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    Il était une fois en Anatolie
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    114 critiques spectateurs

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    bendelette
    bendelette

    25 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 octobre 2015
    une petite merveille de délicatesse parallèlement à un véritable thriller.Des touches de peintre pour construire un tableau passionnant.
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 mai 2022
    Un polar minimaliste esthétiquement séduisant, mais plombé par un récit ennuyant d’une lenteur abyssale qui exaspère les personnages, comme les spectateurs.
    riverainpsy
    riverainpsy

    32 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 avril 2018
    Un film d'une grande richesse sur la forme et sur le fond . C'est au tréfond de la nuit , l'espace d'un instant , que tout s'éclaire et quand le jour revient tout redevient mystère et vanité . On pourrait disserter longuement sur cette oeuvre et conseiller la lecture de toutes les critiques et analyses tellement elles sont riches et variées : toute la force du film , tendu subtilement d'un bout à l'autre , étant cette liberté d'interprétation . On pourra aussi à l'inverse s'en irriter . Une oeuvre majeure quoiqu'il en soit .
    Fbienne D
    Fbienne D

    16 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2011
    Voilà un film exigent et magnifique. Le rythme est ultra lent (2 h 37 .. quand même ..), l'action est minimale, juste des plans fixes ou des portraits rapprochés à la photo éblouissante et à la poésie inattendue, des dialogues dont on ne saisit la portée que petit à petit et après coup, des personnages à l'humanité triste et désespérée. Un film qu'on garde en tête et qui se poursuit bien après la sortie du cinéma. Des images me restent : de vieux pneus à côté d'une fenêtre éclairée, une pomme qui roule, des phares qui sinuent dans la nuit, une route dans un paysage vide, le mouvement des herbes sous les feux des voitures, la beauté bouleversante d'un jeune visage féminin à la lueur des bougies. Et bizarrement, je me souviens du long ballet d'un sac en plastique dans le vent qui m'avait marquée dans American Beauty.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2011
    On peut évidemment discuter de l'interêt relatif du Grand Prix cannois que le film a remporté cette année eaxequo avec "Le gamin au vélo" des frères Dardenne, ce qui montre à l'évidence que le jury a voulu saluer un cinéma d'auteurs déjà mondialement reconnus et applaudis, mais non-palmables à cause des moissons de prix récoltés par d'autres de leurs films dans le passé. Ayant pris en considération la démarche du jury, qui certes tient surtout à nous rappeler qui sont les vrais grands copains du festival, le débat est relancé : doit-on primer un peu de nouveauté ou respecter la règle du concours qui, à priori, est celle d'attribuer la récompense aux meilleurs? A ce titre, il est vrai qu' "Il était une fois en Anatolie..." fait office d'un des meilleurs films de la compétition. Pourtant Nuri Bilge Ceylan ressasse ici un langage bientôt commun, mais enfin d'une telle maîtrise picturale et d'une telle tension morale qu'il est difficile de ne voir autre chose que les fulgurances. Le film est tendu par un pointillisme absolu, un sens du détail qui fourmille jusqu'à un réalisme stupéfiant, tout en empruntant l'intrigue très vague d'un film policier et d'une enquête ultra-cinématographique. La mise en scène est construite en peintre, les lumières éclairent binairement le film : une longue première partie nocturne, bousculant nos perceptions et nos regards par une utilisation extrêmement sombre du cadre, et une seconde autour de la fatigue au lendemain du cauchemar. L'enquête commence en même temps que le film et jamais ne verra-t-on le meurtre et donc la raison. Ceylan préfère montrer la marche, la recherche, les questions plutôt que l'action et la cause. Son film est basé sur une expressivité absolue où l'art du visage dicte plus que les mots et les situations. Le choix des décors et des acteurs suffisent à créer un trouble, à inventer des images d'une violence ahurissante alors qu'il ne se passe parfois pas plus qu'un simple regard. Le talent du cinéaste pour faire ressentir la véracité des choses de l'homme et de la nature atteint ici un paroxysme rarement vu au cinéma : le temps passé avec les personnages, tous réagissant différemment à l'enquête, nous plonge dans une torpeur de cinéma sublime où chaque geste extérieur (de la nature) nous frappe en plein visage. Le sens de l'attente et de l'ennui sont si bien rendus à l'écran, la peur et le froid, la précarité ou encore l'obsession, que le moindre petit impact prend la forme d'un coup de poing. Ainsi les personnages, fascinants et perdus dans une maison sans électricité, nous font revivre la sensation du froid dès que la porte s'ouvre : plan d'un feu de bois, bruit du vent enregistré avec une attention absolue, tout nous plonge dans la vérité naturelle d'une nuit rocailleuse et glaciale. Toute cette partie nocturne, faite de chemins sineux sur les plaines d'où les phares de voitures passent comme une procession au loin, faite aussi de figures fascinantes (le criminel et ses cheveux d'un noir profond) et de répétition comme un vrai travail d'enquêteur sans moyens, toute cette partie nous tient en haleine, réserve ses personnages jusqu'à l'aube où se révèle, d'un même geste, âmes et paysages. Le temps de la nuit semble avoir été celui d'une nuit entière, aride et peu réconfortante. L'arrivée du jour montre en revanche la fin de l'enquête, l'absurdité, l'humour de petites situations rituelles et les profondes interrogations de chacun (quoique toujours troubles chez Ceylan). Le film se resserre sur le point de vue du médecin jusqu'à une étonnante séquence d'autopsie, insoutenable hors-champ dont l'absence de chair est compensée par une prise de son gore (le premier signe d'une nouvelle ère pour Nuri Bilge Ceylan?) qui ne nous cache rien du tronçonnage de membres et autres dévidage d'organes. Etonnante séquence de contrepoint qui synthétise absolument tout ce qu'est le film même si la séquence ne ressemble à rien d'autre du cinéaste : la précision et l'orfèvrerie du détail sonore se fond dans une démarche purement cinématographique qui est la pensée de la mise en scène et son hors-champ fulgurant, sa tension et son ambiguité entre le regard perdu du médecin vers la fenêtre (mais qui est-il vraiment?) et la femme et l'enfant qui s'en vont au loin avec l'oubli. Le jour nous apprend plus sur les personnages, suivant la logique absolue d'un visage qui nous semble plus familier dès lors qu'il est mieux éclairé par notre regard. La construction du film, très schématique, évite pourtant le gouffre conceptuel pour au contraire démontrer avec génie la matière du temps qui passe. D'abord dans la nuit, où le montage joue si subtilement des différences d'éclairage du ciel et des horizons que l'on ne voit pas l'aube arriver, et ensuite dans la matînée froide et tendue qui se déroule minutieusement sous nos yeux. La sensation d'un film trop long s'oublie alors par la précision chronométrique du film et le talent incroyable de tous les acteurs dont le
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 367 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2024
    Le film commence comme un fait divers criminel, une intrigue judiciaro-policière derrière une petite escouade hétéroclite -procureur, policiers, médecin, suspects...- avançant à tâtons dans la nuit pour découvrir le corps d'un supplicié abandonné par son meurtrier, si tant qu'il se souvienne de l'endroit précis.
    C'est une longue partie de la nuit (et du film) qui s'ouvre sous les phares des véhicules et on devine bien que le cinéaste ne réalise pas un polar. Le rythme lent, les cadrages et le dépouillement élégants, les personnages âpres et authentiques caractérisent, en dépit de dialogues prosaïques, un récit hiératique et mystérieux qui a tout d'une parabole sur la condition humaine, sur la souffrance et le mal. La deuxième partie du film, de jour, nous en convainc davantage, même si les instants poétiques, quelques symboles et le message que sous-tend l'action, ou plutôt l'absence d'action, tout au long du film, sont plus ou moins lumineux. Mais, après tout, les personnages eux-mêmes paraissent égarés.
    Quoiqu'il en soit, il y a quelque chose qui fascine dans la réalisation de Bilge Ceylan, un hiératisme et une douleur qui proviennent des personnages et du regard que le réalisateur porte sur la société turque, laquelle n'est pas étrangère, même réduite à sa plus simple expression, par ses particularismes, à l'intérêt qu'on prête au film.
    Il était une fois en Anatolie ou moins de vingt-quatre heures d'une humanité en pleine déreliction.
    Alban P
    Alban P

    17 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2011
    On suit ici une équipe de policiers, menés par un meurtrier qui doit leur indiquer l'emplacement du corps de sa victime. Le film se consacre presque entièrement à la recherche du corps tout en s'arrêtant sur chaque personnage : Le procureur, le médecin légiste, le capitaine de police, ... Ainsi, outre l'enquête en cours, tout ce petit monde essaye de se confier. Le rythme est volontairement très lent, contemplatif au maximum. La beauté des images, le jeux impeccable des acteurs (Taner Birsel, le procureur, est parfait) et la sensation total de dépaysement, tout est là.
    xando
    xando

    17 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2011
    Un film envoûtant, une première partie dans la nuit hypnotique d'une beauté rare, on est transporté, une expérience unique.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2012
    Nuri Bilge Ceylan a du style c'est certain (des images et mouvements de caméras contemplatifs et beaux) mais ici contrairement a ses autres films le scénario ne suit pas. L'histoire a du potentiel mais le cinéaste ne l'exploite pas à fond et fait beaucoup trop duré sont oeuvre, mais cela reste du vrai cinéma.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2011
    Nuri Bilge Ceylan: de lui, j'avais vu un épouvantable nanar, Les Climats, film bouffi de prétention, Antonioni chez les loukoums (sans le talent du grand Michelangelo...). Mais, vu ce que je sais maintenant du réalisateur, peut être ce film n'était qu'une oeuvre artificielle destinée à intéresser le public des festivals....

    Passer des Climats à Il était une fois en Anatolie, c'est comme passer d'un restaurant international toc et chic à une auberge de village, savoureuse et chaleureuse. Ce long film à un charme, une atmosphère, un climat (celui qui manquait tant aux susdits Climats justement...) qui fait qu'on ne le voit pas passer. Il y a d'abord une heure de voyage nocturne sur les petites routes de bitume ou de terre du plateau anatolien, qui tournicotent, montent et descendent dans un paysage désertique d'une tristesse absolue, avec un meurtrier qui est censé retrouver l'endroit où il a enterré sa victime (vu la façon dont tout se ressemble, c'est pas une sinécure!), et tout l'appareil de la justice, le commissaire (Ylmaz Erdogan) qui voudrait bien rentrer au plus vite parce que son petit garçon a une maladie génétique et qu'il doit rapporter les médicaments, le procureur (Taner Birsel) qui a des problèmes de prostate (mais surtout, un passé pesant et tenace qu'on va découvrir petit à petit), le médecin divorcé (Muhammet Uzuner), qui lui aussi semble bien mal, et puis les chauffeurs, les fossoyeurs, l'employé qui sert de scribe au procureur, un second coupable mais à qui on ne demande rien, et des gendarmes, petite troupe en errance au milieu de nulle part, recherchant un arbre en boule et une fontaine, mais ce ne sont jamais les bons.... En plus, c'est la tempête, l'orage, et Bilge Ceylan filme comme personne ces arbres dans la nuit, pris dans le vent. Le temps passe, les esprits s'échauffent, le commissaire devient violent avec le meurtrier, l'un des chauffeurs aussi a l'air plein de rancunes, et petit à petit le procureur livre, au médecin, d'anonymes bribes de son histoire.

    On s'arrête chez le maire d'un village pour se restaurer et se reposer, celui ci déballe d'interminables doléances, l'electricité s'éteint -quand la jeune fille de la famille apporte le thé, éclairée par en dessous pas sa lampe, éclairage de La Tour, d'une beauté surnaturelle, c'est comme si un ange traversait cette sordide randonnée... Images magiques.

    Enfin, le cadavre est déterré. Mais personne n'a pensé à emporter un sac à maccabées... le film vire au burlesque anglais, manque plus qu'Alec Guiness.... et on le fait rentrer tant bien que mal dans le coffre d'une des voitures*. Puis c'est l'autopsie, avec l'officiant qui se plaint de son matériel de merde... La veuve et son petit garçon, qui peut être n'est pas le fils de la victime. La foule qui hurle, qui est prête à le lyncher. En fait, le crime gardera tout son mystère.

    J'ai adoré ce film différent, bizarre, avec ses moments de poésie, ses moments absurdes, cette façon ample de filmer les paysages et resserrée de filmer les visages (tous les acteurs sont épatants), et la vérité de ces hommes que le hasard a rassemble et dont le corps parle, à la faveur de la nuit et de la fatigue. Comme quelquefois les films longs et lents, ce n'est pas ennuyeux: c'est juste fascinant.

    *les mecs, si vous voulez rentrer dans l'Europe, pour tripoter un cadavre, mettez des gants en caoutchouc!
    missfanfan
    missfanfan

    89 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 novembre 2011
    bon en principe je suis hyper fan de cinéma turc et j'aime beaucoup ce metteur en scène mais là hélas je doit dire qu'hormis les beaux paysages d'anatolie je me suis ennuyée ferme donc sans plus j'ai sommnolée par moment
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 janvier 2012
    Il était une fois en Anatolie commence par un long périple dans les limbes de la nuit, jamais loin de celles de l'ennui, à vrai dire, à travers cette quête nocturne d'un cadavre dont on vient à se demander si il ne serait pas fantoche. Heureusement, porté par une mise en scène élégante, souvent en décalage avec la narration elle-même et grâce à quelques dialogues bien sentis ou quelques scènes à l'humour plus noir que la pénombre de minuit, cette errance est portée par un mystère profond. Là où le bât blesse, c'est dans cette seconde partie, quand au petit matin, chacun retourne à son quotidien, car là où, classiquement, on pourrait s'attendre à un dénouement, subsiste des nœuds bien coulants.
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2011
    comme une fille de la campagne, qu'on trouverait diablement jolie à la lueur des bougies, telle une apparition miraculeuse, mais au réveil, à la lumière crue du petit matin blème, sans fard, qui n'en finit pas de se trainer, il se révèle qu'on avait peut-être un peu idéalisé, qu'on s'était peut-être un peu laissé abuser le regard, emporté par le climat fantastique, d'une nuit blanche un peu particulière...
    hamasiblan
    hamasiblan

    26 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 novembre 2011
    à part quelques beaux paysages, ce film est d'un ennui total. Aucun intérêt, acteurs caricaturaux , tous risibles (sauf le Docteur) ...et ça dure 2h37...Une séance de torture
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2022
    Dans un prologue déjà d’une grande beauté, le cinéaste fait apercevoir ceux qui seront les protagonistes d’un sordide fait divers. Le fil conducteur du film sera la recherche de la vérité sur ce fait divers par les autorités locales, en particulier, un commissaire, un procureur et un médecin. Mais ce fil conducteur n’est qu’un support, le projet de Nuri Bilge Ceylan étant d’ordre esthétique, philosophique et moral. Le film est divisé en deux grandes parties, entrecoupées d’une scène de transition. La première partie, la recherche infructueuse du cadavre, restera dans les mémoires pour son originalité esthétique et symbolique. Les voitures et leurs occupants divaguent d’un point d’eau à l’autre et semblent perdus dans les grands espaces d’Anatolie, où la présence de statues rappelle des temps anciens. On passe du crépuscule à la nuit noire, les mouvements des phares évoquant alors de dérisoires lucioles. Chaque plan ou presque est une merveille de construction et de lumière contrastée. La scène de transition est elle aussi très contrastée : après un moment où le maire apparait bavard et superficiel, l’apparition de sa fille, à la lueur des chandelles, est un véritable moment de grâce ; ce sera le seul du film, mais il en porte tout l’espoir. Cette scène se conclut par un indice montrant un changement majeur, puisque le commissaire consent une cigarette au suspect. La seconde partie est visuellement différente (la pluie était annoncée par plusieurs personnages), l’image plus uniforme, l’ambiance blafarde. Les plans d’ensemble sont moins nombreux et l’on se rapproche des personnages, approfondissant les failles entrevues auparavant. La place du procureur et du médecin prend pus d’importance. La recherche de la vérité sur le meurtre fait suite à la recherche du cadavre, et elle culmine symboliquement avec la scène d’autopsie, où l’on dissèque un homme pour l’atteindre, mais c’est bien de la condition humaine qu’il s’agit, de la relation des hommes avec cette (leur) vérité, admise, déniée, ou cachée, de leurs problèmes avec leur passé, avec leur conscience, avec leur éthique. Tout cela est traité avec une humanité, une pudeur et une simplicité exemplaires, ce qui donne encore plus de force à cet immense film.
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