J’aime beaucoup les films de ce réalisateur et il est bien certain que sur un plan formel (mise en scène, direction des acteurs, écriture...) cela fonctionne. Reste que je me suis énormément ennuyé devant ce film.
C'est le troisième film de Kore Eda que je vois, après "Tel père tel fils" et "Notre petite sœur". J'ai adoré les deux premiers, mais celui-ci m'a profondément ennuyé. Il ne se passe quasiment rien, et la qualité de l'interprétation ne rachète pas tout ! Dommage !
Une fois de plus ce sont les enfants qui nous rappelle que les choses les plus simples comme croire et vivre ses rêves créent l'espoir, les projets, les envies. A voir
L'auteur de "Nobody knows", réitère un film dans son genre de prédilection : le voyage initiatique . Truffé de nombreux éléments de la culture japonaise, qui sortent des clichés habituellement utilisés (genre... les yakuzas, les sumos, l'ikebana, la cérémonie de thé et j'en passe....) brosse un portrait de la société japonaise bien rafraîchissant.
Ce film est un mélange de réalité et de rêve. La réalité avec la séparation et le rêve avec un souhait très fort. Les jeunes acteurs, tous géniaux, sont filmés avec justesse et cela reflète l'innocence qui est de plus en plus perdue par les jeunes des nouvelles générations. Un film qui fait réfléchir sur la façon de penser des enfants et qui fait rêver sur leur façon de voir le monde.
quelle déception! je n ai trouvé que peu de poésie et de belles images, lassé par des longueurs inutiles. le duo d enfants est peut etre la seule attraction du film. dommage.
Ce film est remarquable par l'association entre son réalisme et par la poésie. Les spectateurs français ont plutôt intérêt à savoir situer Kagoshima, Kumamoto et Fukuoka, et à avoir une idée sur la communication non verbale des Japonais ; ce film donne du Japon une image non exotique, mais bien locale et universelle. Tout est fort bien joué et mené de bout en bout. Kore Eda donne ici son meilleur film, dans une veine psychologique de bon aloi qui fait penser à Ozu ou Naruse, avec de tout autres moyens. On se demande pourquoi davantage de prix internationaux, et plus prestigieux, ne l'ont pas récompensé. Et espérons voir ce film sortir en DVD.
Oui, oui cent fois oui ! Voilà avec les 2h08 (oui c'est lent et gourmand en temps) de I wish, film japonais de Hirokazu Kore-Eda,de quoi m'enliser avec délice : une lenteur, une délicatesse, un oxygène, une grâce, un équilibre, une riposte, un rêve, un miracle qui se retourne comme un gant. Toute l’enfance qui mue, avec ou non la complicité des parents ou des grands-parents. Le monde adulte est autant une énigme que ce volcan dont personne ne semble avoir peur. « J’comprends rien », ressasse Koïchi dont la sensibilité est pataude et réfléchie, c’est pourtant bien lui qui, au dénouement attendu de cette escapade savoureuse, optera pour « le monde » plutôt que la famille dont il semble déjà être revenu ! Le tandem de frères (frères dans la vie) fonctionne à merveille (même quand Ryu en fait avec innocence un peu trop, on craque !) et leur smala d’ami-e-s est vite inoubliable.
Le petit garçon moustique avec son chien Marble est dans une émotion nippone qui m’a dévasté !
Tout est en retenue et en rêve !
J’avais été assommé par Nobody knows, je ressors léger de I wish, vive le bonheur au cinéma !