Mon compte
    La Vie sans principe
    Note moyenne
    3,4
    105 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Vie sans principe ?

    19 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    7 critiques
    3
    8 critiques
    2
    2 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    749 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 novembre 2019
    Pas un long-métrage particulièrement marquant de la part de Johnny To, ce thriller boursier qui possède une trame qui n'est pas sans rappeler la crise financière qui a touché Hong-Kong en 2008 à a son actif une histoire assez ennuyeuse, mais fort heureusement une réalisation satisfaisante et surtout une interprétation de qualité de la part de son casting.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 177 abonnés 7 496 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 août 2012
    La Vie sans principe (2011) de Johnnie To est une œuvre chorale dépeignant différents individus, tous ayant un lien direct ou indirect avec la crise financière qui frappe Hong-Kong (due à la crise grecque). Les habitués du cinéaste seront surpris, le film n’a absolument rien à voir avec ce qu’il réalisait auparavant. Oubliez les films violents, ici, c’est avec un thriller financier sur fond de crise économique et sociétale qu’il revient et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on est assez mitigé du résultat final. En effet, il faut attendre une bonne heure pour enfin comprendre où veut nous emmener le réalisateur et comprendre ce qu’il cherche à nous faire savoir. Les trois histoires qui s’alternent les unes entre les autres avec cette multitude de protagonistes ne nous aide en rien et on regrettera que Johnnie To ne soit pas parvenu à nous convaincre, lui qui le fait pourtant avec aisance lorsqu’il met en scène des gun-fights.
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2012
    Le prolifique Johnnie To s'emmêle un peu les baguettes à raconter plusieurs histoires sans autre point commun que la difficulté d'exister de divers caractères, jeunes ou vieux, cyniques ou encore plein d'espoirs et de projets, mais tous attirés par le lucre et l'appât du gain facile, par le jeu, la Bourse ou le racket. Seul, à l'opposé, un inspecteur de police hiératique, tendu vers un but qui est peut-être le goût du travail bien fait, la poursuite des délinquants, traverse ce film en ne prononçant que quelques mots qui ne nous permettent pas de découvrir vraiment ses motivations ou ses émotions. La technique est parfaite, les images et cadrages nous font sentir le chaos des hommes et des voitures, la complexité de petites vies, la difficulté de survivre dans l'enchevêtrement des immeubles de Hong-Kong. L'humour, jamais très loin épice un peu une soupe chinoise plutôt sans saveur. On a en effet du mal à s'intéresser à ces histoires embrouillées de mafias. Johnnie To est plus à l'aise dans les scènes d'action, les coups de feu, les poursuites qui restent sa marque de fabrique.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2012
    Johnny To se renouvelle avec ce polar choral dans un contexte de crise économique et financière à Hong Kong. La satire du monde des banques et des marchés financiers est aussi savoureuse que la subtilité du récit et du montage.
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2012
    S’éloignant du conformisme de ses dernières réalisations uniquement axées sur la violence des mafias asiatiques, Johnnie To revient grâce un film mêlant finement thriller financier et drame sociétal. En utilisant le contexte de la crise économique, le réalisateur hongkongais accompagne sa narration inspiré des films choraux (au risque de paraitre brouillon) d’une atmosphère oppressante et inhospitalière. La multitude des personnages se retrouvant dans des situations insoutenables et s’échangeant des dialogues teintés de cynisme accentue le besoin de chacun de survivre à tout dans ce monde en perdition où la quête de l’argent facile est devenue le dernier rempart contre la perdition sociale. Les thèmes du grand banditisme et de la lutte individualiste chers au cinéaste sont donc traités de manière originale car moins brutalement qu’à l’accoutumé.
    Acidus
    Acidus

    716 abonnés 3 707 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 décembre 2012
    Johnnie To quitte (ou presque) le monde des gangsters pour s'attaquer, avec "La vie sans principe", à la crise financière et aux banques. L'ensemble du film tourne autour de l'argent et de son importance sociale. Pour illustrer son propos, le cinéaste hong-kongais nous fait suivre trois histoires parallèles, qui se recoupent par moment. Cela rend le scénario complètement destruturé, bien que toujours bien maitrisé, entre flashbacks et alternance de points de vue. Je regrette néanmoins les nombreuses longueurs qui parsèment le film comme, par exemple, lorsque le réalisateur s'arrète longuemment sur des détails techniques d'investissement et sur la Bourse.
    orlandolove
    orlandolove

    134 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2012
    Après le semi-raté "Vengeance" cela fait plaisir de retrouver le vrai Johnnie To (comprendre sans
    Johnny Hallyday). To réalise donc pour son nouvel opus un film à tiroir très fluide tendant comme toujours vers le polar et le film mafieux.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 août 2012
    Revenant d'un exil volontaire dans un pays où le cinéma n'existe pas, c'est in extremis, avant qu'il ne disparaisse tout à fait, que j'ai pu rattraper au vol MON film de l'été. Le vrai polar bien glauque, le noir vénéneux, c'est en Corée qu'il a pris, à présent, ses quartiers, d'accord, et son maître est, évidemment, Park Chan-wook. Mais à Hong Kong il y a un petit maître qui s'appelle Johnie To, dont le dernier opus, La vie sans principe, est aussi le meilleur, filmé avec un incroyable sens du cadrage et de la non couleur. De l'anthracite au blanc plâtreux, To joue sur les nuances de gris, et son image est purement magnifique.

    On pourrait appeler ça bêtement un film choral, je dirais plutôt un film puzzle, où des petites pièces que le cinéaste nous délivre sans chronologie vont petit à petit s'emboiter. Les deux personnages principaux ne se rencontreront jamais. Térésa (la ravissante Denise Ho) est courtière dans une banque. Hélas, manque de chance.... ou de vocation, c'est une très mauvaise courtière. Au début du film, on la voit, dans une séquence interminable et en même temps très drôle, tenter de fourguer des actions à risque à divers braves blaireaux, lesquels ne souhaitent que gagner plus d'argent sans chercher à comprendre comment. Térésa va se faire lourder à la fin de la journée par sa pimpante directrice -c'est sûr. La situation est d'autant plus délicate qu'un énorme krach boursier s'annonce....

    L'autre héros, c'est Panthère (Lau Ching-Wan), l'employé inconditionnellement fidèle et inconditionnellement honnête du patron d'une triade. Pour lui, il s'agit de se procurer la caution d'un camarade, arrêté au cours d'un banquet mafieux, auquel il est lié par une amitié tout aussi inconditionnelle..... La situation est d'autant plus délicate qu'un prêteur à gage véreux (irrésistible Hoi-Pang Lo!) vient de se faire trucider...

    Et puis, en contrepoint, il y a aussi la petite famille intégre, le commissaire de police (Richie Ren) qui ne sait s'il peut acheter l'appartement hyper cher dont rêve sa femme -une vue sur la mer, une vue sur la montagne (à vrai dire surtout la vue sur des buildings) et adopter cette petite soeur inconnue qui lui tombe sur les bras à la mort de son vieux père. On le voit peu: il est juste là pour nous rappeler qu'à côté des financiers et des gangsters, il y a des gens normaux, et qu'à côté des crimes crapuleux, il y a des querelles entre petits vieux des quartiers populaires qui tournent mal...

    Le film est virtuose, le film est plein d'humour, le film file à toute vitesse, rebondissant d'un monde à l'autre. Le lien est établi, grâce au personnage d'un ancien mafieux qui s'est lancé dans la Bourse sur Internet: on passe sans difficulté du vol crapuleux à l'escroquerie légale.

    Moralité -il y a une moralité, sardonique: la Bourse et les triades, c'est kif kif.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2012
    Je deviens un inconditionnel de J. TO. Beaucoup d'élégance, presque britannique, chez ce réalisateur, et une vision toujours étrange (on pourrait le dire, à tort probablement, vu d'Europe) de la vie et des humains pour un asiatique. Mais une implacable maîtrise de la caméra, des acteurs et de la psychologie humaine. Malgré des sujets souvent peu crédibles et un environnement toujours semblablement honk-kongais (ce qui explique peut-être le côté "british" du personnage), on aime sans retenue.
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2012
    Une bonne heure, c'est le temps nécessaire pour comprendre où Johnnie To veut en venir dans La vie sans principe, assez éloigné des polars qui ont fait connaître le cinéaste. Un film choral, avec trois personnages principaux, ça non plus, ce n'est pas évident d'emblée, qui se croisent, ou pas, sur fond de krach boursier et de dette grecque. Surprenant, d'autant que le réalisateur hongkongais prend son temps et flirte avec l'abstraction financière avant de tomber le masque. En fin de compte, c'est très malin et prouve une fois de plus qu'avec To, il n'est jamais trop tard. On aurait aimé que le puzzle soit un peu moins fabriqué, plus spontané, mais il faut accepter les règles de ce Cosmopolis asiatique, qui finit par révéler sa vraie nature avec ses côtés cynique, narquois et somme toute ludique, marque de fabrique de Johnnie To. Ce thriller social est violent, mais davantage dans les comportements induits par le capitalisme effréné que par des scènes d'action pures. Quand tout se remet d'aplomb, dans le dernier quart du film, il y a une part de jubilation à s'être fait ainsi manipuler. Et la virtuosité scénaristique de l'ensemble apparait, dans tous ses aspects, factice et ambitieux à la fois. Krach, boum, hue, ce To a en définitive de la moelle et de la malice à revendre. Si on accepte de se faire balloter sans trop rechigner.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2019
    Ce film qui développe plusieurs histoires simultanées autour de personnages qui vont se croiser (une banquière, un mafieux, un policier,...) prend pour cadre une société hongkongaise pourrie jusqu’à l’os, rongée par le culte du profit, la folie du rendement et l’atomisation des relations sociales. Sur cette base plutôt sombre, Johnnie To nous embarque dans un scénario qui prend des chemins inattendus, dans lequel des profils de personnages principaux s’effacent au profit de seconds rôles, et qui se mue progressivement en une critique des dérives de la financiarisation de l’économie mondiale. Efficace, original, rythmé et parfois drôle.
    islander29
    islander29

    859 abonnés 2 353 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2012
    mon conseil : lisez le sinopsis avant de voir le film......sur place, cela peut sembler brouillon, quelques scènes rétroactives, mais au bout du compte un film savoureux pour qui aime la noirceur.....Attention peu violent par rapport à l'oeuvre de Johnny to.....Et puis parfois un humour au second degré qui moi m'a pulvérisé (cynisme ou ironie des personnages).....Le réalisateur jongle aussi sur l'actualité et la première demie heure dans un bureau de banque, pointe ostensiblement le système bancaire et ses illusions mercantiles (comme la fin du film d'ailleurs).....Crise en europe, dette grecque, tout se tient dans l'univers gangster de Johnny To et c'est adroit et circonstancié, même vu de Honk Kong.....pas un moment de répit, peu d'action il est vrai, mais une dualité de langage tout à fait passionnante et subtile.....Je conseille....
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2012
    Quelques mois après le Cosmopolis de David Cronenberg, c’est au tour de Johnnie To de montrer du doigt les failles du capitalisme. À travers la vie de trois personnages nettement différents, ce dernier va présenter trois rapports avec l’argent. L’une est banquière à tendance escroc. L’autre est un flic honnête. Enfin, le dernier demeure l’éternel larbin d’un clan, qui n’en a pas grand-chose à fiche de ce qui peut bien lui arriver. En parallèle, la bourse chute. L’argent s’en va, ou bien il apparait. Ces trois personnages doivent sauver leur vie, sauver la vie des autres… Denise Ho donne à la banquière l’allure profondément hypocrite qu’un tel rôle demande ; Richie Ren, pour le peu qu’on le voit, compte davantage sur une certaine présence et, le meilleur pour la fin, Lau "Panther" Ching-Wan procure à son personnage toute l’allure du parfait raté – bourré de tics jusqu’à l’extrême et extrêmement soumis – qu’il lui fallait dans une excellente prestation.
    La Vie sans principe démarre vraiment lors de la signature d’un contrat, où une femme totalement désœuvrée entretient l’illusion que la banque fera d’elle une personne riche en très peu de temps. Néanmoins l’escroquerie se sent à plein nez et rend ainsi la scène particulièrement éprouvante, psychologiquement. Par ailleurs, c’est sur ce terrain que jouera le film la plupart du temps, nous infligeant ce grotesque spectacle du comportement humain face à l’argent. Ca ment, ça tue, ça vole… La chute de la bourse hongkongaise semble si proche d’une fin du monde que cela renvoie une image immensément primitive de l’être humain tel qu’on peut le trouver de nos jours, dans les innombrables buildings qui côtoient les cieux. Naturellement, comme dans le mythe, certains finissent indubitablement par s’écraser violemment dans une chute fatale. Tout ce qui se passe dans ce film peut donc s’avérer terriblement cruel mais aussi pathétique jusqu’à un stade de dérision assez drôle. Cet étrange énergumène de mafieux, qui ne maitrise rien et regorge pourtant de bons sentiments envers ses « frères de sang ». C’est donc avec une ironie cinglante que Johnnie To construit certains personnages – des ratés monumentaux – et certaines péripéties. Cependant, ce fond parfois comique ne doit enlever en rien le constat profondément dramatique que laisse entrevoir La Vie sans principe. Le long-métrage s’achèvera donc par un nouveau départ unanime. Pour ces trois personnages. Pour la finance et ceux qui y sont liés, de près ou de loin. Les banques et usuriers. En conclusion, La Vie sans principe est un long-métrage pour le moins troublant, qui aurait pu être encore mieux s’il ne comptait pas autant sur son très bon scénario et ses interprètes au point d’en oublier l’esthétique (un défaut propre au cinéma chinois).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 août 2012
    Ah, ça faisait longtemps que Johnnie To n'avait pas eu l'honneur d'une sortie en France, lui qui arrivait à placer 1 ou 2 films par an sur nos écrans au temps de sa splendeur (avant le pas terrible "Vengeance"). Ca fait donc bien plaisir de le retrouver aux commandes de ce vrai-faux film de gangsters traitant de la crise financière dans une ville de Hong-Kong qui bénéficie toujours 15 ans après la rétrocession à la Chine de la formule "un pays, deux systèmes". Grâce à une réalisation toujours virtuose, un montage toujours habile et malin et un sens de l'humour salutaire, plusieurs intrigues s'imbriquent parfaitement dans ce petit conte (im)moral où la roue du destin et celle de la fortune semblent faire la course à l'échalote et où on suit la trajectoire de personnages dont les vies sont en prise directe avec les tendances de la Bourse. Plus qu'au policier à la recherche d'un crédit, plus qu'à la banquière qui, sous la pression professionnelle, joue avec les économies des petits épargnants, c'est surtout au petit truand à la morale désuète et anachronique qu'on va particulièrement s'attacher. Il faut dire que pour incarner ce Panther, Johnnie To a fait appel au très charismatique Lau Ching-Wan qu'on est bien content de retrouver en pleine forme, tout en gesticulations et tics nerveux et vêtu d'un costard-sandales des plus élégants. Dans les deux "Election", To confrontait aux dures réalités politiques un monde des Triades très idéalisé au cinéma, avec son code d'honneur et tout le toutim. Dans "La Vie sans Principe", avec son titre français pléonastique, il est moins question de lutter pour le pouvoir que de lutter pour la survie et c'est aux dures réalités économiques que se frottent les personnages. Un peu comme dans "L'Homme aux Abois" où Burt Lancaster tout juste sorti de prison a bien du mal à retrouver sa place dans un mitan ayant adopté les règles du marché et de la libre-entreprise, le banditisme à l'ancienne a passé le flambeau à la délinquance en col blanc. Ludique et parfois cocasse, "La Vie sans Principe" démonte gentiment les fondements d'un capitalisme moderne hasardeux (la scène géniale où Panther qui ne connaît absolument rien à la finance élabore des diagrammes permettant de prévoir les fluctuations boursières), capitalisme dont Johnnie To est pourtant dans son domaine l'un des dignes représentants. Eh oui, si on connaît chez nous surtout le côté artiste du réalisateur chéri des festivals, Johnnie To est avant tout un producteur et businessman avisé, véritable nabab de l'industrie cinématographique hong-kongaise. Voilà une belle preuve de cynisme au sens noble du terme. Lucide, quoi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 août 2012
    Changement de cap pour le dernier Johnnie To : La Vie sans principe n'est pas un film criminel avec fusillades et photographie stylisée comme ceux auxquels le réalisateur nous a habitués. Pourtant, dans ce film choral sur des Hongkongais victime de la crise économique, on constate avec joie qu'on retrouve un peu de sa patte : on s'attache à des personnages victimes de situations décalées, voire rocambolesques.

    L'histoire est évidemment critique, mais ne pose pas de jugement sur ses protagonistes, ni tout blancs ni tout noirs, comme une banquière impuissante face à ses clients, ou un gangster cherchant de l'argent pour la caution d'un "frère". Le rythme est plutôt lent, sans que l'on s'ennuie. Le scénario prend son temps pour proposer des tranches de vie, des moments, durant lesquels on apprend à connaître les personnages.

    Ils sont victimes de hasards qui font l'humour du film. Johnnie To aime jouer avec le hasard, et il se sert très bien du thème de la Bourse pour cela. Le parallèle est intéressant et, comme dans les meilleurs films criminels de To, le scénario évite de répondre à des normes ou des mécaniques trop bien rôdées. Le sort des protagonistes semble se jouer à pile ou face. Il faut bien être joueur pour s'intéresser à la Bourse, de toute façon, non ?
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top