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    Elena
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    3,5
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    83 critiques spectateurs

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    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2013
    Un itinéraire de déshumanisation ou ce qu'il importe uniquement est de durer, il ne s"agit pas de transmettre mais de juste favoriser sa descendance: l spoiler: es liens du sang peuvent devenir quasi naturellement sanguinaires
    le portrait des relations sociales tend à vouloir illustrer que l'on est passé du matérialisme dialectique au matérialisme égoiste...
    Backpacker
    Backpacker

    77 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mars 2014
    Lenteur et tristesse sont les maîtres-mots pour qualifier cette oeuvre russe. Même la très bonne musique de Philip Glass ne parvient pas l'égayer. Froid et abscons.
    Timothé Poulain
    Timothé Poulain

    64 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mars 2013
    Un film lent, trop lent. Mal traduit et mal doublé, Elena montre à quel point le cinéma russe est aujourd'hui difficile d'accès. Les dialogues sauvent à peine le film de la noyade tant le scénario linéaire et les personnages caricaturaux l'enfoncent
    Akamaru
    Akamaru

    3 090 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 mars 2013
    Andreï Zviaguintsev cède à la misanthropie ambiante avec ce conte désespérant et désespéré,qui ne donne pas vraiment envie de croire à la nature humaine et à la Russie d'aujourd'hui ."Elena",c'est aussi un portrait d'une femme d'âge mûr,qui sous apparences dociles et soumises,fait ce qu'elle a à faire pour sortir sa famille(très pauvre)du besoin. La lutte des classes dans toute sa crasse,où le crime commis n'appelle pas de châtiment. Le propos est largement appuyés par de longs-plans fixes symboliques et une musique grandiloquente de Philip Glass. On s'ennuit ferme car tout cela est très répétitif. L'interprétation générale laisse à désirer,à moins que je ne sois pas sensible à la méthode russe? Bref,glaçante et pessimiste,c'est de tout de même une oeuvre à considérer si l'on est d'humeur.
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2012
    Lion d'Or de la Mostra de Venise et César du meilleur film étranger avec "Le Retour", participant au festival de Cannes 2007 avec "Le Bannissement" dans lequel Konstantin Lavronenko obtint le Prix d'interprétation masculine, Andrei Zviaguintsev est un des réalisateurs russes les plus réputés. L'année dernière, son film "Elena" était à Cannes, mais "seulement" dans la sélection "Un Certain Regard", celle qui, très souvent, présente quelques uns des meilleurs films de la Quinzaine cannoise. "Elena" y obtint le prix du Jury. Tout cela pour dire que Zviaguintsev n'est pas le premier venu. Ce n'est pas non plus un observateur très tendre avec ce qu'est devenu son pays : une société dans laquelle les valeurs humaines ont été mises au rencard, à l'exception de quelques liens familiaux, mais pas toujours dans les 2 sens, une société qui a, surtout, le culte de l'argent. Zviaguintsev opère à l'aide de longs plans fixes, des plans à la précision millimétrique qui peuvent durer plus de 5 minutes et il joue à la perfection sur les distances physiques entre les êtres pour dépeindre l'état de leurs relations. Pour la musique, il a choisi une œuvre existante, avec des extraits de la symphonie n° 3 de Philipp Glass. Toujours en ce qui concerne la musique, si ce film ôte toute envie d'aller vivre en Russie, il y a 30 secondes du film où on envie ses habitants : se rendant en voiture à sa séance de fitness, le personnage principal du film passe d'une station de radio à l'autre, ne trouvant manifestement rien qui puisse trouver grâce à ses oreilles. Et qu'entend-on ? du Blues, la Messe en Si de Bach, Bob Dylan, la Callas ! Cela m'étonnerait fort qu'on puisse entendre l'équivalent si on faisait la même chose en France, malheureusement ...
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 249 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 février 2015
    Décidément, le cinéma post-soviétique continue à nous glacer le dos avec ses histoires sordides et sinistres et son esthétisme passablement démodé. On apprécie bien sûr, comme lorsqu'on boit une vodka glacée un soir d'hiver, ces antiques recettes du cinéma de papa, ces longs plans immobiles, cette musique envahissante et redondante, ces dialogues soit totalement banals (les prolos) soit très subtils (les intellos), cette image bleutée et froide comme un matin d'hiver moscovite. L'hyper classicisme de la forme conjugué à une histoire plutôt simplette (on est loin de Dostoievski) et linéaire finissent par nous lasser. De très belles séquences et quelques très bons comédiens (excellente Nadejda Markina!) ne suffisent pas à faire un chef d'oeuvre. Allez plutôt voir "Portrait au crépuscule" d'Angélina Nikonova, véritable révolution du cinéma russe en 2012.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    112 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2016
    Joli drame du toujours aussi intéressant Andrei Zviaguintsev. Même si pour le coup, il n'est pas à l'origine du scénario, cette histoire de succession vaut le détour tant il a agrémenté ce simple fait divers par sa superbe mise en scène. On est confiné entre deux principaux décors (l'appartement d'Elena et celui de son fils) dont j'ai été surpris d'apprendre qu'ils ont été entièrement constitués en studio. Sacré défi de relevé parcequ'on n'y voit que du feu entre les peintures qui font les extérieurs, les arbres, la lumière, chapeau! Sinon cette oeuvre n'est pas aussi intense que "Le retour" ou "Leviathan" et je trouve un peu dommage qu'il nous laisse libre d'imaginer la fin de cette histoire dont j'aurais bien aimé connaître sa version...
    Seemleo
    Seemleo

    64 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2012
    De longs plans répétitifs et triviaux peignant par l'absurde le vide apocalyptique de l'existence des protagonistes. Ressort de cette tranche de vie, trois traits de caractère profonds de la Russie et des russes : le machisme des hommes, la position traditionnelle de la femme dans la société, celles qui sont responsables du ménage et de la famille mais sans aucun réel pouvoir, et l'esprit d'assisté naturel engendré par 3 générations vivant sous le régime communiste. La mise en scène cisèle les faiblesses humaines et ses conséquences.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2012
    Longtemps, j'ai ressenti une attitude faite de questionnement à propos de ce film. Me laisse t-il indifférent ? Suis je impressionné par la qualité de la mise en scène ? Un peu tout à la fois. Il est vrai que les mouvements de la caméra et ses nombreux partis pris, la beauté de la photographie, de la lumière, la belle musique de Philip Glass (de plus assez discrète) a de quoi impressionner le cinéphile. Ce qui peut être gênant aussi, d'une certaine façon, à cause de la froideur ambiante de la distance que prend le cinéaste vis à vis de ses interprètes. Finalement, j'ai fini par apprécier ce film aux longs plans séquences et scènes répétitives. Ce type de mise en scène s'avèrait nécessaire pour ne pas juger les personnages tous chargés d'extrème ambiguité, pas de pathos, ils recherchent de simples besoins vitaux mais restent éventuellement chargés d'humanité. L'interprète féminine est exceptionnelle, un bloc de volonté qui menace de se fissurer. Derrière la beauté des images (très bel appartement bourgeois) se cache un grand pessimisme de la société russe. Dommage que le film soit parfois long, lent et répétitif. Cependant, les cinq dernières minutes sont absolument sublimes (travelling et obscurité). Le bébé allongé sur un trop grand lit, on pense alors à 2001 odyssée de l'espace, est il une matrice pour la renaissance ? ne se laissera pas facilement oublier. Un film au final qui mérite d'être revu et peut être alors plus apprécié.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 décembre 2012
    Elena, marié en seconde noces à Wladimir un homme aisé, subvient aux besoins de son fils, prolétaire fainéant et oisif, et de sa famille. Un jour, Wladimir refuse à Elena l'argent necessaire pour payer le bakchich qui permettra à son petit fils d'intégrer l'université et d'éviter l'armée.

    On suit ce jolie portrait de femme honnête et courageuse coincée entre presque-salops de riche et presque-salops de pauvre.
    La réalisation et la lumière sont soignés et le récit bien mené. Pas gai mais intéressant.
    http://zabouille.over-blog.com/
    -Vinz-
    -Vinz-

    38 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2011
    Une histoire grave qui ne peut qu'interpeller votre jugement.
    Le rythme est lent, soit pour captiver votre réflexion, soit pour vous ennuyer...
    Cela dépendra de votre perception.
    Je suis passé par les deux étapes, mais au final, c'est un film qui porte à des discussions supers intéressantes.
    Dourvac'h
    Dourvac'h

    8 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2021
    Elena" [2012], le troisième long métrage d'Andrei ZVIAGUINTSEV est une oeuvre d'une force inouïe : un conte implacable magistralement mis-en-scène. Portrait universel de la férocité glacée d'une société sans espoir. Individualisme régnant, bêtise crasse, absence de sens moral... Et près tout, "Ainsi soit-il." Un film de moraliste qui annonce son "Faute d'amour" de 2017. Un procès habile du matérialisme, de la "pensée pratique" et de la sinistre bondieuserie de façade qui "occupent le terrain" de nos sociétés, faute de mieux à offrir... C'est qu'elle a l'air sympa, la jeune grand-mère Elena ! Elle ne lui veut pas de mal, à son nouveau mari Vladimir : c'est une ancienne infirmière, alors elle le sert - en bien soumise épouse et bonniche (dans une société russe de "gens ordinaires" apparaissant toujours - avec finesse chez Zviaguintsev - comme banalement patriarcale et assez ridicule). C'est-à-dire aussi que Vladimir a tout ce fric que la famille d'Elena n'a pas et n'aurait jamais... Lorsqu'Elena comprend que Vladimir, son homme qui vient de faire un infarctus, ne va pas aider le moins du monde son feignant de fils à elle (père d'un autre feignant), elle commettra l'irréparable. Sans trop de remords, d'ailleurs. Elle saute tranquillement le pas. Elle ira même brûler un cierge devant les icônes de l'Eglise. C'est le règne de l'absurde selon Albert Camus... "Le crime sans le châtiment" (comme l'a écrit finement un critique). Le long plan aux oiseaux qui ouvre le film peut être décourageant, mais il signifie ceci : un clou chasse l'autre, et la famille de feignants alcoolos ne rêvait, au fond, que d'investir le superbe appart' du "riche"... Pour faire quoi de cela ? Rien... Consommer de la bière ou siffler leur stupide vodka, bouffer des chips. Regarder des émissions de téléréalité crétinisantes (pléonasme), s'emm...rder comme des rats morts et s'engueuler à vide sans jamais se poser la moindre question existentielle. Au bas de l'immeuble, le petit-fils chéri d'Elena qui voulait éviter le Service national en Tchétchénie (en soudoyant je ne sais quel pourri - grâce au pognon extorqué au "riche" - pour ne pas avoir à "y aller") se fait tabasser lors d'une expédition punitive entre bande de crétins nodocéphales... Sous le ciel gris, une sorte de centrale nucléaire apparaît comme une apocalypse perpétuelle entre les arbres. Le "châtiment" d'Elena ne serait-il pas de devoir vivre dorénavant en cohabitation avec ces "débiles" sans conscience, qui sont la chair de sa chair ? Film d'un pessimisme total sur notre humaine. Pas de rédemption possible. Pas la peine de chercher un StopCretins.com planétaire... puisque tels des Aliens proliférants, "ils" sont déjà devenus trop nombreux... Sauf qu'Andrei Zviaguintsev est là - qui s'en fout bien, de vexer le Gros public que soigne Poutine : vous avez un fin diagnostic, Docteur Zviaguintsev ! Et votre regard impitoyable est celui d'un poète. Vos interprètes au jeu jamais appuyé : Nadezhda Markina (Elena), Andrei Smirnov (Vladimir), Elena Lyadova (Katerina, fille de Vladimir), Alexey Rozin (Sergeï, fils d'Elena)... Ah, comme l'on a un peu honte - par comparaison - pour tous "nos" comédiens et comédiennes français (surinterprétant à peu près tout, pour être sûrs de bien se mettre le spectateurs dans la poche !) Votre sens du cadrage est une merveille. Votre utilisation des silences ou de la musique de Philip Glass : époustouflante. Alors, on aime votre cinéma qui nous lave le regard. Vraiment. Durablement. Même avec un plan d'introduction intégrant écorce de bouleau et chassé-croisé d'oiseaux sur fond de loggia, qui dure une minute quarante...
    Plume231
    Plume231

    3 882 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2014
    J'avoue ne pas explorer souvent le cinéma russe contemporain, et c'est un tort car on peut tomber sur du très bon à l'instar de cet "Elena"...
    D'abord j'ai été surpris d'y entendre une musique qui a pleinement la patte très caractéristique de Philip Glass. Normal puisque le compositeur de la BO n'est autre que Philip Glass lui-même mais j'ai tout simplement été très étonné de le voir ici, mais son style colle parfaitement avec l'atmosphère de l'oeuvre d'Andreï Zviaguintsev.
    Bon autrement, ici plus que le portrait d'une femme ou un drame ayant quelques fois l'allure d'un thriller, c'est plus l'autopsie d'une société que nous montre Zviaguintsev. Dans la Russie actuelle, il y a les nantis et il y a les autres. La protagoniste elle, se situe entre les deux, servant d'intermédiaire, fragile, au spectateur entre ses catégories totalement opposées ou a-priori totalement opposées car prêtes aussi bien l'une que l'autre à commettre le pire, car l'une ne valant pas mieux que l'autre dans une société où l'important est l'argent et la réussite affichée, sans parler de la corruption bien évidemment...
    On ne ressent non plus ni une pleine antipathie, ni une pleine sympathie, pour les personnages ; excepté peut-être la fille d'un précédent mariage de l'époux d'Elena, pourtant d'un premier abord peu sympathique, parce qu'elle semble hors des "fondamentaux" de cette société, aucun ne rattrape véritablement l'autre.
    La longueur et la langueur des séquences peuvent surprendre mais on finit par s'y laisser prendre et puis la finesse de l'écriture et le soin apporté à la réalisation achèvent d'en faire un film à voir absolument.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2012
    Voilà un grand film dont la lenteur apparente et nécessaire se fait l'écho de la complexité des personnages. Bien que la trame se veuille psychologique, le film est tourné à la manière d'un thriller. On aime et on déteste cette Eléna à l'humanité glaçante et désespérée. On a mal pour la fille de cet homme et cette famille ratée qui s'épuise dans l'alcool inutile. À voir absolument !
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    66 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2014
    Premier film visionné (et jusqu'à présent le seul) d'Andreï Zviaguintsev. Dans mes souvenirs ce film dur et froid est porté par l'interprétation d'une actrice Nadezhda Markina, qui incarne avec autant de subtilité que de rudesse ce personnage d'Elena, femme d'âge mûr, qui est prête à tout pour donner un nouveau départ à sa famille. Le fait que Vladimir et Elena se soient rencontrés tard dans leurs vies respectives et possèdent des caractères aussi différents que possibles entraînent inévitablement un climat glacial et tendu, que n'arrangent pas leurs enfants respectifs. Ce film donne une vision assez sombre de la société russe, et plus particulièrement de la haute société, désabusée, cynique et lasse. Crépusculaire, et ambivalent, le propos de Zviaguintsev ne semble pas pouvoir être balayé par un vent d'optimiste. Certains pourront le lui reprocher, mais personnellement j'y adhère. A voir.
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