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poneyexpress10
2 abonnés
50 critiques
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0,5
Publiée le 27 novembre 2012
J'ai vu 1h10 du film et j'ai stoppé. Je trouvais que les conversations entre les personnages étaient banales: quand Tarantino fait parler ses gangters, il y a un décalage, de l'humour, un style, une écriture. Ici les personnages parlent entre eux autant que pour eux-mêmes: ces échanges ne les modifient pas, il récite leur point de vue, le texte les forge dans leur histoire personnelle. Donc peut-être l'intérêt est ailleurs, dans l'image, la façon de filmer, et je me disais qu'il fallait pour doper mon intérêt qui s'effritait que je me demande d'où la lumière provenait pour éclairer le cadre. Comme lorsque on "lit" un tableau, on se demande où est la source lumineuse, qui parfois structure ce qu'on voit. Mais ce qui me gêne c'est sans cesse ces plans d'ensemble: on fait face, et rien ne nous incite à rentrer dans le film, on reste en-dehors, et quand la caméra filme les personnages, c'est ce qu'ils se disent qui est creux. Ce qui est étrange c'est qu'on ose qualifier ce genre de film d'intellectuel. Rien n'est intellectuel, tout est passif par contre et demande une patience, et beaucoup de bienveillance. D'un autre côté, j'avais aimé "Uzak" et "Les climats" donc Ceylan n'est pas pour moi un mauvais cinéaste, il a pris pour ce film un mauvais sujet.
Au départ je voulais faire une petite critique live 20 minutes : il ne se passe rien 30 min : il ne passe toujours rien etc etc A un moment je voulais juste qu'il tape le prisionnier pour qu'il y ait un peu d'action...c'est arrivé aux envrion de 45 minutes. Comment décrire il était une fois en anatolie....Déja quand on voit une moyenne si elevée entre la presse et le spectateurs on peut se poser des questions. J'ai souvent priviligié l'avis de la presse (en meme temps vu les blockbusters de merde qui se tapent des avis tres favorables de la part du public, ca se comprend) mais la petit a petit, je commence a me remettre en question....Lorsqu'un film est si lent si plat (et en plus je l'ai vu en V.O l'horreur), avec un synopsis pareille (qui avait l'air donc bien) j'essaie de me demander a quoi ca aurait ressembler si ça avait un film américain, je suis sure que ça aurait 10 000 fois mieux plus rythmé, sans pourrait autant avoir des voitures qui pètent partout mais déjà bcp moins difficile a suivre.Mais on est en europe, et plus c'est un film turc peut etre que le manque de moyens est remplacé par des blablas incessant ( je rapelle je l'ai vu en vo!) ou peut etre je n'ai rien compris a la vision de l'auteur et ce n'est pas mon genre de film. Il n'empeche que je n'ai pas aimé ce film et son ton et que j'en suis a la moitié et je me demande si il faut mieux continuer ou arreter parce la je me fais vraiment très ch*er
Quand le style contemplatif de Nuri Bilge Ceylan se transforme en road movie policier, le résultat est bien évidemment envoutant. Le réalisateur turc traite à sa manière cette histoire de meurtre, cette plongée dans les errements de l'âme humaine. Lent, profond, ennuyeux sans doute, ce Il était une fois en Anatolie ne saurait laisser insensible. Ses images, magnifiques, marquent une nouvelle étape dans la carrière d'un artiste dont la dimension change à chaque production. Une expérience sensorielle rare.
La principale caractéristique de ce film est sa lenteur...!Le réalisateur nous balade une grande partie du film durant la nuit et les campagnes, pour des photographies, des mises en scène et des paysages remarquables. Après sa lenteur le rend quelque peu ennuyeux dans sa seconde partie..
Quelle déception lorsqu'arrive le générique de fin au bout des 2 longues heures et demies. Pour la première fois, Nuri Bilge Ceylan ennuie. Et pourtant son cinéma est exigeant et contemplatif. Sauf que dans cet "Il était une fois en Anatolie", on ne comprend pas trop où il veut en venir. Il filme toujours aussi bien, la photo est une fois encore sublime. Mais à quoi rime ce périple chaotique ? Un mystère qui provoque un ennui profond et désarmant alors même que notre indulgence à l'égard d'un réalisateur habituellement apprécié fait défaut. Le charme et la mélancolie de ses précédents films ne fonctionnent pas cette fois.
Le début n'était pas mal ... Mais les deux longues et pénibles heures qui suivirent se passent de commentaire. Je respecte les différents avis mais dire que ceux qui n'ont pas aimés sont ( excusez moi le terme ) "cons", c'est un peu fort... Bon voilà, je conseille ce film à ceux qui ont deux heures et demi à perdre. F.
"Il était une fois en Anatolie" est un film long qui prend son temps. Le réalisateur joue avec nos émotions en posant volontairement doucement chaque scène. L'esthétique et les plans caméra sont soignés et les acteurs brillants. Sur la forme, rien à redire, c'est une réussite. Au niveau du scénario, celui-ci s'avère être des plus simple mais avec beaucoup de réalisme et les quelques longueurs du film servent à accentuer l'intérêt du film. Par contre, le réalisateur semble nous laisser sur notre fin sans twist final ni revirement de situation ce qui peut être frustrant après 2h30 de film. De plus des interrogations subsistent encore après la fin du film. A noter aussi l'absence quasi-totale de bande son qui peut en décourager plus d'un.
L'envie me prend de publier une critique qui va malheureusement prendre une teinte incendiaire. Elle est le résultat logique de 2h30 d'ennui pénible. Si j'étais venu seul je serai parti au bout de 45mn, laps de temps nécessaire à l'épuisement de tout espoir d'amélioration du film. Mais bon, je suis quelqu'un de très poli. - Scénario: il tient sur un (petit) timbre poste - Dialogues: concentrez-vous et cherchez comment dire quelque chose d'inintéressant en un maximum de temps possible. Faites le vide en vous... ça y est vous voyez c'est facile, vous pouvez intégrer l'équipe du réalisateur pour son prochain film! - Les acteurs: ils sont tous bon et talentueux, dommage pour eux, ils n'ont aucun texte. Cela dit ils savent très bien regarder par la fenêtre ou dans le vague c'est au choix, ça tombe bien car c'est ce qu'on leur demande le plus dans ce film. - Musique: y'en a pas. Bon je ne critique pas, c'est un choix qui se défend pour créer une certaine atmosphère. - Montage: le monteur s'est endormi au début des séances de travail. On ne l'a pas revu depuis... peut-être que ça lui a donné des envies de suicide? - Réalisation: Allez, je ne suis pas mesquin, j'ai gardé le meilleur pour la fin. Ce sont de très belles images, bon cadrage, des idées... Les critiques dithyrambiques m'exaspèrent je dois l'avouer. Mettre en avant un film aussi pauvre tient pour moi de l'imposture. Il semble que pour une catégorie de personne plus un film est apre et ennuyeux plus il est profond et révèle le génie du réalisateur. Il y a une vraie scission entre ceux qui crient au chef d'oeuvre et ceux qui trouvent que c'est du pur snobisme, ce qui est mon cas. Pour conclure, je conseillerais ce film aux gens fatigués qui veulent faire une bonne sieste au chaud pendant deux heures trente ainsi qu'aux passionnés de photographie car "Il était une fois en Anatolie" est un film de photographe, il faut juste aimer regarder ces photos trèèèèèèès longtemps!
Allez, pour ceux qui ont adoré ce film ne m'en voulez pas trop, on est irréconciliable c'est tout. Les goûts et les couleurs, vous connaissez l'histoire.
Le film est tout en longueur et en lenteur. Le temps de nous faire admirer les paysages somptueux et de suivre les personnages avec intensité. La longue recherche en voiture et dans la campagne va se passer en partie la nuit et va nous emmener jusqu’à l’aube. Le réalisateur transforme ce meurtre horrible en une longue balade. Les lumières sont magnifiques, les cadrages du réalisateur aussi. La séquence de la jeune femme dans le village au milieu de la nuit est poétique et magique.
Le réalisateur se penche sur les faiblesses de la Turquie, on peut même y entendre de la bouche du procureur cette phrase dite par le procureur : “Ce n’est pas comme ça qu’on entrera dans l’Union européenne.” Le médecin légiste se plaint de son statut et du matériel qu’on lui alloue. Le film est un mélange de drame et d’absurdité ( la découverte horrible du cadavre et l’oubli de la housse mortuaire …)
Le film est tel que soit on est fasciné par l’ensemble, soit on s’y ennuie !
... Que dire de ce film ... N'aurais-je pas compris l'intrigue ou suis-je trop terre à terre... A part une photographie soignée et de très beaux cadrages et paysages, je n'ai pas retenu grand chose de ce film long, trop long et lent, très lent... Le jeux d'acteurs permet de ne pas s'endormir, mais vraiment déçu par ce film...
Nuri Bilge Ceylan a du style c'est certain (des images et mouvements de caméras contemplatifs et beaux) mais ici contrairement a ses autres films le scénario ne suit pas. L'histoire a du potentiel mais le cinéaste ne l'exploite pas à fond et fait beaucoup trop duré sont oeuvre, mais cela reste du vrai cinéma.
L'histoire d'un cadavre turc très recherché. Le sujet de son précédent film m'était passé en travers de la gorge, et j'avais fait l'impasse sur ce réalisateur, mais il me faut bien convenir qu'il vaut mieux que mes rancœurs mal digérées. L'histoire est sans fausse notes, et elle présente son utilité jusqu'à la fin. Les acteurs sont extraordinaires, des tronches plus vraies que natures, un "héros" vieux beau qui fait le lien quand les faits sont trop sordides ou trop vulgaires. De l'humour, très pays de l'Est (on pense beaucoup au hongrois Bela Tarr pour la lenteur de la caméra et le sérieux de l'intrigue, mais l'humour est plus Georgien). Et surtout une caméra magnifique. Avec des prises de vues nocturnes rarement vues au cinéma. Le numérique permet un contraste léger, sans bruit, avec des couleurs contrôlées, mais surtout une impression irréelle d'immersion dans la vraie nuit de nos campagnes. Les cadrages cinémascopes font le reste, superbe et à savourer sur grand écran. Quand aux incrustations, car j'imagine qu'il s'agit de prise de vues studio dans les voitures, elles sont plus propres que dans les films hollywoodiens. Même si elles ne sont pas réalistes pour autant. Bien sûr, c'est typé film d'auteur, mais ce n'est ni trop long ni trop intello, grâce à l'humour et à un script qui fait la part belle à chaque personnage quand l'on se lasse du précédent. Un bel hommage involontaire aux films désenchantés de Sergio Leone et ses destinées solitaires sinon tristes.
J'avais été attirée vers ce film par la bande annonce et la beauté du paysage. Passé le premier plan, très beau au soleil couchant, j'ai passé plus d'une heure à accompagner sur les routes en pleine nuit un cortège improbable d'hommes mal rasés à la recherche d'un cadavre. Pour les paysages, c'était plutôt raté ! Bien sûr c'est lent, parfois trop (ah, le démarrage du PC en temps réel !) jusqu'à en devenir ennuyeux, et la scène de l'autopsie est interminable et (pour moi) difficile à supporter. Mais finalement, je suis contente qu'en 2012 on puisse encore voir des films comme ça, à l'opposé des films d'(hyper)action où il n'y a plus une seconde de silence et où tout est efficace et bien léché. Nous avons beaucoup à apprendre de ces regards venus des pays non-occidentaux.
La tres (trop) longue sequence nocturne m'a permis de faire une petite sieste, sans que je perde quoique ce soit de l'action (?). Pas sur que le mot soit bien choisi. Pour preuve cette longue voire interminable sequence sur la pomme tombee de l'arbre. C'est long, lent, rebarbatif mais pas vraiment ennuyeux. J'ai attendu une fin dont la venue me laisse perplexe. Restent un regard sur un pays qui semble, dans la campagne, reste au siecle dernier, de magnifiques paysages et deux roles remarquablement interpretes: le docteur et le coupable. Malgre cela, perplexe.... J'aurais du me mefier de la palme d'or. Les surprises qu'elle reserve sont souvent mitigees....
Première image : une vitre. Floue. Derrière, des personnes discutent. Le flou disparaît peu à peu, lentement, très lentement. Et la vitre est franchit par la caméra, tout aussi lentement. Ceci pourrait résumer le film de façon très schématique. Toute a question tourne autour de la vérité, à travers sa quantification par les personnages. Divisé en 2 parties bien distinctes, l'une se déroulant intégralement de nuit, très lente, une mise en abîme grandiose et brillamment filmée amenant une deuxième partie qui se pose en conclusion infinie, l'autopsie. La présentation est parfaite : elle se fait par un plan large stabilisé englobant une portion de collines plates et désertes avec une petite fontaine à gauche, ce qui pose le cadre en rapport avec l'objet du film (de la grandeur labyrinthique de l'Anatolie représentant les méandres dans lesquels se perdent les réflexions des personnages), puis le « convoi » de voitures arrive doucement et tout les personnages sortent, s'étalant sous nos yeux. Puis l'interrogatoire commence, et les enjeux du films sont posés, en simple : qu'est-ce que la vérité ? Chacun pourra y voir différents aspects existentiels à étudier selon son niveau de lecture, et en tirer un questionnement ou des réponses. Car ce film est grand. Filmé à la perfection. Que ce soit au niveau de l'image qui est travaillée avec un perfectionnisme rappelant Kubrick (n'ayons pas peur d'utiliser de grands noms en guise de comparaison), dans l'organisation de chaque plan choisis avec un soin méticuleux, où dans les mouvements de caméra, très lent et effectués avec une stabilité, on reconnaît la marque du vrai film de cinéma. Avec un rythme extrêmement lent, propre à effrayer les cinéphiles novices et démarquant cette œuvre dans une catégorie restreinte des films qui dérogent à leur conditions de cinéma tel que le grand public l'entend, c'est à dire de produit commercial brut ou tout au plus de divertissement exquis. La profondeur de la réflexion y est trop importante et trop ancrée dans cette étude. Car c'est une étude, une étude mise en avant par le cinéma, car le réalisateur sait utiliser avec excellence ce support pour donner des dimensions autrement impossibles à atteindre et une approche unique, cela crève les yeux. Les acteurs, tous inconnus de par chez nous, sont des éléments qui prennent racine dans l'œuvre et qui en sont indissociables. Au de-là de leur prestation, il y a leur physionomie qui est pris en compte et l'assimilation inconsciente que l'on en fait. Il faut voir ce film pour comprendre. Mais tout l'intérêt ne se résume pas que à du questionnement de haut niveau, non. Il est habité d'émotions indescriptibles et figées. La vue du chien aboyant au dessus du corps de son maître. Le regard de l'enfant face au meurtrier. La scène où la femme du maire « apporte la lumière ». Les dialogues ressemblent de loin à du Tarantino lors des premières causeries des flics en voiture, mais petit à petit on passe sur des registres où les mots n'expriment plus rien. Tout le sens devient caché, tout comme la réalité. Les statuts sociaux des personnages induisant des rapports entre eux sont eux aussi fortement moqués, et une ironie mordante voit le jour lors de la deuxième partie. On a donc là une œuvre riche de sens, une vraie étude, du cinéma de haute zone, un classique dans sa forme, mais qui sera bien vite oublié et rejeté par le grand public, un trésor à réserver à ceux qui cherchent bien et qui se donnent des raisons d'aller au cinéma plus intellectuelles que d'autres.