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Un visiteur
1,0
Publiée le 22 novembre 2011
un film très long, aussi bien dans la durée (plus de 2H30), que dans l'histoire, qui est fade et sans relief.
Les 80 premieres minutes du film sont vraiment pénibles, l'action se passe dans le noir, en pleine nuit, pour le bien d'une enquete judiciaire, toute une troupe composée de policiers, procureur, medecin légiste et criminels sont a la recherche de l'endroit ou les assassins ont caché leur victime, donc dès le début du film, on s'attend a voir un film potable, avec une intrigue et une histoire a nous tenir en haleine. Helas! pendant presque 1h30, on assiste au vide le plus totale, des scènes completement inutiles et d'une longueur a nous faire dormir debout (ex: une scène ou pendant 5 minutes, les protagonistes ont une discussion ultra-passionnante sur l'ouverture d'une fromagerie qui vend des des yaourts buffle, une autre scene ou pendant 1 minute on voit une pomme rouler le long d'une colline avant de tomber dans une rivière, une scène ou le réalisateur nous fait un gros plan super long sur une lanterne, une scène ou pendant 3 minutes l'on voit une fille servir du thé aux protagonistes sans qu'aucun ne prononce un mot...) Et je ne parle pas des séquences ou le réalisateur filme ses acteurs en gros plan pendant de longues secondes, sans que ses derniers ne fassent un geste ou ne prononcent un mot! Bon, a entendre certains, la mise en scène est genialissime, moi j'ai failli me suicider! Après cette première partie soporifique, le film et l'intrigue rebondit légèrement sans que ce soit l'extase, le scenario du film n'est vraiment pas poussé.
Ce film est une grosse décéption, mais je ne dirai pas que c'est un navet, c'est comme le film thailandais qui avait remporté la palme d'or en 2010, faut aimer le genre quoi!
Une fois de plus, Ceylan parvient à faire un film à la beauté subjugante, qui tutoie les sommets et se pose comme une version européenne de "Zodiac", comme si le film de David Fincher avait subi un traitement à base de "Police, Adjective." Ca tombie bien : ce sont les trois meilleurs polars des cinq dernières années.
Je voulais changer d'ambiance ce soir et ... je fus servi! L'Anatolie est bien belle, mystérieuse et vivante à travers ses personnages qui s'entremêlent d'une tombée de la nuit jusqu'au matin blafard. Mais, il y avait matière à faire un meilleur film ; c'est une évidence. Dommage!
Il était une fois en Anatolie, en plus d'être ennuyant n'as aucune histoire. En effet pendant 90 minutes on suit dans l'obscurité des policiers un procureur et un meurtrier qui tente de les guider vers le lieu du meurtre. Hormis les jolies paysages de la steppe, le reste est a supprimer. On assiste à des dialogues qui en plus d'être inintéressants n'ont aucun contexte. Quant au sujet principal, c'est le flou le plus total, on ne sait pas le pourquoi du meurtre et comment celui-ci a été commis, tout comme le dénouement qui laisse plein de questions sans réponses. J'ai du passer a côté de quelque chose. Le réalisateur à sans doute voulu montrer comment se déroule une enquête du point du vue technique, mais c'est sans intérêt et bien trop brouillon.
Avec tous le films actuels gonflés à la testostérones, celui-ci fait tâche. On peut appeler ça un film d'art et d'essai. Difficile d'approche à cause d'un rythme très lent et de peu d'actions, il faut lui reconnaitre des qualités certaines et notamment celui de coller au rythme réel de la vie. A voir donc, mais s'y préparer.
Ce film est insupportable à plusieurs titres : - manque de la plus infime subtilité psychologique : chaque personnage est enfermé dans un "personnage" justement qui n'a même pas vocation à être archétypal, mais se contente de tourner à l'intérieur d'un "moi" réduit à une caricature sombre et ultra limitée. - l'intrigue manque de la plus infime crédiblilité : comment un chef de la police pourrait-il sérieusement être écoeuré et littéralement "péter les plombs" quand il voit qu'on a attaché la victime d'un meutre après l'avoir tué? Comment un procureur pourrait-il ne pas s'être interrogé sur les conditions réelles du décès de sa femme pendant des dizaines d'années? Car oui - et sans vouloir trahir une des ficelles grossières du récit, nous comprenons, au détour d'un de ces clins d'oeil lourdauds qui émaille le film qu'il parle de sa femme quand il évoque une femme sublime qui avait eu la prémonition de sa mort... - la première partie du film pourrait faire penser à une espèce de "road movie" métaphysico-existentiel, ayant pour prétexte une enquête policière, où entre tours et détours, au milieu des steppes on s'égare... Ok, je prends et même avec plaisir d'autant que la photo est magnifique... Mais ce qui aurait pu devenir une quête involontaire, aérienne, perturbante se transforme en une accumulation de poncifs où sont assénés tous les clichés sociaux : le procureur - incarnation du pouvoir - est paternaliste, le flic - l'homme de terrain - est bourru mais pas mauvais, le docteur - le plus jeune de la bande - est encore hésitant, le soldat - un peu con - est obsédé par les distances... Tous ressemblent à ce qu'ils sont et les quelques zones d'ombre qui les entourent prêtent à sourire car la nuit qui les entoure est trop vaste pour l'étroitesse de leur veston. - la seconde partie du film est juste... longue, longue et sans aucun intérêt : les personnages restent sur leur position, chacun bien au chaud dans sa miniscule boîte et dans un dernier soursaut narratif, on voit un légiste traffiquer son rapport pour ne pas faire porter aux coupables du meurtre la culpabilité d'avoir enterré un homme vivant : oh la la la la... Mais quelle leçon de vie, il existerait donc différents niveaux de réalité et de vérité... vite un doliprane et une tisane pour digérer autant de profondeur!
Je ne vois d'autres raisons au succès de ce film que son caractère atypique dans le paysage cinématographique; une espèce d'antithèse du cinéma américain... Malheureusement tout cela n'a jamais fait un bon film...
Un film étrange, très lent et en même temps prenant notamment dans une scène où l'un des personnages principaux se rend compte qu'il a vécu pendant un bon moment dans l'illusion.
La principale caractéristique de ce film est sa lenteur...!Le réalisateur nous balade une grande partie du film durant la nuit et les campagnes, pour des photographies, des mises en scène et des paysages remarquables. Après sa lenteur le rend quelque peu ennuyeux dans sa seconde partie..
Le début n'était pas mal ... Mais les deux longues et pénibles heures qui suivirent se passent de commentaire. Je respecte les différents avis mais dire que ceux qui n'ont pas aimés sont ( excusez moi le terme ) "cons", c'est un peu fort... Bon voilà, je conseille ce film à ceux qui ont deux heures et demi à perdre. F.
La tres (trop) longue sequence nocturne m'a permis de faire une petite sieste, sans que je perde quoique ce soit de l'action (?). Pas sur que le mot soit bien choisi. Pour preuve cette longue voire interminable sequence sur la pomme tombee de l'arbre. C'est long, lent, rebarbatif mais pas vraiment ennuyeux. J'ai attendu une fin dont la venue me laisse perplexe. Restent un regard sur un pays qui semble, dans la campagne, reste au siecle dernier, de magnifiques paysages et deux roles remarquablement interpretes: le docteur et le coupable. Malgre cela, perplexe.... J'aurais du me mefier de la palme d'or. Les surprises qu'elle reserve sont souvent mitigees....
Du clair-obscur permanent avec pour décor des étendues de grandes herbes à perte de vue. Tout ça de nuit et avec pour seul éclairage les phares des trois voitures. Et lorsqu’il n’est pas question de trouver l’endroit tant espéré, les dialogues tournent au très drôle (fromage ou yaourt ?), à l’émouvant (une femme perdue) ou à la réflexion plus profonde sur l’arbitrage entre superstition et science. Et c’est peut-être là toute la magie de ce film : de s’emparer de sujets forts en adoptant un ton léger.
Amateurs de films d’action s’abstenir autant le dire tout de suite. Ici il ne sa passe rien ou presque et c’est un film très lent. Au cours d’un périple initiatique nocturne à la recherche d’un cadavre les personnages se révèlent peu à peu à eux-mêmes dans leur confrontation au sens de la vie et à la mort. Un procureur, un médecin légiste, un commissaire, le suspect, un chauffeur se confrontent à deux ou en groupe. Écoute, confidences, rapports de pouvoir : toutes ces situations sont révélatrices. L’image des femmes presque totalement silencieuses est très forte. Beaucoup de paysages et d’images magnifiques sont au service de l’intériorité. N u r i B i l g e C e y l a n signe là un film encore plus beau que le précédent (Les trois singes) Un grand cinéaste.
J'avais été attirée vers ce film par la bande annonce et la beauté du paysage. Passé le premier plan, très beau au soleil couchant, j'ai passé plus d'une heure à accompagner sur les routes en pleine nuit un cortège improbable d'hommes mal rasés à la recherche d'un cadavre. Pour les paysages, c'était plutôt raté ! Bien sûr c'est lent, parfois trop (ah, le démarrage du PC en temps réel !) jusqu'à en devenir ennuyeux, et la scène de l'autopsie est interminable et (pour moi) difficile à supporter. Mais finalement, je suis contente qu'en 2012 on puisse encore voir des films comme ça, à l'opposé des films d'(hyper)action où il n'y a plus une seconde de silence et où tout est efficace et bien léché. Nous avons beaucoup à apprendre de ces regards venus des pays non-occidentaux.