images cependant très belle et quelques moments amusants mais aussi choquant. Je ne conseille donc pas d'aller voir ce film. Primé au festival de Cannes ne veut finalement strictement rien dire... J'ai également vu il y a quelques années "Le Ruban Blanc" primé à Cannes, très mauvais...
    sam_x
    sam_x

    5 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2012
    Lenteur contemplative pour mieux rentrer au coeur des personnages. Il faut parfois s'accrocher tant il ne passe rien mais la récompense est au rendez-vous. Tout se joue dans un regard, un geste. On sort du film profondément marqué par ces destins tragiques.
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2011
    Noir, absurde, magnifique, et psychologiquement violent. Des paysages grandioses. Une lumière crue et violente laisse dans chaque gros plan un malaise certain devant ces visages perdus et ces regards interrogateurs ou accusateurs. Celui de l’enfant qui jette une pierre me hante encore quelques jours après voir vu ce film. De là à conseiller ce film reste un exercice difficile. A voir, mais réservé malgré tout à tous ceux qui recherchent un choc intime plutôt qu’aux adeptes de l’action ou autres effets spéciaux démesurés.
    http://cinealain.over-blog.com
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 novembre 2011
    Certes les images sont très belles, les paysages impressionnants. Mais ce film est d'un ennui phénoménal, c'est bien la première fois que je quitte un ciné pendant le film tellement il est long et ennuyeux. Sans intérêt : la troupe parle d'éléments sans importance, le film montre des images inutiles à l'histoire (5minutes à regarder un pomme tomber d'un arbre, glisser de la colline, tomber dans l'eau, et continuer son périple dans la rivière, et le tout sans aucune raison). Non vraiment très très déçue. Je vous le déconseille.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2011
    Il était une fois la faillite morale d'une équipée en déroute, sans repères, quelque part au fond d'une province nocturne à la recherche d'un cadavre improbable qui se défile de pente en pente de buisson en buisson et laisse au spectateur le choix de se raccrocher à quelques silhouettes maussades et trois voitures fatiguées.
    Et puis patiemment, comme à son habitude, Nuri Bilge Ceylan, tisse sa toile et son cadre somptueux. D'un meurtre sordide va surgir une autre réalité distillée par les réactions, souvent maussades, de protagonistes qui couvrent toute l'échelle sociale : celle de la crise des repères d'une société patriarcale qui devenue fantomatique n'agit plus que par réflexe (la police, la justice, l'autorité locale) et n'en vient à se questionner sur ses impasses que parce qu'un illuminé la conduit au bout de la nuit par le bout du nez.
    Pour les uns, les remords fondent derrière un sourire charismatique à la Cary Grant;
    pour les autres, le futur se dira bien en face, y compris aux femmes et aux enfants, quitte à faire
    une petite entorse...à la morale
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2011
    Avec un vague et agréable souvenir d'Uzak et un sentiment mitigé concernant Les Climats, les deux seuls films de Ceylan que j'avais eu l'occasion de voir auparavant, je n'avais aucune idée du choc que j'allais recevoir avec son dernier film en date : Il était une fois en Anatolie. Un titre résonnant comme une promesse, qui fut pour moi tenue. L'entrée en matière, pure expérience sensorielle à la limite du fantastique, est une errance nocturne qui occupe les deux tiers du film, et entrelace les caractères avant d'exploser lors d'une scène suspendue, apparition à la fois banale et angélique de la première femme du film. Alors le jour se fait, et c'est maintenant l'homme qu'il faut affronter, avec ses doutes, ses passions douces ou perdues. Expérience cérébrale et sensitive, Il était une fois en Anatolie se permet en plus, et surtout, d'être sans cesse traversé d'un humour toujours aux aguets, et qui permet au film de ne pas porter son rythme particulier et sans attaches comme un poids, mais comme un libre canevas sur lequel se trace un voyage merveilleux.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 201 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 novembre 2011
    Il était une fois en Anatolie (2011) est un drame turc qui va à coups sûr, mettre votre patience à rude épreuve, le film durant plus de 150 minutes (la première version était de 310 minutes !). Le film suit pas à pas l’enquête menée par un commissaire, où en pleine nuit, lui, un médecin, un procureur, son chauffeur et quelques policiers accompagnés du meurtrier, tentent de mettre la main sur l’endroit où il a enterré le corps de sa victime. En plein cœur de l’Anatolie, près d’Ankara, au centre de la Turquie, plongé en pleine obscurité durant plus de 90 minutes, on suit les errances de ce petit groupe, où leurs trois voitures sillonnes les routes sinueuses, s’arrêtant toutes les vingt minutes afin de mener leurs investigations. Bien que les paysages soient de toute beauté, il faut bien admettre que l’on s’ennui relativement vite, Nuri Bilge Ceylan usant à outrance de plans fixes interminables, de longs plans dénués de dialogues, alternant entre humour et sérieux, son film aurait pu être passionnant s’il avait été tronqué d’une bonne soixantaine de minutes, au lieu de cela, on assiste inlassablement à une enquête policière qui semble ne jamais vouloir prendre fin.
    arnaud1996
    arnaud1996

    6 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2011
    Déconcertant ce film. Il nous induit en erreur une bonne moitié du récit.
    Bien !
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2011
    Vraiment pas terrible. Nuri Bilge Ceylan (on prononce Djeïlân) nous embarque dans un road-movie très lent, nocturne puis dans un froid huit-clos qui tourne à l'atroce (scène d'autopsie pratiquée par des médecins impassibles). Là où le bât blesse, c'est qu'on n'arrive pas à cerner son propos, mis à part le fait que les protagonistes cherchent à cacher leur vérité intime. On tourne en rond dans des discussions souvent ennuyeuses. Il était une fois, plutôt qu'un beau conte, nous livre donc un exercice de style esthétique glacé et un récit à rallonge très dilué. NB Ceylan a voulu transmettre l'esprit des longs romans turcs qu'il a pu lire, sans parvenir à insuffler suffisamment de densité et d'intérêt à l'histoire. Ça se passe dans un milieu rural paumé où les agitations des hommes, ici à travers une enquête policière laborieuse, recouvrent pas mal de non-dits, de hontes intimes étouffées. Les 2h30 s'encaissent difficilement, jusqu'à l'autopsie, atroce, où l'on ne voit presque rien mais où l'on entend tout: la scie, le crâne et le corps qu'on ouvre, dans une atmosphère clinique insensible -des minutes répugnantes, forcément déplaisantes pour certains. Bien que Ceylan soit un cinéaste exigeant, la louange cannoise semble glisser vers l'intello-prétentieux et l'attraction vers le morbide. Certes, on remarquera le bel esthétisme des panoramas de rase campagne (au crépuscule), la lumière des phares (jaune) au sol, la netteté du paysage désert, la prégnance des éléments concrets, le mystère de la nuit et la capture miraculeuse de quelques miroitements (la pomme que l'obèse fait tomber et qui dérive; l'éclairage de la boucle d'oreille de la jeune fille en clair-obscur). Au-delà, on trouve aussi la langueur, laideur et interrogation. Sur le sens, on hésite. Le cinéaste travaille les contrastes sans rien livrer d'évident. C'est une sorte de jeu de piste, à saisir au-delà des apparences. En cela, le film, complexe, nécessite un regard mature. On sillonne les routes à la recherche d'un cadavre perdu quelque part près d'un fontaine... Chaque personnage fait le choix de l'évitement: le gras et nerveux commissaire Naci préfère allonger des heures sup' de nuit plutôt que subir sa femme; le procureur Nusret parle d'une femme splendide morte mystérieusement après avoir enfanté, alors qu'il s'agit de sa propre histoire (un drame lié à l'infidélité); le docteur, sans enfant, mentionne qu'il a divorcé sans raison réelle, alors qu'il cache un problème de stérilité. Le mensonge prend le dessus: un certain honneur, à la fois masculin et féminin, tente de sauver la face. En cohérence, on entrevoit le poids du patriarcat, et donc la triste condition des femmes en milieu rural, comme l'illustre cette jolie jeune fille, recluse chez ses vieux, serveuse et ménagère soumise et mutique, coincée dans la grange-auberge d'un village obsédé par la gestion de ses morts. Quant à la femme du mort, vis-à-vis de son fils elle préfère le silence à la douloureuse vérité (un adultère dramatique). L'«histoire» des uns et des autres nous parvient imbriquée, en creux, sous un voile trouble. Malheureusement, le tout s'étire interminablement, poussant à jeter un coup d'œil à l'heure qu'il est. L'intérêt reste limité, l'ennui pointe, soufflé par quelques éclairs énigmatiques. On finit par une scène pénible à écœurante. C'est dommage car les acteurs, totalement novices, manifestent du talent; le docteur Cemal (Muhammed Uzuner) a même un air de déjà-vu. Tout ce petit monde, flicaille à la douzaine, s'emmerde mais tente de surmonter ses névroses à travers des tâches monotones. Le résultat des agitations policières se révèle vain puisque la loi du non-dit s'impose. Le spectateur doit fait l'effort de lever le voile: partout résonne la souffrance, des affaires de rupture. Le docteur le connaît, ce jeu de faux-semblants: il n'est pas dupe. Mais l'intensité n'est pas au rendez-vous; derrière la simplicité du concret, un certain poids nous oppresse. Rien ne remue tellement, dans une absence totale de musique. Le rythme s'enlise dans une certaine redondance. Malgré quelques soupçons d'humour, la tristesse l'emporte. «Art is an endless voyage» dit le cinéaste: or il est des voyages plus réjouissants! D'une ambiance macabre tirant sur l'expression mélancolique, BIR ZAMANLAR ANADOLU'DA rate sa portée signifiante, tout en livrant un portrait local cru et acerbe. «Il était une fois» propose un conte intemporel à la fois trivial et énigmatique, âpre et poétique, sauf qu'on peine à en saisir l'objectif.
    jfharo
    jfharo

    55 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 novembre 2011
    Encore un navet pour ne pas dire autre chose primé à Cannes cette année il y en a eue ! , c'est désolent !.
    Jumgeo
    Jumgeo

    28 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2015
    "Il était une fois en Anatolie" est un film teinté d'un absurde dilaté, paré d'un certain nombre de scènes grotesques, parmi lesquels l'oubli d'un sac pour transporter le cadavre, la déclinaison des vertus d'outils modernes pour dépecer le corps. Ces postures décalées, loin d'être cyniques, représentent les parades qu'on adopte contre le vide qui guette - aussi bien spatial que temporel. Il convient d'emplir le temps par des conduites asymétriques - c'est le propre des personnages d'un Beckett - afin de ne pas se laisser engloutir. La seule évocation d'une femme donne au film une orientation particulière, où les souvenirs qui affleurent témoignent de la disponibilité des esprits, de la vacuité des émotions. "Il était une fois en Anatolie" est véritablement un film sur l'oubli : oubli de médicaments (inconcevable), oubli de maintenir l'assassin éveillé. Et, en définitive, un film sur le deuil, qui justifie cette recherche invraisemblable du mort.
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 novembre 2011
    Vous ne connaissez pas l'Anatolie? Eh bien, vous allez la découvrir de jour comme de nuit dans ce
    film de Nuri Bilge Ceylan, l'un des plus remarquables cinéastes turcs d'aujourd'hui. Une enquête sur un meurtre nous conduit à parcourir les paysages à la fois pleins de poésie et terriblement austères de l'Anatolie. La police, la justice (en la personne d'un procureur) et un médecin sont de la partie, constituant une sorte de microcosme de la société civile turque. L'absurde est au rendez-vous, l'humour aussi, le plus grinçant et le plus noir. Merveilleuse scène d'autopsie finale qui, moyennant une économie de moyens impressionnante, parvient à une efficacité exemplaire. Nuri Bilge Ceylan se contente d'un constat très distancé: au spectateur par la suite de gloser et de trouver l'interprétation qui lui semblera la plus juste. Amateurs de films d'action, abstenez-vous: vous risqueriez d'être déçus. Mais si vous êtes portés à la contemplation et à la réflexion, alors ce film est fait pour vous. Et puis les plans - souvent très longs, comme toujours chez Nuri Bilge Ceylan - sont tellement beaux, tellement étudiés, tellement picturaux qu'il est difficile d'y demeurer insensible.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2011
    Nuri Bilge Ceylan: de lui, j'avais vu un épouvantable nanar, Les Climats, film bouffi de prétention, Antonioni chez les loukoums (sans le talent du grand Michelangelo...). Mais, vu ce que je sais maintenant du réalisateur, peut être ce film n'était qu'une oeuvre artificielle destinée à intéresser le public des festivals....

    Passer des Climats à Il était une fois en Anatolie, c'est comme passer d'un restaurant international toc et chic à une auberge de village, savoureuse et chaleureuse. Ce long film à un charme, une atmosphère, un climat (celui qui manquait tant aux susdits Climats justement...) qui fait qu'on ne le voit pas passer. Il y a d'abord une heure de voyage nocturne sur les petites routes de bitume ou de terre du plateau anatolien, qui tournicotent, montent et descendent dans un paysage désertique d'une tristesse absolue, avec un meurtrier qui est censé retrouver l'endroit où il a enterré sa victime (vu la façon dont tout se ressemble, c'est pas une sinécure!), et tout l'appareil de la justice, le commissaire (Ylmaz Erdogan) qui voudrait bien rentrer au plus vite parce que son petit garçon a une maladie génétique et qu'il doit rapporter les médicaments, le procureur (Taner Birsel) qui a des problèmes de prostate (mais surtout, un passé pesant et tenace qu'on va découvrir petit à petit), le médecin divorcé (Muhammet Uzuner), qui lui aussi semble bien mal, et puis les chauffeurs, les fossoyeurs, l'employé qui sert de scribe au procureur, un second coupable mais à qui on ne demande rien, et des gendarmes, petite troupe en errance au milieu de nulle part, recherchant un arbre en boule et une fontaine, mais ce ne sont jamais les bons.... En plus, c'est la tempête, l'orage, et Bilge Ceylan filme comme personne ces arbres dans la nuit, pris dans le vent. Le temps passe, les esprits s'échauffent, le commissaire devient violent avec le meurtrier, l'un des chauffeurs aussi a l'air plein de rancunes, et petit à petit le procureur livre, au médecin, d'anonymes bribes de son histoire.

    On s'arrête chez le maire d'un village pour se restaurer et se reposer, celui ci déballe d'interminables doléances, l'electricité s'éteint -quand la jeune fille de la famille apporte le thé, éclairée par en dessous pas sa lampe, éclairage de La Tour, d'une beauté surnaturelle, c'est comme si un ange traversait cette sordide randonnée... Images magiques.

    Enfin, le cadavre est déterré. Mais personne n'a pensé à emporter un sac à maccabées... le film vire au burlesque anglais, manque plus qu'Alec Guiness.... et on le fait rentrer tant bien que mal dans le coffre d'une des voitures*. Puis c'est l'autopsie, avec l'officiant qui se plaint de son matériel de merde... La veuve et son petit garçon, qui peut être n'est pas le fils de la victime. La foule qui hurle, qui est prête à le lyncher. En fait, le crime gardera tout son mystère.

    J'ai adoré ce film différent, bizarre, avec ses moments de poésie, ses moments absurdes, cette façon ample de filmer les paysages et resserrée de filmer les visages (tous les acteurs sont épatants), et la vérité de ces hommes que le hasard a rassemble et dont le corps parle, à la faveur de la nuit et de la fatigue. Comme quelquefois les films longs et lents, ce n'est pas ennuyeux: c'est juste fascinant.

    *les mecs, si vous voulez rentrer dans l'Europe, pour tripoter un cadavre, mettez des gants en caoutchouc!
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