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    I Wish
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    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Mélancolie et poésie enfantine ne pouvaient être traitées qu’avec une délicatesse à fleur de peau par le réalisateur du splendide STILL WALKING. Cependant, son nouveau film souffre d’un manque de rythme faisant rapidement passer son public de l’émerveillement à la léthargie. Devant cette belle histoire, mêlant conte de fées et publicité pour les chemins de fer nippons, on suit ces deux frères aussi naïfs que malicieux mais surtout on attend avec impatience leurs retrouvailles car c’est dans la dernière demi heure que naît véritablement la joie de vivre. Ce film d’Hirokazu restera donc parmi les œuvres mineures de sa carrière florissante et pleine de promesses.
    Nelly M.
    Nelly M.

    99 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2012
    Un divorce et deux frères qui se côtoyaient chaque jour communiquent par portable. Par petites touches musicales et sautillements d'un lieu à l'autre, on met du temps à les différencier... Le mot "audit" dans la bouche du piaffant Ryunosuke sonne bizarrement adulte, son trajet scolaire laisse à penser qu'il est mieux loti que son frère Koichi, gros poupon qui cultive aussi l'adulte en lui, sidéré de vivre au ras d'un volcan qui dépose des cendres sur le linge... Il est impossible d'éviter le rapprochement avec plus invisible, inodore, incolore et bien contemporain au Japon mais si anxiogène qu'on restera sur les papouilles, la complicité des grands-parents venant au secours des géniteurs séparés, ce père laxiste bon copain, cette mère attentionnée faisant partie du décor sans plus... De charmants ébats physiques dont cette longue galopade vers les deux trains à grande vitesse et les voeux crachés au vent qui libèrent d'un futur demandant des pirouettes toujours plus nombreuses. Hirokazu Kore-Eda s'oblige à rester gracieux, enlise les spectateurs (ou les censeurs ?) dans la fraîcheur de l'enfance jusqu'au cou. Las, derrière les gâteaux au goût incertain, se profile l'archipel aux remuantes plaques tectoniques, le marasme socio-économique international, le spectre nucléaire tant passé que récent.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    31 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Voilà bien longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de voir un long-métrage japonais au cinéma. Il est même certain que cela aura eu un impact sur l'avis que je me fais de ce petit film très sympathique. Reconnaissable entre mille sur le fond comme sur la forme, le cinéma japonais moderne a su se forger de nombreuses caractéristiques. Parmi ces caractéristiques, on retrouve la notion d'espoir qui revient assez souvent. Ainsi, on pourra, dans I Wish, assister à un spectacle très humain dont cet espoir est justement le pilier. Aucune surprise étant donné le titre original : Kiseki ('miracle' en français). Suite au divorce de leurs parents, deux frères se voient séparés. Six mois plus tard, l'aîné prend l'initiative de se rendre au croisement du nouveau Shinkansen (le TGV japonais) avec ses amis. Sorte de superstition qui voudrait qu'un de nos vœux soit exaucés une fois que deux trains, roulant à la même vitesse, se croisent. À partir de là, on peut d'ores et déjà imaginer qu'I wish regorgera d'innocence et de naïveté sans être aussi écœurant que d'autres œuvres comme le récent Cheval de guerre. Non, la naïveté japonaise a quelque chose d'unique, qui se situe à l'opposé de la guimauve américaine. Ces enfants, joués par de véritables frères -les Maeda Maeda- ont quelque chose de véritablement authentique dans leur jeu. Ils sont très émotifs et pourtant si différents l'un de l'autre. À mon grand regret, je n'ai vu ni Still Walking, ni Nobody Knows, les précédents longs-métrages de Kore-Eda. Par conséquent, je manque de points de comparaison. Mais en s'en tenant aux faits, à ce Kiseki, ce que le metteur en scène a réalisé sur l'enfance est un travail de grand. Car si la première moitié de ce film s'apparente plutôt à un drame social, la seconde pencherait plutôt vers un Stand By Me à la japonaise. Il ne serait d'ailleurs pas étonnant que le classique de Rob Reiner ait servi de modèle sur différents points. Pendant cette partie « drame social », on assiste aux vies, désormais séparées, de ces deux frères, qui parviennent plus ou moins à faire face aux récents évènements. Tandis que le plus jeune, insouciant, a vite réussi à s'adapter à ce changement, il ne se passe pas une journée sans que l'aîné repense, nostalgique, au bon vieux temps. C'est à ce moment là que naît l'idée de la deuxième partie : lui et ses copains imaginent un plan et, chacun regorgeant de souhaits d'avenir, décident d'aller à ce croisement de train dont ils ont entendu parler. Ils seront rejoints, par la suite, par le plus jeune frère et ses amies. Avant ce périple juvénile, ceux-ci feront face à leurs premières expériences du monde adulte. Ils devront se procurer des billets de train en revendant de vieux objets, et surtout(...) La critique complète est disponible sur : http://alex-torrance.over-blog.com/article-i-wish-nos-voeux-secrets-103354864.html
    jean l.
    jean l.

    161 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2012
    magnifique film pour tous
    la critique parle de Truffaut, et je suis d'accord avec elle: une sensibilité à fleur de peau, un cinéma fluide et fort
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 avril 2012
    Les inconditionnels de Nobody knows devraient beaucoup aimer le nouveau film de Kore-eda, I wish, qui confirme le don du cinéaste japonais à diriger des enfants et à en comprendre la sensibilité et les rêves. Mais ces mêmes admirateurs admettront peut-être que I wish est tout de même une oeuvre mineure dont le scénario semble tout entier dévolu à faire la promotion du TGV nippon sur l'île de Kyushu et dont la mise en scène paraît bien fade. La première partie du film lambine terriblement avant d'atteindre son rythme de croisière et de se conclure par de jolies scènes de retrouvailles qui font oublier, un peu, le caractère laborieux de l'entreprise. S'il ne portait pas la signature de Kore-eda Hirozaku, on est en droit de se demander si le film aurait reçu un tel accueil critique, il est d'ailleurs plus que probable qu'il n'aurait pas été distribué à l'étranger. Sa douce mélancolie et sa rêveuse tendresse touchent mais ne rendent pas le film passionnant pour autant.
    Corbett
    Corbett

    34 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2012
    Un film magnifique, émouvant, drôle. Dans la lignée de STILL WALKING et NOBODY KNOWS. Les mêmes thématiques sur la famille, l'enfance et une radiographie passionnante du Japon d'aujourd'hui. A ne rater sous aucun prétexte.
    No Spoiler
    No Spoiler

    21 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mars 2012
    Vous considérez que "Le Club des 5" vaut une Palme? Allez voir ce film. Vous avez adoré Kore-Eda dans "Nobody knows"? Fuyez ce très long métrage fade et embourgeoisé! Quelle déception!
    Thomas P
    Thomas P

    36 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2012
    « I Wish » pour résumer c’est une très belle histoire sur les liens du sang entre deux frères séparés par la distance et de plus en plus par le temps. L’idée de se retrouver émerge rapidement dans leurs esprits et l’inauguration d’une nouvelle ligne du Shinkazen servira d’objectif : se retrouver ensemble au moment où les deux trains se croiseront dans la campagne nipponne. Pour concrétiser cette incroyable histoire avec sentiment et perspicacité on retrouve Kore-Eda Hirokazu derrière la caméra. En mettant à nouveau en scène un film où des enfants sont au cœur du film, il réussit une fois de plus à nous séduire. En croisant les quotidiens différents de chacun des deux frères jusqu’à leurs retrouvailles il montre la complexité des relations fraternelles à cet âge. Enfin, le film jouit de très belles images et d’une ambiance particulière qui dévoile une nouvelle face de l’archipel.
    jujulcactus
    jujulcactus

    26 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2012
    Dire que j'attendais le film avec impatience est peu, depuis qu'il a commis le plus beau des chefs d’œuvre avec son déchirant « Nobody Knows » Kore-Eda Hirokazu a une grande place dans mon cœur cinématographique. Après le délicat « Still walking » et le poétique « Air doll », il revient à hauteur d'enfants pour parler de la famille. Il conte l'histoire de deux frères d'à peine dix ans séparés par le divorce de leurs parents, l'un vivant dans le Nord du Japon avec son père et l'autre dans le Sud avec sa mère, ils vont tenter de se retrouver à l'occasion du croisement du nouveau Shinkansen pour un miracle : ressouder la famille à jamais. Débarrassé du lourd enjeu dramatique de son prédécesseur auquel il ne manque pas de faire un clin d’œil, le réalisateur livre avec « I wish, nos vœux secrets » un dérivé joyeux et gorgé d'espoir. Dans leur quête filmée comme un road movie, bercé par des musiques pop-country, nos deux héros s'accompagnent de leurs bandes d'amis, des gamins hauts comme trois ou quatre pommes qui vont se mettre sur la pointe des pieds pour voir plus loin, l'avenir, et se découvrir. Comme souvent Hirokazu construit son film autour du quotidien, il laisse les enfants faire le film, les débarrassant encore une fois du monde adulte, et les regarde alors avec une tendresse sans pareil. Les deux frères à l'écran, aussi frères dans la vie (Maeda), absolument formidables au passage, sont à l'image du film : d'une grande sagesse (Koichi) et d'un enthousiasme débordant (Ryunosuke). La mise en scène est d'une beauté confondante, à la fois rigoureuse et lumineuse, elle sert un récit qui a su garder toute son innocence. C'est parfois drôle, souvent intelligent et toujours imbibé d'une très jolie émotion, qui touche en plein cœur sans avoir recourt au moindre artifice: de la grâce à l'état pur. Ancré dans un réel qu'il magnifie par l'optimisme de ses jeunes personnages, le film est un récit d'aventure magique, qui repousse toutes les limites même celle entre le spectateur et l'écran... Je suis encore persuadé d'avoir connu ces gamins durant deux heures et d'avoir partagé avec eux un petit bout de vie ; ils me manquent déjà. Sans conteste un des plus beaux films qu'il existe, une merveille de tendresse ; une merveille tout court.
    willyzacc
    willyzacc

    79 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2012
    Toute la joie de vivre se retrouve surtout concentrée dans la fantastique dernière demie-heure, le film commence donc mollement par la présentation avec humour de ces deux petits frères qui sont séparés. Une histoire qu'on à du plaisir à suivre et qui fourmille de détail, mais un rythme lent qui peux surprendre. Pas le meilleure Kore-Eda, mais un très beau film qui rend heureux.
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